Le Doute Est Necessaire Pour Philosopher

emblématiques et des courants philosophiques qui ont marqué l’histoire de cette discipline. I- Tentative de définition de la philosophie Tenter de définir la philosophie, c'est déjà philosopher. Tout le monde est un philosophe potentiel : nul besoin de s'appeler Socrate, Platon ou Aristote pour philosopher, seul compte l'amour de la réflexion, de la remise en question et du questionnement. À la différence des sciences humaines, des sciences naturelles et des sciences formelles auxquelles elle

heures" (l.34-35) "occuper qu'a pratiquer l'Evangile" (l.35) et de plus elle défend la religion "la religion pour faire le bien" (l.22). Son comportement vis a vis du philosophe est plutôt passif - La plupart du temps elle se contente de confirmer sa propre thèse ou de condamner la thèse adverse. De même à la ligne 15 elle doute qu'un honnête homme puisse rester sur la voie du bien. - La Maréchale défend la religion en se montrant polémique vis-à-vis de l'incrédulité. Elle utilise aussi de fausses

l’amour à Eros. • Les Grecs utilisent son nom pour désigner le souffle et l’âme. • Le terme « psychologie » provient d’une juxtaposition de « psyché » (l’âme) et de « logos » (le discours). • Terme apparu qu’au 18ième siècle sous l’influence du philosophe allemand Christian Wolff (1679-1754). • Employé pour désigner les manifestations de l’âme par opposition au terme « métaphysique » qui désigne les propriétés essentielles de l’âme. 17/09/2009 CM L1 Ψcho Générale - Stéphane Vieilledent 18 17/09/2009

ARGUMENTER : Emetteur de l’argumentation : Présence indices personnels : convaincre Absence indices personnels : impartialité, efface les marques de l’énonciation. Modalisateurs : Adverbes : peut-être, sans doute … Verbes : sembler, paraître … Conditionnel : doute Rythme du récit : tertiaire ou périodique Schéma narratif Lexique évaluatif : exprime le jugement : bien ou mal Lexique affectif : exprime un sentiment : aimer ou haïr et la subjectivité : en faveur ou défaveur.

« avec connaissance », la conscience se définit comme la connaissance plus ou moins claire que chacun possède de son activité psychologique. La question que l’on peut se poser s’il faut se méfier de sa conscience. Se méfier de celle-ci insinue le doute, sans engendrer le rejet, dans un univers qui semble toutefois préservé. Est-ce que la méfiance pourrait provoquer le rejet et donc une perte de conscience qui nous rapprocherait de nous-même? Ce problème soulève d’abord une conscience comme source

effet la thèse que développe Diotime I dans le Banquet de Platon. Les dieux, qui ont le savoir à leur disposition, ne cherchent pas à philosopher puisqu'ils sont dans la connaissance. À l'opposé, les ignorants non plus ne philo¬sophent pas parce qu'ils n'ont pas la conscience de ce qui leur manque, ce savoir dont les dieux disposent et dont ils sont privés. Le philosophe, par son désir et la tension qu'il manifeste en direction de la sagesse, montre qu'il n'est pas dieu, puisqu'il recherche le savoir

une coloration négative. Ainsi l'on dira, « il est bourré de préjugés. » Cependant, il semble nécessaire pour vivre de s'appuyer au moins un temps sur les préjugés. Pensons ainsi à l'enfant qui ne peut faire l'économie de préjugés dès lors que la faculté de juger est en cours de formation. On jugerait ainsi nécessairement à partir de préjugés. La question de la lutte des préjugés apparaît comme nécessaire dès lors qu'elle serait constitutive du jugement.* 1° Eloge du préjugé Le jugement réfléchi

« Libres Propos » est un texte extrait de l’une des œuvres d’Alain, « ses Propos ». Ce philosophe français nous y montre qu’il n’y a point de pensée ou de conduite valable, si et seulement, cette dernière est fondée sur l’exercice de la conscience autrement dit de la réflexion approfondie. Ainsi « Libres propos » s’interroge sur la notion en jeu qu’est le doute. Or la thèse proprement dite d’Alain serait que le doute est indispensable à la raison. Pour cela, toujours douter, donc ne jamais croire, rendrait-il

arguments qui s'opposent aux positions présentées dans la première partie; la troisième partie cherche à présenter la synthèse dialectique du travail précédent. On pourrait ainsi dire que la troisème partie est une "réconciliation" (terme pris au philosophe allemand Hegel) des deux parties précédentes. Cette réconciliation montre qu'il y a quelques chose de "vrai" dans la première et dans la deuxième partie, mais pas pour les raisons admises par les opinions qui les soutiennent. Q : "Autour de moi

Par champ de la conscience, on désigne l’ensemble des faits psychiques présents en même temps. Comme le fait remarquer William James, le champ de la conscience est relativement étroit. Bergson a montré de son côté que nous actualisons ce qui est nécessaire à l’action présente. William James parle du « courant de la conscience » pour illustrer le fait qu’il n’y a pas de coupure entre les différents états psychiques : ils s’interprètent. Il affirme que cette expression est une métaphore plus adaptée