Le Droit Est Il Toujours Juste

« ce qui est idéalement juste, conforme aux exigences de l'équité et de la raison; en ce sens la justice est tout à la fois un sentiment, une vertu, un idéal, un bienfait (comme la paix), une valeur ». La justice doit-elle se cantonner à la recherche du juste et de l’injuste ? La réflexion qu'impose un tel sujet juridique est large et sujette à des oscillations doctrinales. En effet, selon certains courants de pensée, la justice se borne à satisfaire le sentiment du juste et de l'injuste (I); tandis

Ainsi, il nous parait approprié, justifié et entièrement juste d'obéir aux lois de son pays, il paraitrait même absurde de penser y désobéir... Il faut bien distinguer deux conceptions du "juste": il existe le juste conçu comme ce qui est légal et le juste conçu comme ce qui est légitime. Légal et légitime signifient "la loi" et donc, une certaine conformité à la loi, mais qui n'a pas le même sens dans les deux cas. Dans le cas du juste légal, la conformité de la loi fait référence aux lois civiles

nombreuses, plus ou moins meurtrières au cours de l’histoire. Ont toujours reposé sur un fondement. Déf : il faut distinguer légitime et juste : · Juste est ce qui est conforme à la justice, à l’équité, mesuré et proportionné, lié à la morale. Juste renvoie à une conception morale de la justice et à l’idée de conformité aux règles· Légitime est ce qui est fondé en droit juridiquement, consacré par le droit. Contexte  : un monde qui se veut de plus en plus pacifique

Est-il toujours juste d’obéir aux lois ? Une loi est un ensemble de règles juridiques qui déterminent le droit et l’interdit des individus dans une société. Les tribunaux se chargent d’administrer la justice et sanctionnent ceux qui ne la respectent pas en identifiant les torts commis par le coupable. La justice signifie étymologiquement, ce qui est conforme au droit et aux lois qui doivent être précises et cohérentes. De ce fait le juge prend des décisions justes dans la mesure où il agit

L’Etat peut-il être juste ? Introduction : Avant tout nous devons nous interroger sur la signification des mots « état » et «  juste ». Quelles sont les notions sous jacentes à ces mots ? L’Etat du verbe latin stare « être debout » peut se définir comme l’ensemble des structures législatives, exécutives et judiciaires du pouvoir politique chargé d’organiser une société et incarnant la souveraineté. L’Etat ne désigne pas la société en elle-même mais le pouvoir s’exerçant sur les individus.

Le droit inique est-il du droit ? L'étude du droit pose des questions récurrentes, quant à l’égalité, la justice, la sûreté. Selon Aristote, la règle de droit « est meilleure que celle de n'importe quel individu » Le droit inique est un droit sans morale, et dépourvu de toute équité. Selon François Terré, le droit est « un ensemble de règles de conduite qui dans une société donné régissent les rapports entre les hommes ». Dans ce cas, le droit inique peut être considéré comme une « branche »

vraiment pas comment il pourrait se procurer pour établir la justice publique un chef juste par lui-même : soit qu’il choisisse à cet effet une personne unique, soit qu’il adresse à une élite de personnes triées au sein d’une société. Car chacune d’elles abusera toujours de la liberté si elle n’a personne au-dessus d’elle pour imposer vis-à-vis d’elle-même l’autorité des lois. Or le chef suprême doit être juste pour lui-même, et cependant être un homme. Cette tâche est par conséquent la plus difficile

Aristote: une réflexion sur l'équité « Ce qui fait la difficulté, c’est que l’équitable, tout en étant juste, n’est pas le juste selon la loi, mais un correctif de la justice légale. La raison en est que la loi est toujours quelque chose de général, et qu’il y a des cas d’espèce pour lesquels il n’est pas possible de poser un énoncé général qui s’y applique avec exactitude. Dans les matières, donc, où on doit nécessairement se borner à des généralités et où il est impossible de le faire correctement

dépendante? Le droit, qui est supposé être l'expression de la justice, n'est-il en fait que le droit du plus fort? Pascal oppose les concepts de justice et de force et conclut à la nécessité de les mettre ensemble. Justice et force semblent être deux concepts tout d'abord opposés. Le concept de justice est à la fois synonyme du droit, c'est-à-dire le système abstrait des valeurs fondamentales qui défend les idéaux d'égalité entre les hommes, de liberté individuelle et de droit à la sécurité et

faire justice est une idée contradictoire puisque la justice suppose que la force cède le pas au droit. C'est justement la fonction du procès de nous faire passer d'une logique passionnelle de l'émotion à une logique raisonnable du droit. Le procès est alimenté par l'émotion mais il doit amener à la vertu. Penser à un droit sans la force, c'est penser à un droit impuissant mais la force sans le droit est titanique. Alain nous invite à faire un changement de perspective radical, qui correspond aussi