Le Dialogue Tragique

1 - Le langage dramatique Le dialogue. Il est au cœur même de l’action théâtrale et manifeste la présence d’au moins deux personnes sur scène. Il prend différentes formes : • La réplique : elle constitue la réponse d’un personnage à l’autre. • La repartie : c’est une réplique brève qui répond à une attaque. • La tirade : c’est une réplique généralement longue qui argumente sur un sujet dans le registre lyrique ou épique. • La stichomythie : c’est un dialogue où les personnages se répondent

dramatisation et suspense orchestré par le dialogue entre les deux docteurs) + texte réaliste ? • De quel type de texte s’agit-il ? Plusieurs types de textes : descriptif (la peste), narratif (progression du nombre de morts, des manifestations et de l’attitude de la presse), conversationnel (argumentatif = lié au dialogue entre le Dr Castel et le Dr Rieux). • Quelle est sa tonalité ou registre littéraire ? Etant donné le sujet, on peut parler de registre tragique : v ; un fléau qui s’abat sur la ville

son départ inéluctable. Leur dialogue est si déchirant que l’on peut se demander si, contrairement à d’autres personnages de Racine, Bérénice et Titus accepteront leur séparation sans se réfugier dans la mort. Une première partie analysera le ressort du tragique autour du conflit entre l’amour et le pouvoir, une seconde montrera que le dialogue est devenu impossible entre les deux protagonistes. Le dilemme amour-pouvoir proposé fréquemment dans les pièces tragiques convient très bien pour qualifier

Rhinocéros, farce tragique , farce terrible, farce fantastique. I) Un coté comique… a- L’absurde b- L’utilisation de plusieurs comiques II) Un coté tragique… a- Le totalitarisme b- l’humanité détruite ? Rhinocéros, œuvre de l’écrivain français Eugène Ionesco, fut écrite en 1959. Cette pièce de théâtre appartient au genre du théâtre de l’absurde. Ce théâtre a pour objectif de montrer la condition humaine dans un monde dépourvu de sens. Il refuse l’intrigue traditionnelle et soulève

par son dénouement malheureux. A l’époque de la Grèce antique les pièces de tragédie étaient considérées comme des cérémonies à la fois religieuses et civiques, tous les citoyens pouvaient donc y assister gratuitement. D'après Aristote, le héros tragique doit inspirer terreur et pitié, la crainte pour soi-même, la pitié pour autrui. Pour cela, il ne doit être ni tout à fait coupable ni tout à fait innocent. La tragédie a notamment une fonction morale. S'identifiant aux héros, le spectateur éprouve

même minimalisme marque l’action de la pièce. Cependant, avec le retour de Pozzo, devenu aveugle, et de Lucky, muet, ils auraient enfin la possibilité d’agir lorsque Pozzo qui vient de tomber appelle à l’aide. 4. Présentation de l’extrait : dialogue à trois personnages ; Vladimir se demande s’il va porter secours à Pozzo tandis qu’Estragon suit distraitement la prise de décision de son compagnon ; Pozzo appelle à l’aide deux fois et propose de l’argent. 5. Question : quel sens prennent

espagnole avec violence), Roland Dubillard (théâtre du malentendu, de la communication embroullée) L’originalité du théâtre de l’absurde consiste surtout dans l'écriture qui tourne résolument le dos à la tradition. C'est en effet par la forme même du dialogue et pas seulement par les idées développées que se manifeste l'insignifiance de la vie dérisoire de l'homme. La structure des œuvres est souvent cyclique (comme « La leçon » ou encore « La dernière bande » ou répétitive (« En attendant Godot »), visant

vers 47 «  Pour jamais à mes yeux gardez-vous de paraître ». A plusieurs reprises déjà il est victime de menaces. Il n’est présent dans le dialogue que par rapport au message à délivrer. Puis il disparait progressivement du dialogue, Bérénice s’adressant à Phénice et rompant la communication avec Antiochus. Il exprime sa stupéfaction pour renouer le dialogue. On peut relever la valorisation du personnage d’Antiochus qui fait preuve d’oubli de soi comme pour souligner l’injustice de l’abandon.

est mis en œuvre dans cette scène dramatiquement un aveu arraché à contrecœur ? Dans un premier temps nous allons parler du drame théâtral puis d’une scène d’aveu détournée pour terminer par un amour tragique. Tout d’abord nous voyons que l’auteur cherche à donner de l’émotion à la scène et aux dialogues des personnages. En effet, il a recours à une ponctuation expressive. Ainsi la phrase « je vais mourir ! » est ponctuée d’un point d’interrogation pour donner au texte une sensation de tragédie et

beaucoup et Horatio insiste en reprenant ses dernières paroles, ce qui dynamise le dialogue. Il reprend ses questions et le respecte (« monseigneur »). Il répète la même structure, comme un refrain → ça rappelle le chant des fossoyeurs. Le fossoyeur et les deux nobles ne parlent pas directement ensemble mais ils parlent du même thème, et Hamlet ramasse les crânes que le fossoyeur jette → un jeu. Hamlet a tendance à dialoguer avec les crânes, il leur donne des noms, une profession et leur pose des questions