Le Doute Sceptique

1. Que pour examiner la vérité il est besoin, une fois en sa vie, de mettre toutes choses en doute autant qu’il se peut. Comme nous avons été enfants avant que d’être hommes et que nous avons jugé tantôt bien et tantôt mal des choses qui se sont présentées à nos sens lorsque nous n’avions pas encore l’usage entier de notre raison, plusieurs jugements ainsi précipités nous empêchent de parvenir à la connaissance de la vérité, et nous préviennent de telle sorte qu’il n’y a point d’apparence

par cas, ce qui est loin du raisonnement qui doit mener à l’essence (c’est la casbistique de Gorgias). Selon lui, la définition du courage dépend du cas donc de la situation. Autre personnage du livre, Protagoras, c’est un agnostique (quelqu’un qui doute), est aussi un spécialiste de l’art du langage et de la controverse, il estime que les choses sont bonnes ou mauvaises selon le point de vue. Ainsi une action peut être lâche ou courageuse selon le point de vue. Cette manière d’exposer les choses de

importants dans la question de vérité. Un discours perd donc toute crédibilité lorsqu’il repose sur le mensonge. Ainsi les êtres humains ne peuvent pas passer toute leur vie dans le mensonge, dans l’erreur, dans l’illusion, dans l’ignorance, dans le doute, dans le préjugé et dans l’opinion. Ils peuvent passer une partie de leur vie ainsi, par exemple le propre de l’enfance est de rester pour un certain temps dans l’ignorance mais le propre d’un enfant c’est aussi le fait de devenir adulte et donc de

la réflexion sur ses Essais personnels, c'est-à-dire sur son expérience. Il voyage en Suisse, en Allemagne et en Italie, sans doute pour échapper aux troubles des guerres de religions en France. En 1581, il devient maire de Bordeaux. Il poursuit sa réflexion et la rédaction de ses Essais jusqu'à sa mort en 1592. II/ Thèmes majeurs 1. Le scepticisme Premier grand sceptique de la pensée moderne, Montaigne refuse le dogmatisme tant en religion, en philosophie qu'en science. Il témoigne en cela de la

originel, homme a double nature. Beaucoup influencé Pascal. Débats entre « dogmatistes » et « pyrrhoniens » (sceptiques) Pascal confronte les systèmes de pensée des dogmatistes (philosophes qui pensent que l'on peut atteindre la vérité : les stoïciens et Descartes) et des pyrrhoniens qui prônent le doute absolu dans la vérité et la morale (cf polycopié D.). Ataraxie : Absence de douleur, de doute. Idéal du stoïcisme et du scepticisme. Pour Pascal il y a une vérité : Dieu. Il prend souvent le parti du

a été dit ci-dessus ; mais pour ce qu’alors je désirais vaquer seulement à la recherche de la vérité, je pensai qu’il fallait que je fisse tout le contraire, et que je rejetasse comme absolument faux tout ce en quoi je pourrais imaginer le moindre doute, afin de voir s’il ne resterait point, après cela, quelque chose en ma créance qui fût entièrement indubitable. Ainsi, à cause que nos sens nous trompent quelquefois, je voulus supposer qu’il n’y avait aucune chose qui fût telle qu’ils nous la font

suppose qu'aux origines l'Homme vivait dans un état paradisiaque . -La régression de l’humanité à cause des progrès techniques -L'essai se propose donc de passer les idées et les mots à la pense. -Montaigne esprit critique -Attitude sceptique : Attitude qui doute de tout C-LE DEPOIEMENT RHETORIQUE: CONVAINCRE ET PERSUADER a)Une démonstration ferme -organisation rhétorique classique :thèse, developp. Opposition nature/culture, supériorité de la nature -démarche déductive:exposition thèse

mettre en question le caractère définitif de ces vérités. C'est l'entreprise du scepticisme que de suspendre son assentiment à toute proposition prétendant à la vérité. Mais c'est l'honneur du rationalisme cartésien de se servir de l'instrument du doute radical pour établir une vérité à ses yeux absolument définitive. Pour DESCARTES même les vérités mathématiques ne sauraient être considérées comme définitives.Il est possible de forger la fiction d'un malin génie qui nous détournerait de la vérité

dogmatisme). Aristoclès (philosophe aristotélicien, donc non sceptique, du IIe siècle) résume ainsi la pensée de Timon, disciple de Pyrrhon : I « Nous ne devons nous fier ni aux sens, ni à la raison, mais demeurer sans opinion, sans incliner ni d’un côté ni de l’autre, impassibles ». Par prudence, le scepticisme consiste donc au bout du compte à « suspendre son jugement », c’est-à- dire à ne rien affirmer, à rester dans le doute (et, sur le plan pratique, à s’en satisfaire en vue d’un bonheur

inaccessible étoile qu’est la vérité. Cette vérité que l’on recherche à tâtons, en doutant, en acceptant de douter, est encore une marque d’humilité qui accepte ses limites. « Ne crains pas de douter » Pour le compagnon et le franc-maçon, le doute, acte volontaire d’arrachement manifestant l’autonomie du sujet, marque l’affirmation de la recherche d’un idéal de perfection, d’abord parce qu’il est condition de l’ouverture à soi-même et aux autres. En cela il est étroitement lié à l’humilité.