Le Festin De Babette

Le Festin de Babette Histoire : Remarques : * Le fait de prendre le temps pour manger recrée une communauté dans ce petit village. * Rapport entre plaisir et morale : il est assez évident que le choix par l’auteur et le réalisateur s’inscrit dans le contexte de la société, très religieuse, protestante fermée, sectaire, avec un rapport à la question du plaisir qui est très moralisateur. Le plaisir relève de l’interdit. Le plaisir amoureux, les deux sœurs doivent refuser d’épouser un

Peut-être aurait-elle été plus heureuse avec un amant imparfait qu'en vieillissant solitaire ! La dernière lecture d'Alain Finkielkraut , Le Festin de Babette, un conte de Karen Blixen, se termine sur une note optimiste. Babette, servante communarde exilée dans une Norvège austère, y dépense tous ses gains à la loterie pour offrir à ses amis un somptueux festin alliant diversité et raffinement. Et le miracle se produit! L'art culinaire, «superbement inutile» réintroduit le divin dans la triviale

n’est pas réduit à la production de fictions, mais s’impose par l’inépuisabilité de ses discours sur le monde. Ainsi, ‘Un coeur intelligent’, véritable bibliothèque idéale non exhaustive du philosophe, interprète-t-il le réel à travers ‘Le Festin de Babette’ de Karen Blixen, ‘Tout passe’ de Vassili Grossman ou encore ‘Lord Jim’ de Conrad. Autant d’oeuvres porteuses de vérités essentielles capables de suppléer la faculté de juger.Pour exemple, la ‘Plaisanterie’ de Kundera permettant de distinguer

en français sous le titre Nouveaux contes d'hiver), puis en 1958, elle publie Anecdotes du destin, recueil de nouvelles, dont le Festin de Babette, parues précédemment dans des magazines américains. L'adaptation cinématographique de la Ferme Africaine (1985) sous le titre « Out of Africa », par Sydney Pollack, avec Robert Redford et Meryl Streep et du Festin de Babette (1987) par Gabriel Axel, a renouvelé l'intérêt pour l'œuvre de l'écrivain danois. Le rôle de cette femme qui a vécu plus de quinze

gourmandise, recueillies par Marie ROUANET, ed. Albin Michel Jeunesse, 1998 (de très belles illustrations de D. CORBASSON).   BALZAC (de) H., Illusions perdues (2ème partie : temple de la faim et de la misère des étudiants).   BLIXEN K., *Le Dîner de Babette.   BOILEAU N., *Le Repas ridicule.   BRILLAT-SAVARIN, *Aphorismes du professeur.   BRISVILLE J.-C., *Le Souper.   CENDRARS B., En Voyage, « Menus exotiques ».   CHATELET N., Histoires de bouches (recueil de nouvelles).   COLETTE, *Prisons

à autrui. Dans le film Le Festin de Babette : chacun des membres de la communauté s'interdit de commenter le repas mais ce dîner délie les langues, alors qu’ils ne parlaient que très peu pendant les repas. Chacun y va de son histoire et une vieille croyante répète les larmes aux yeux "aimez-vous les uns les autres". Le festin effraie d’abord ces croyants austères mais ensuite les métamorphosent en une communauté aux allures beaucoup plus fraternelle et joyeuse. Babette, la cuisinière qui leur semble

attendus, nous demandons alors l'anorexique sauvée par le cuisinier : les papilles de la fantomatique Camille se réveillent au contact des bouillons et autres concoctions savoureuses du chef Franck. Le rustre roturier Lestafier se change en Babette pour un festin de réconciliation entre son noble ami et sa famille à particule. Malgré le fort dosage estampillé "Arlequin", l'alchimie réussit. Le roman déroule ses scènes dans un ordre sans surprise jusqu'à l'« happy end », le turning point ou retournement

adaptations cinématographiques des nouvelles On peut citer, en guise d’exemples, les films suivants : – Une partie de campagne de J. Renoir (1936) – La Maison Tellier de M. Ophuls (1952) – L’Ami retrouvé de J. Schatzberg, d’après Fred Uhlman – Le Festin de Babette de G. Axel, d’après Karen Blixen – L’Accompagnatrice de C. Miller, d’après Nina Berberova Bibliographie • Les nouvelles – Boccace, Le Décaméron (1350-1355) – Nicolas de Troyes, Parangon des nouvelles nouvelles (1535) – Marguerite de Navarre

toute quiétude. L'un des écueils du repas est donc qu'il peut être le masque culturel derrière lequel se cachent la convoitise et l'orgueil. L'excès de cérémonie (i.e. de culture) est donc le signe d'une volonté de paraître indéniable. 2. L'écueil du festin. Cela est si vrai que les véritables amis sont généralement reçus "à la bonne franquette". C'est pourquoi le philanthrope Timon s'adresse ainsi à ses amis : "Voyons, mes chers seigneurs, le protocole n'est fait que pour donner du lustre à des actes

sexualité FILMOGRAPHIE A.HITCHCOCK Vertigo 1958 P.P PASOLINI Théorème 1968 F. RTUFFAUT L’enfant sauvage 1970 M. FERRERI La grande bouffe 1973 N. OSHIMA L’empire des sens 1976 T. GILLIAM Brazil 1985 D. LYNCH Blue velvet 1986 G. AXEL Le festin de Babette 1987 D. FINCHER Fight club 1999 S. KUBRICK Eyes wide shut 1999 S. DALDRY Billy Elliot 2000 A. LEE Le secret de Brokeback Moutain 2005 S. PENN Into the wild 2007 L. VON TRIER Antichrist 2009 S. WATEL Le baiser de la lune 2009