Le Conflit Entre Antigone Et Créon

A l’instar de nombreux mythes antiques comme Orphée, Œdipe ou encore Médée, Antigone a donné lieu à de nombreuses réécritures. Après Rotrou au XVII°, puis Cocteau en 1922, Jean Anouilh modernise à son tour le mythe en 1944, dans le contexte de la 2nde guerre mondiale et de la résistance. Il mêle alors avec art références, emprunts et écarts. Il ouvre ainsi sa pièce par un prologue d’un genre nouveau qui dramatise ses intentions. Nous nous demanderons comment ce prologue répond aux exigences de l’exposition

certaines structures sous-jacentes des rapports sociaux et familiaux. Mythe d'Antigone : Antigone est la fille d'Oedipe, roi de Thèbes et de la reine Jocaste, issue d'une union incestueuse. Oedipe est célèbre pour avoir tué son père Laïos, roi de Thèbes et épousé sa mère Jocaste, conformément à la prédiction que l'oracle de Delphes lui avait fait. Ils auront ensemble quatre enfants : Etéocle, Polynice, Antigone et Ismène. Apprenant ses crimes, il se crève lui-même les yeux pour ne plus voir la fausse

d'un nouveau modèle démocratique qu'elle appelle « le pluralisme agonistique ». Ce nouveau modèle, se fonde sur une problématique inhérente à la politique libéraliste, qui sous entend l'anéantissement des passions en politique. En d'autres termes, entre un modèle fondé uniquement sur l'agrégation des intérêts personnels et un autre sur la délibération, qui sous entend « raison et considération moral », il n'y aurait plus de place pour les identités collectives. Le modèle que propose Chantal Mouffe

Antigone, Jean AnouilhProblématique de séquence : En quoi est-ce une pièce de théâtre en rupture avec le schéma classique ?Séance 1 : Questions 1,2,3 et 4 : Antigone est une tragédie en un acte unique et en prose écrite sous l'Occupation: cette pièce n'est pas divisé en acte ni en scène de façon explicite mais une structure est conservée grâce aux entrées et sorties des différents personnages. Le style de cette

Dans la mythologie grecque, Antigone (en grec ancien Ἀντιγόνη / Antigónê) est la fille d'Œdipe, roi de Thèbes, et de la reine Jocaste. Elle est ainsi sœur d'Étéocle, de Polynice et d'Ismène.Créon est son oncle et le père de son fiancé (Hémon). Mythe [modifier] Polynice qui est venu avec les armées d'Argos reprendre le trône de Thèbes à son frère Étéocle qui refusait l'alternance prévue, s'entretue avec son frère (voir guerre des sept chefs). Il a été déclaré « traître à la patrie » par le nouveau

Antigone, Jean Anouilh - Celle qui dit « non ». A mettre en parallèle avec l’extrait vidéo de la pièce de Nicolas Briançon, créée et filmée au Théâtre Marigny en mai 2003. Allez sur www.tv5monde.com/theatre et choisissez Antigone. Regardez (de 1h06’29 à 1h09’57) l’extrait 3 : Antigone, celle qui dit « non ». ». Rappel de la situation : Antigone se retrouve seule face à Créon. Elle vient de commettre son « crime », ayant tenté à deux reprises d'ensevelir son frère Polynice. Elle s’est fait arrêter

le talent inouï du prince des dramaturges qu’est Sophocle. Car enfin quelle science du comportement humain, quelle virtuosité réthorique quelle sensibilité esthétique ! Il n’est pas un mot dans le bouche des héros de Sophocle qui ne nous touche. Antigone plus encore que toutes autres pièces manifeste l’étendue de l’admirable art de Sophocle, pièce dont les résonances modernes nous sont encore perceptibles en ce début de troisième millénaire. Pour bien aborder l’étude de cette oeuvre, il est hautement

drame humain, soit d'un drame passionnel, soit d'un drame de l'amour qui éloigne celui qui aime le plus de celui qui aime le moins. Ses pièces présentent une image pessimiste de la nature humaine, rongée par la nostalgie de la pureté perdue dont Antigone, comme le Voyageur Sans Bagage . Anouilh aborde presque toujours les mêmes thèmes : la révolte contre la richesse et contre le privilège de la naissance, le refus d'un monde basé sur l'hypocrisie et le mensonge, le désir d'absolu, la nostalgie

La pièce de théâtre d'Anouilh débute avec le retour d'Antigone, qui avait été dés l'aube enterrer son frère, malgré l'interdit posé par son oncle, le roi Créon. Cette scène se déroule sur un plateau blanc jonché de terre. Le blanc représente ici les premières heures de la journée, l'aurore, mais aussi la virginité et la pureté d'Antigone. Toute fois, cette blancheur est parsemée, tachée de terre, tout comme l'est l'héroïne de cette pièce. En effet, durant le dialogue qu'elle tient avec Hémon, elle

qui devraient gouverner chacun une année à son tour, et part avec Antigone, sa fille, errant dans les rues. Antigone, à la mort de son père, regagne le palais de Thèbes, où elle vit avec sa sœur Ismène. Polynice vient, à la tête des armées d'Argos, ville ennemie de Thèbes, reprendre le trône à son frère Étéocle, qui refusait l'alternance prévue. Les deux hommes s'entretuent lors d'un combat singulier (voir guerre des sept chefs). Créon, nouveau roi de Thèbes et frère de Jocaste, ordonne des funérailles