Le Dualisme De Baudelaire

duquel le projet des Âme fortes s’inscrit initialement, la cruauté, terme référant au sang, est « chose [si] naturelle » que « le crime, dont l’animal humain a puisé le goût dans le ventre de sa mère, est originairement naturel », selon le propos de Baudelaire[10]. Non seulement Firmin, Thérèse et Madame Numance ont, tour à tour et signe de l’humaine inhumanité, des « yeux de loup »[11], mais la ménagerie sociale révélée par le bestiaire gionien prouve que l’image du chien n’est qu’un leurre. La vraie

l’espace. (1957) [1961] 17 dans son beau livre : Poésie et profondeur, écrit entre autres, deux études, l'une sur Baudelaire, l'autre sur Verlaine. Baudelaire est mis en relief, précisément parce que, dit-il, son œuvre « nous concerne ». D'une étude à l'autre, la différence de ton est grande. Verlaine ne reçoit pas l'adhésion phénoménologique totale, à la différence de Baudelaire. Et c'est toujours ainsi ; dans certaines lectures qui vont à fond de sympathie, dans l'expression même nous sommes

sans cesse, idéal ascétique = se débarrasser du désir : conflit psychique réglé , se confier à une puissance supérieure 4) apho 140: lutter contre l’épuisement général de son vouloir vivre, propre des gens qui s’ennuient (cf Baudelaire) => discipline remède à l’apathie 5) se donner une guerre, possibilité d’en découdre avec quelque chose => possibilité de réussir 6) apho 142: produit nouvelle sorte de jouissance qui articule religion

CHARLES BAUDELAIRE S ALON DE 1845 Collections Litteratura.com CHARLES BAUDELAIRE S ALON DE 1845 Publié pour la première fois en avril 1845 sous le nom de Baudelaire-Dufäys Collections Litteratura.com Salon de 1845 I QUELQUES MOTS D’INTRODUCTION N ous pouvons dire au moins avec autant de justesse qu’un écrivain bien connu à propos de ses petits livres: ce que nous disons, les journaux n’oseraient l’imprimer. Nous serons donc bien cruels et bien insolents

Godot), mais aussi lien vertical de filiation : Clov est le double comme fils adoptif et martyrisé de Hamm, Nagg est le double comme père renié et martyrisé du même Hamm. Selon une tradition cartésienne et française, Hamm et Clov font signe vers un dualisme reconnaissable : Hamm (l’âme) commande Clov (le corps). Plus concrètement, l’onomastique anglaise souligne le jeu de dualité : Hamm et Clov, c’est peut-être le cabotin (sens dérivé de Ham en anglais), flanqué de son clown ; c’est peut-être le jambon

rejoint celle du goût. Avoir du « goût », c’est pouvoir reconnaître ce qui présente une qualité esthétique en ne suivant ni les conventions ni les modes. Or les plus grandes œuvres d’art sont souvent difficiles d’accès, la beauté est « bizarre » selon Baudelaire. Le beau est souvent perturbant, et l’art, lorsqu’il relève du génie, est toujours « subversif » (qui bouscule, qui dérange). Sujets de dissertation L’œuvre d’art est-elle nécessairement belle ? L’artiste doit-il chercher à plaire ? L’art

L'un de ses objets d'étude de prédilection est la tragédie attique. Son hypothèse, dans son premier livre La naissance de la tragédie, est de dire que la tragédie, ce qui constitue le nerf, l'essence, est la rencontre, le dualisme et la synthèse de l'apollinisme et du dionysisme. Apollon et Dionysos sont deux divinités, deux dieux, deux figures mythologiques de la religion grecque. Mais ce sont en vérité plus que des divinités : ce sont des énergies d'art, des impulsions ou

cycle ont t accueillis par des universitgs canadiennes et un de troisihe cycle le fut a ltUniversit6de Strasbourg en France. Les critiques abordent soit un seul thsme - la solitude (Paul Savoie'), l'espace (Jean-Noel pontbriand2) Baudelaire - ou plusieurs themes - les influences de (Roland , Laferri5re3) la d6possession1 1' appartenance, etc . (Richard GiguSre4). Par ailleurs, la these de doctorat de Fran~ois Des Roches, L'emression poeticrue de Saint-Denislsicl

être,  comme le dit Baudelaire, délivré des liens de la  pesanteur  et  à  goûter  la  volupté des  lieux  hauts.  (il se lève  et  se  met  face  à  la  fenêtre, lui  tournant le  dos)  Si  au  moins je croyais, comme tous ces lâches, en l’immortalité de l’âme,  j’aurais  la  consolation de me  dire  qu’une  fois mort je  ne  serai  qu’esprit, enfin, libéré de ce  fardeau qu’est le corps. Me détacher du sol, déployer mes ailes et voler, tel l‘albatros…    ELLE  … de Baudelaire. Vos ailes de géant vous empêchent­elles de marcher 

symboles du regard indirect, faussé, subverti, que sont les lunettes et le miroir. Giglio établit lui-même l'opposition entre les deux types de vision, ainsi que leur relation avec le merveilleux. Lorsque Celionati lui déclare qu'il souffre d'un «dualisme chronique», Giglio refuse cette expression comme «allégorique», et définit ainsi son état : «Je souffre d'une ophtalmie, pour avoir trop tôt porté des lunettes». Regarder au travers de lunettes fait découvrir un autre monde et fausse la vision normale