Le Culte De La Forme Flaubert

siècle) pour ces deux tendances que l’on a coutume d’opposer l’une à l’autre (quoique Sartre, écrivain de l’engagement, y décèle une semblable déprise du réel : le romancier « surplombant » le monde qu’il prétend objectivement décrire, d’une part : Flaubert, Zola ; d’autre part, la volonté affichée du poète de s’extraire d’une réalité jugée par trop prosaïque : Mallarmé) : l’une concerne davantage le roman ; l’autre, la poésie ; ou encore l’une cherchant à « coller » à la réalité ; l’autre visant à

Fiche de révision : Bel Ami , Maupassant Maupassant : 1850-1893 . Formé à l'écriture par Flaubert qui lui transmet son sens de l'observation réaliste et son culte du style . Introduit dans le cercle d'écrivains et d'artistes qui entourent Zola , il publie Boule de Suif . Il a en tout écrit près de 300 nouvelles et plusieurs romans . Bel Ami : Le projet de Maupassant avec ce roman est de montrer l'ascension sociale d'un personnage banal et qui au fil de l'histoire va devenir proprement indispensable

bois, fonctionnant d'une manière automatique. * Aide pour introduction  Flaubert (1821-1880), le revoici en ouverture avec un nouvel incipit, celui d’un court récit : Un Cœur simple. Il fut publié dans l’œuvre intitulée Trois contes (1877) aux côtés de La Légende de Saint Julien l’Hospitalier et Hérodias. Dès les premières lignes d’Un Cœur simple se dessine les contours du personnage central, Félicité. Flaubert s’est nettement inspiré de la figure de Julie, qui fut nourrice puis domestique

manifeste dans le culte du beau et de la forme, dans le culte du travail. Les Petits poèmes en prose ont moins subi les influences de l’art pour l’art que Les Fleurs du mal, mais Baudelaire a cherché d’autres formes, une autre beauté. Le réalisme : vers 1850 l’échec de la révolution de 1848 enterre les illusions romantiques et l’art recherche de nouveaux rapports au réel. Le réalisme veut représenter des cadres de vie à travers le regard de l’artiste (les romans et nouvelles de Balzac, Flaubert et Maupassant ;

des journaux, des livres, pour la poésie ça va prendre du temps vont tout faire pour ne pas être lus. Le roman devient LE genre populaire par excellence. Coup de génie des éditeurs > le roman feuilleton > fidéliser le lecteur, économie du suspens. Flaubert et Zola se saisissent du roman pour dire des choses fondamentales, parlent de politique, l’ambition n’est donc plus que romanesque. Le théâtre, quant à lui, a une histoire très distinguée, rôle important au XVIIe, même si public restreint, pas populaire

d’amusement, l’énoncé suivant : « Ce voyage, vous pouvez le narrer en prose, en vers, voire en prose et en vers comme le fit en son temps notre bon La Fontaine…Vous pouvez le raconter dans la langue de Vaugelas ou dans celle de San Antonio, sous forme de dialogue ou en bande dessinée, au passé simple, au passé composé ou au conditionnel ludique… Selon que vous vous appelez Young ou Chateaubriand, vous vous contentez de jeter sur le papier de simples notes dans un style télégraphique ou au contraire

Parnasse. C'est un mouvement littéraire de la fin du XIXe siècle. Il s'appuie sur la force du symbole, forme nouvelle de création qui permet de suggérer l'idéalisation et la métaphorisation. Exigences philophiques - Doctrine idéaliste contre le naturalisme et le matérialisme - Vocation religieuse dans la littérature - autonome (ne se soucie pas de la morale, la science et l'économie) - culte du beau - la vérité est un symbole dans le jeu de correspondances infinies - jeu des correspondances

le roman, entre la vérité et la fiction." (45) Ds chacun des romans de Stendhal, la biographie du héros n'est qu'une autobiographie des possibles de l'auteur lui-même (dc héros stendhaliens = avatars de l'auteur). D'où opposition entre Balzac, Flaubert et Stendhal : les deux premiers sont de véritables artisans du roman (souci 1er = organisation intrinsèque du roman) 2. Balzac et la création d'un monde LA FORMATION DU GÉNIE Premiers essais : 1820 : premiers écrits, roman utilisé pour exposer

l'échoppe en grand magasin, en « palais du rêve ». Ce roman est le onzième volume de la fresque des Rougon-Macquart, « l'histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire ». Ce roman a été rédigé du 28 mai 1882 au 25 janvier 1883, sous la forme d'un feuilleton dans le journal Gil Blas publié du 17 décembre 1882 au 1er mars 1883. L'extrait du chapitre XIV présente ce grand magasin comme une énorme machine détruisant le petit commerce, comme un monstre qui happe marchandises et clientes. Une

avait pour une large part déterminé l’apparition du roman-feuilleton, genre destiné en effet, comme l’observe Lévi-Strauss (Mythologiques , III), à des couches sociales vouées à la quotidienneté par le machinisme. Si toutefois le feuilleton, par sa forme matérielle même, reflète un temps morcelé, son auteur compense ce morcellement par un idéalisme artificiel : les méchants seront punis et les bons récompensés, à long terme. Le génie et l’art de Balzac, puis de Zola, sont largement responsables de