Le Docteur Regardait Toujours Par La Fenêtre

 Cette femme représentait pour lui un idéal féminin, qu’il idolâtrera même après sa mort.  C’est un homme de voyages, de théâtre et de religion, sujet qu’il affectionne particulièrement. A l’âge de 33 ans le jeune homme est interné à la clinique du Docteur Blanche, pour cause de « crises de folie »  et « hallucinations »: son état mental empirera jusqu’à sa mort (notamment à cause de celle de Jenny Colon). Il écrira cependant beaucoup à dater de cette période, et ses voyages se feront de plus en plus

fantastique est qu’il s’appuie sur la réalité. La deuxième caractéristique de ce mouvement est qu’il raconte des histoires simples dans lesquelles s’immisce quelque chose d’un peu vague et d’un peu troublant. L’écrivain y crée des effets terribles toujours à la limite du possible et le héros ou le lecteur, indécis, est plongé dans le doute et peut perdre pied. La troisième caractéristique est son alliance avec la peur, sentiment étrange et puissant devant un péril incompréhensible et qui s’abat

six ou huit, toujours les mêmes, non pas des noceurs, mais des hommes honorables, des commerçants, des jeunes gens de la ville ; et l’on prenait sa chartreuse en lutinant quelque peu les filles, ou bien on causait sérieusement avec Madame, que tout le monde respectait. Puis on rentrait se coucher avant minuit. Les jeunes gens quelquefois restaient. La maison était familiale, toute petite, peinte en jaune, à l’encoignure d’une rue derrière l’église Saint-Étienne ; et, par les fenêtres, on apercevait

amants. Ils le préféraient le jour, l’après-midi, et souvent ils se mettaient alors à l’une des fenêtres de l’hôtel pour voir les équipages qui suivaient la courbe savante de la grande allée. » (V.218) À l’opposé, on trouve la maison ouvrière (rue de la Goutte-d’Or) telle qu’elle est décrite dans L’Assommoir : « Sur la rue, la maison avait cinq étages, alignant chacun à la file quinze fenêtres, dont les persiennes noires, aux lames cassées, donnaient un air de ruine à cette immense muraille

la bécasse Les sœurs Rondoli Fort comme la mort Le docteur Héraclius Gloss et autres contes Les dimanches d’un bourgeois de Paris Le rosier de Madame Husson Contes du jour et de la nuit La vie errante Bel-Ami 3 Une vie Édition de référence : Éditions Albin Michel, Le Livre de Poche. Image de couverture : Karin Och Kersti (1898) Carl Larsson, aquarelle. 4 I Jeanne, ayant fini ses malles, s’approcha de la fenêtre, mais la pluie ne cessait pas. L’averse, toute la nuit

c’était un petit homme propret, toujours sérieux, ponctuel, respectueux et grand ami de Karl Ivanovitch. Il apportait nos habits et nos Ah ! laissez, Karl Ivanovitch ! Diatka — domestique serf ou libre chargée des fonctions de sousgouverneur des enfants. 6 3 4 chaussures : des bottes pour Volodia, et pour moi, encore les insupportables souliers à rubans. J’avais honte de pleurer devant lui ; de plus, le soleil du matin brillait gaîment dans la fenêtre, et Volodia, devant sa cuvette

banlieues ; Pendant l’été, le soleil incendie les maisons trop sèches et couvre les murs d’une cendre grise ; En automne, c’est, au contraire, un dé-luge de boue. Les beaux jours viennent seulement en hiver. Les concitoyens travaillent beaucoup, mais toujours pour s’enrichir. Ils s’intéressent surtout au commerce et ils s’occupent d’abord, selon leur expression, de faire des affaires. Ce qui est plus original dans cette ville est la difficulté qu’on peut y trouver à mourir. À Oran, les excès du climat

Bibliothèque Mademoiselle Fifi Contes de la bécasse Pierre et Jean Sur l’eau La maison Tellier La petite Roque Une vie Fort comme la mort Clair de lune Miss Harriet La main gauche Yvette L’inutile beauté Monsieur Parent Le Horla Les soeurs Rondoli Le docteur Héraclius Gloss et autres contes Les dimanches d’un bourgeois de Paris Le rosier de Madame Husson Contes du jour et de la nuit La vie errante Notre coeur 3 Bel-Ami Édition de référence : Éditions Rencontre, Lausanne. Texte établi et présenté

Bibliothèque Clair de lune Mademoiselle Fifi Miss Harriet Contes de la bécasse La main gauche Pierre et Jean Yvette Sur l’eau L’inutile beauté La maison Tellier Monsieur Parent La petite Roque Le Horla Une vie Les soeurs Rondoli Fort comme la mort Le docteur Héraclius Gloss et autres contes Les dimanches d’un bourgeois de Paris Le rosier de Madame Husson Contes du jour et de la nuit La vie errante Notre coeur 3 Bel-Ami Édition de référence : Éditions Rencontre, Lausanne. Texte établi et présenté par

fuis. Par l’éternelle douleur, je prends mon essor. Le long des berges de l’Arno, je cours, hors d’haleine… puis je prends à gauche par la via dei Castellani, droit au nord, pour me fondre dans les ténèbres de la galerie des Offices. Mais ils sont toujours à mes trousses. Leurs pas se rapprochent. Des chasseurs infatigables. Ils me traquent depuis des années. Leur obstination m’a contraint à un exil souterrain… à vivre dans le purgatoire… à œuvrer sous terre, tel un monstre chtonien. Je suis l’Ombre