Le Discours d'un roi

période classique I. Sur la voie de la réflexion La fable est aussi un discours argumentatif, de manière directe ou indirecte. La Fontaine prend clairement la parole et s’engage dans ses deux morales. Mais le récit lui-même, qui met en scène des animaux bien humains, nous guide vers la réflexion. 1. Les deux morales et l’engagement personnel du fabuliste Par deux fois, le discours narratif cède le pas à un discours argumentatif. On quitte le monde des animaux dans lequel le premier vers nous

d’Orléans et par Fouquet. Dans cette fable très classique, La Fontaine mêle différents registres : humour, sarcasme, colère, c’est une satire acerbe des courtisans et du roi. Commentaire I. Le schéma classique de la fable II. Quelles sont les attitudes des personnages, notamment le Roi et le Cerf III. La satire à travers le discours habile du Cerf I. La fable est composée du récit et d’une partie morale : • Le récit se trouve des vers 1 à 52 : il se décompose lui-même : o v. 1 à 16 : présentation

------------------------------------------------- Pascal, Trois discours sur la condition des grands 1er discours Parabole (expérience de pensée) : Un homme échoue sur une île dont les habitants ont perdu leur roi, cet homme ressemblant au roi perdu, il est reconnu en tant que tel auprès du peuple local, il accepte ce que le hasard lui offre mais est en confrontation avec lui même : il agit en tant que roi mais sait bien que ce n’est pas sa place. Importance du hasard : La possession de richesse

Pascal, grand moraliste du 17ème siècle, fut l'un des plus célèbres de son époque. Fervent janséniste, il entreprit quelques temps avant sa mort une apologie de la religion catholique, mais la laissa inachevée. Ce « Discours sur la condition des grands », publié dix ans après la mort de Pascal par le janséniste renommé Nicole, est le fruit des conversations qu'entretinrent ces deux écrivains sur ce thème. Dans ces textes, Pascal s'adresse à un public restreint : les grands, autrement dit la noblesse

satire de la Cour (et de la société humaine) • une allusion aux rapports entre les hommes et les animaux. 1ère partie, v. 1-14 : la peinture de la peste. Cette première partie décrit la peste. 2ème partie, v. 15-33 : le discours du Roi. Il apparaît comme un bon roi, qui prend en charge l'avenir de son royaume. Il propose le sacrifice "du plus coupable", invite son Conseil à suivre son exemple (impératifs 1ère pers. pluriel), et commence son examen de conscience. Il s'accuse donc d'avoir tué

brièveté de l’apologue. (Contexte littéraire et auteur). Le récit conte les ravages causés par la peste, vue comme un châtiment divin, puis se concentre ensuite sur la recherche d’un sacrifice afin d’arrêter l’épidémie. La fable garde l’univers animal généralement utilisé par La Fontaine, et se construit par les discours successifs du lion, du renard et de l’âne, pour arriver à une morale sur l’injustice qui caractérise les relations entre les puissants et les faibles. (Présentation du texte) De

les défauts des hommes de son siècle. La Fontaine se sert donc de la forme plaisante de l’apologue pour critiquer implicitement le pouvoir royal, à une époque où l’absolutisme est de plus en plus fort, et où les luttes pour s’attirer les faveurs du roi menacent l’ordre politique du royaume. Par ailleurs, cette Europe du XVIIe siècle souffre de plusieurs maux, la charge des taxes, la famine et subit un fléau dévastateur : la peste. La Fontaine s’empare alors de ce dernier sujet lui permettant de mettre

de la fontaine et pour laquelle il s’est inspiré du fabuliste italien Abstenus est paru en 1678. La fontaine s’attache à nous livrer ici sa vision amer de la cour de Louis XIV où les courtisans suivent sans discernement les pensés et les gestes du roi. Nous verrons comment ce met en place cette charge satirique véhémente (c.à.d. violente) à l’encontre du monarque et de sa cour grâce à des personnages emblématiques et à un art consommé du récit. Les personnages sont des animaux bien que leur

Fontaine ( 1668-1694 ) Fables, VIII, 14 Intro Apologue : court récit à visée didactique La Fontaine, amuseur du roi, représente la cour grâce à des personnages-animaux qui sont des représentations des courtisans. LF montre dans les obsèques de la Lionne la comédie de la cour à l’occasion de la mort de la lionne, et le numéro du cerf qui impose à la cour et au roi un autre discours. Comment le cerf participe-t-il à son propre compte à la comédie royale ? De quelle manière le cerf – meilleur mensonger

plaire et instruire ». (contexte littéraire et auteur). Le récit conte les ravages causés par la peste, vue comme un châtiment divin, puis se concentre ensuite sur la recherche d’un sacrifice afin d’arrêter l’épidémie. La fable garde l’univers animal généralement utilisé par La Fontaine, et se construit par les discours successifs du lion, du renard et de l’âne, pour arriver à une morale sur l’injustice qui caractérise les relations entre les puissants et les faibles. (présentation du texte)