Le Cratyle

poétique qui se fait jour dans Le parti pris des choses. - Qualifier l’esthétique pongienne. 1 › Travail préalable B/ « Donner un sens plus pur aux mots de la tribu » (Mallarmé) 1 - Le langage, glaise de l’artisan poète. 2 - Ponge, disciple de Cratyle. 3 - Humour et ironie. Lire les sections 2 et 3 du chapitre « Mouvement littéraire : à contre-courant » (p. 117-124) et la rubrique « Genre et registre : Le poème réfléchi » (p. 125-134), comprises dans le dossier de l’édition « Folioplus classiques

Bien etc…sont les source, ou encore les archétypes, des idées des hommes, le modèle des réalités que les hommes produisent tout en s’en inspirant. Cette thèse est exposée notamment de la République 7 (« Allégorie de la caverne ») et aussi dans le Cratyle (386 a-386 e) où Platon explique à Hermogène (porte parole de Protagoras) que un « homme bon » et un « homme méchant », ce n’est pas identique, et que par conséquent le bien et le mal ne sont pas équivalents ni interchangeables. 3) Les arguments

hémistiches du v. 4. δ’imparfait « soulait » renvoie au passé une vérité générale dont on attend le 3 « π τα ῥ ῖ » (tout coule), ou « π τα χω ῖ αὶ ο » (tout passe et rien ne demeure, Platon, Cratyle, 402a) 6 renversement. Or on trouve déjà sous la plus plume d’Arioste dans l’Orlando furioso (1531), la même image.4 De plus les deux périphrases – l’espoir du berger (= les agneaux à naître, son troupeau) ; l’espoir du laboureur (= les moissons)

monde. Le monde ne vit que dans la représentation que lui permet le langage, mais ce langage, qu'il soit ou non littéraire, n'est qu'une norme linguistique, l'application d'un système (c'est là l'objet du grand débat entre Cratyle et Hermogène dans le Cratyle de Platon : Cratyle pense que le langage est naturel, son rival pense qu'il est conventionnel). JAKOBSON voit dans toute forme littéraire prédominer la fonction poétique du langage sur la fonction référentielle [« Linguistique et poétique »,

Etymo permet aux mots de jouer et de s'inventer des parentés à l'infini. LE SYMBOLISME DES SONSLe Cratyle , Platon=>Cratyle, pense adéquation entre mots et choses VS Hermogène, noms et choses unis par convention . Poètes du côté de Cratyle. Dérive de la croyance en la puissance mimétique des sons linguistiques. Mots imiteraient ce qu'ils désignent. Classe

dégoût des idées et du moi. 2 - L’invention d’un parti pris : désaffubler la poésie. 3 - Céder l’initiative aux choses. B/ « Donner un sens plus pur aux mots de la tribu » (Mallarmé) 1 - Le langage, glaise de l’artisan poète. 2 - Ponge, disciple de Cratyle. 3 - Humour et ironie. C/ La poésie comme « raison de vivre heureux » (Ponge) 1 - Reprendre tout du début. 2 - La découverte de qualités inouïes pour ces objets du quotidien. 3 - Hymne à la richesse de la matière. Synthèse – De l’objet à l’« objoie

solution suivante : le signe linguistique est imparfait ; il relève de la convention mais reste à nuancer. Il oppose ainsi le logos (le mot et la représentation de ce mot) à l'eidos (l'idée). Cette thèse est notamment exposée dans le Cratyle. Œuvres Gorgias, Cratyle, Sophiste et Théétète Jean-Jacques Rousseau (1712 - 1778) Rousseau a autant marqué l’histoire de la littérature que celle de la philosophie. Il a proposé une description originale de l’état de nature, un état pré-social dans lequel

un devoir de mémoire. Le fait d’employer le mot dire renvoie à la fonction poétique qui dit et créé un monde en nommant les choses. Une forme d’harmonie du fond et de la forme est représentée par le cratylisme. Du nom d’une œuvre de Platon, le Cratyle, il s’agit de la croyance en la motivation du langage. Elle s’oppose à la vision de Saussure qui prône un arbitraire du langage avec une certaine nuance pour les onomatopées qui sont des retranscriptions plus ou moins heureuses des sons ou des bruits

figure de géométrie ou la physionomie émotionnelle d’un visage peint). Si ce n’était pas le cas, toute représentation serait un double superflu, une répétition stérile, voire nuisible et elle justifierait le combat mené par Platon contre le simulacre (Cratyle, Sophiste). C’est bien cette ambivalence qui s’inscrit au cœur du mythe de Pandora. Dans un article séminal, « Méditations sur un cheval de bois, ou les racines de la forme artistique », datant de 1951 et qui a irrigué tous ses essais postérieurs

par conséquent, il faut emprunter la voie interdite par Parménide, voie selon laquelle le non-être est, d'une certaine façon41. Sa pensée s'inspire aussi de celle d’Héraclite42 : « Platon, dès sa jeunesse, s'était familiarisé dans le commerce de Cratyle, son premier maître, avec cette opinion d’Héraclite que tous les objets sensibles sont dans un écoulement perpétuel, et qu’il n’y a pas de science possible de ces objets. »43. Platon reprend par exemple la thèse héraclitéenne d’un flux perpétuel,