Le Décadentisme

adjectifs préférés) : de la poésie à tonalité élégiaque… De sorte que ce serait évidemment se méprendre que de le réduire à n’être que le chantre de l’Esprit nouveau. Si l’on peut aisément opposer son ardeur aux poses languides du symbolisme et du décadentisme, il ne faut oublier à quel point,, il eut aussi le goût des livres anciens, des raretés lexicales . Il s’est fait une culture à soi où les anciens contes et les romans de chevalerie tiennent davantage de place que ses contemporains. Conclusion

temps du Parnasse avant que l’excès de son formalisme ne l’en éloigne, cette même aspiration au Beau idéal explique les affinités de sa poésie avec l’esthétique classique ; enfin, son pessimisme radical et son dandysme en font un précurseur du « décadentisme ». Sa conscience aigüe du tragique de la vie trouve son aliment dans une violente opposition à son époque. Son "spleen" vient de sa situation de poète confronté à la médiocrité d'une société dominée par l'argent et une "morale de comptoir" hypocrite

1913-14 semble être le seuil d'une nouvelle étape dans l'histoire littéraire française. Tous les mouvements et les écoles de la fin du dix-neuvième siècle viennent s'y éteindre: nous pensons au naturalisme(le roman) au symbolisme (poésie), au décadentisme comme mouvement de pensée et mode esthétique. Cette période d'avant 1913 et qu'on a nommée un peu par nostalgie la Belle Epoque n'en est que la préparation, l'interstice historique qui clôt l'étendue de la mentalité décadentiste et révèle le bourgeonnement

hésite entre le roman (avec intrigues et rebondissements), et l’exposé didactique. Ce qui suscite l’incompréhension et la froideur du public. 3.1.2 L’horizon culturel -L'œuvre de Villers se situe dans la continuité d’un courant de pensée nommé le “décadentisme”. Ce terme renvoie à la crainte du déclin de civilisations, lié à la déliquescence des valeurs morales, et à l'épuisement de la foi religieuse face à une science qui a réponse à tout. L’homme de la fin du 19ème siècle éprouve un sentiment de grande

mythémique, souvent explicite, entre Orphée et Dionysos/ Zagreus/Iacchos. Consulter également la partie consacrée à Gilbert Durand par Jean-Yves Tadié dans La critique littéraire au XXe siècle (pp. 119-124), lextrait de larticle « Les mythèmes du décadentisme » de Gilbert Durand (voir dossier). Consulter également le Dictionnaire des mythes littéraires de Pierre Brunel. En vue de lexamen : 1. Identifiez les mythes qui sactualisent dans les romans Mémoires dHadrien de Marguerite Yourcenar, Lorsque

très loin le plus souvent cité. Mais, même si certains textes, empreints d'un sentimentalisme facile et d'une mélancolie au goût du jour, étaient encore très engoncés dans les modes littéraires du temps, voire directement issus du symbolisme ou du décadentisme, nombre d'entre eux présentent cependant l'intérêt d'établir un premier bilan du vaste horizon culturel dans lequel s'inscrivait le jeune écrivain, et qui dépassait largement ce cadre étroit. Le livre fut jugé sévèrement par la critique. Il

de l'Isle‑Adam. Le théâtre : Pélléas et Mélisande de Maurice Maeterlinck. Ubu Roi d'Alfred Jarry. La poésie: Les Complaintes de Jules Laforgue. Poésies de Stéphane Mallarmé. Une Saison en enfer, les Illuminations d'Arthur Rimbaud LE DECADENTISME Courant d'idées, qui naît à la fin du XIXe siècle, le mouvement décadent traduit une crise de confiance parfois désespérée. Il exprime surtout la volonté d'essayer d'autres voies que celle du réalisme, cherchant à stimuler la sensibilité et

vraiment tonique. D’où un certain nombre de questions : La satire et le comique sont-ils nécessairement émancipateurs ? La définition bergsonienne du comique : « du mécanique plaqué sur le vivant » ne va pas dans ce sens. Pourquoi le choix motivé du décadentisme n’est-il pas compensé par l’ouverture sur un autre modèle littéraire ? L’obsession chez Jacques d’être « moderne » n’est pas sérieusement étayée, et il est clair qu’à travers les séquences où apparaît le docteur Lajoie Queneau règle encore des

intellectuelle, qui s'était quelque peu relâché durant la guerre : Andreï Jdanov est chargé d'une offensive - dite du « jdanovisme artistique » - contre toute création de l'esprit qui dérogerait à la ligne du Parti et dénoterait une influence du « décadentisme occidental ». Dans le domaine de la biologie, l'influence du pseudo-scientifique Lyssenko est plus forte que jamais347. Entre 1945 et 1949, des régimes communistes sont mis en place dans l'ensemble des pays d'Europe de l'Est et d'Europe centrale

dossier n'est pas encore clos. Il est intéressant de savoir que le fantastique revient aux périodes difficiles de l'histoire, "aux périodes de décadence et de transition" comme l'exprimait Nodier. La fin du XIXe siècle est marquée justement par le décadentisme, et c'est aussi une période de bouleversement d'idées. C'est à ce moment que Marcel Schwob entre dans le champ de la littérature française, à peine sorti de ses années d'université et encore pris dans ses lectures interminables. Si justement