Le Facteur Humain Christophe Dejours

d'activités : 1 Supervision des soins réalisés par l'équipe en charge : évaluation des pratiques, qualité, suppléance éventuelle, 2 Administration et gestion relatives à l'activité en charge au sein de l'unité fonctionnelle, 3 Gestion des ressources humaines, formation des collaborateurs, encadrement des stages, 4 Gestion des relations extérieures, amont, aval, prestataires, 5 Gestion du budget (délégué) de services, 6 Relation, information, éducation avec les patients, les familles et les autres professionnels

une experte en la matière dont le nom est Francine Bourdages. Nous avons appris que la plupart des cas de prostitution est dû à une mauvaise relation familiale engendrée par une tension parents-enfants. La prostitution est également un moyen de déjouer le contrôle parentale et de se trouver une nouvelle appartenance, au départ chaleureuse, mais par la suite malsaine. Ainsi, les personnes qui s’adonnent à la prostitution vivent une vie généralement malheureuse et indigne, car une certaine honte les

ORGANISATION Historiquement, le travail était considéré comme un instrument de torture à la différence des loisirs intellectuels, apanage des hommes libres. Après la seconde guerre mondiale, cette vision change, l’approche du travail est plus humaine dans les pays occidentaux. L’individu pouvait se projeter dans une réalisation identitaire pour grimper dans l’échelle sociale grâce à ses efforts et sa persévérance. Actuellement, le travail amène le retour de la souffrance, une prise de conscience

d'objectivation, une interprétation que l'auteur récuse. Un second courant admet qu'il y a eu une dégradation des conditions de travail, mais qui serait d'abord due à l'augmentation des risques psychologiques. Selon Askenazy, le succès des travaux de Christophe Dejours ou de Marie-France Hirigoyen atteste de l'importance prise aujourd'hui par ce genre d'interprétations. Or, outre que le « tout psychologique » oublie que les pénibilités physiques sont encore bel et bien présentes, il incite à traduire des problèmes

place du harcèlement : groupes de travail sous pression, désorganisation, mauvaise définition des rôles, manque de reconnaissance... Les nouvelles formes de travail visant à améliorer les performances de l'entreprise en laissant de côté les éléments humains sont génératrices de stress et créent ainsi des conditions favorables à l'expression de la perversité. De plus, l'entreprise peut elle-même devenir un système pervers, prête à détruire les individus pour atteindre ses objectifs. Une entreprise peut

de dualisation quand les problèmes de chômage, de précarité, de pauvreté se superposent dans les mêmes groupes et se renforcent mutuellement, créant ainsi de véritables ensembles sociaux. Pour le dire simplement, on peut cerner toute une série de facteurs dont l'addition fait passer de l'autre côté, du côté de l'exclusion. Source : François Dubet, "Inclus/exclus : une opposition pertinente ?", In Cahiers français n°314, mai-juin 2003. DOCUMENT 3 Pourquoi les gens se mobilisent-ils dans leur

nombreux travaux scientifiques en psychologie du travail a à travers différents courants : La clinique de l’activité Yves Clot : l’idée de collectif serait le chaînon manquant pour un travail soutenable. La psycho-dynamique du travail de Christophe Dejours : il considère que le harcèlement est accéléré par la solitude, l’affaissement des collectifs de travail et la déstructuration des solidarités causés par de nouvelles formes d’organisation ; il faut, pour le travailleur, faire face aux

nouvelles technologies. A la fin, il y a une accumulation de fatigue et on arrive à des cas de suicides, même si les personnes concernées avaient peut-être d’autres problèmes personnels." "Tout ce qui modifie l'organisation du travail peut être un facteur de stress pour le salarié. La privatisation de France Télécom a donc évidement accrue l'anxiété des employés. Néanmoins, tout le monde ne réagit pas de la même façon et un suicide est toujours imprévisible", explique Françoise Pelletier, avocat spécialisée

aucun intérêt à ce que leurs esclaves soient malades ou meurent, puisqu’ils les avaient achetés. D’ailleurs, le terme de DRH (Directeur des Ressources Humaines), qui a remplacé l’ancien terme, plus huamin, de Directeur ou Chef du personnel, est un indicateur très clair de l’idée dans laquelle le personnel n’est plus considéré sous le rapport humain, mais sous celui de ressources utilisables et jetables, tout comme les ressources techniques, les bâtiments, les fournitures ou les matières premières…

le travail qu’on entre en relation avec l’autre, qu’on crée du lien. Mais le travail libérateur peut devenir aliénateur. Comme l’explique Christophe DEJOURS, le travail « s’inscrit comme médiateur dans la construction de l’identité et de la santé » mais il peut également « contribuer à désorganiser l’identité, voire à la détruire et il devient alors un facteur pathogène de grande puissance. » On peut donc passer du travail « processus désirant » au travail « processus déstructurant ». Et le plaisir