Le Gouvernement Révolutionnaire 1793

sans constitution : l'article 16 de la DDHC énonce les composantes d'une constitution : « toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs n'est pas déterminée, n'a point de constitution ». Les révolutionnaires disent qu'une constitution doit être rédigée, et elle doit émaner de la Nation. En suivant cette logique, la France de l'Ancien Régime n'avait pas de constitution. Le 20 juin 1789, serment du Jeu de Paume ; le 9 juillet, l'Assemblée devient constituante

roi refuse. Le 10 août 1792, les révolutionnaires parisiens répliquent par une insurrection, qui provoque le renversement de la monarchie. Louis XVI est emprisonné. C.  La République jacobine 1792-1794 Louis XVI est emprisonné, jugé puis guillotiné le 21 janvier 1793. Deux tendances politiques s'affrontent à la Convention : les Girondins, à droite, et Les Montagnards, à gauche. Les sans-culottes obligent la Convention à expulser les Girondins le 2 juin 1793. La République, dirigée par les

un autre régime. La seconde Constitution est votée le 24 juin 1793, c’est la première Constitution républicaine, mais elle sera immédiatement suspendue car le pays est en guerre et le gouvernement est déclaré révolutionnaire (suspension des constitutions) ; cette Constitution ne sera jamais appliquée car le gouvernement révolutionnaire est renversé et que ceux qui renversent ce gouvernement, au lieu de revenir à la Constitution de 1793, en écrivent une autre, celle du 22 aout 1795 (5 fructidor de

attentes des états généraux. Début de la révolution : Le 17 Juin 1789, les communes décident de se constituer en assemblée nationale. L’absolutisme s’arrête  fin de la monarchie absolue Le 9 Juillet 1789  L’assemblée nationale va changer la forme du gouvernement, le roi fait de la provocation  Colère des représentants des 3 ordres. Le 14 Juillet 1789  Prise de la Bastille  Le roi fait le serment d’allégeance (et donc prête fidélité à la Nation. Le roi s’enfuira et sera arrêté à Varennes & cherchera

Montesquieu au XVIIIe siècle, s’analyse comme un principe général d’organisation politique visant au partage du pouvoir entre plusieurs organes afin d’assurer un équilibre. C’est-à-dire une balance des pouvoirs propres à assurer la stabilité des gouvernements et la liberté des gouvernés. Il en est résulté deux conceptions : celle de la séparation « stricte » (les pouvoirs sont séparés et indépendants) et celle de la séparation « souple » (les pouvoirs sont séparés mais interdépendants). Ce principe

elle-même. Deux tendances. -tendance modérée, plutôt réformiste, qui ne demande pas l’abolition de la monarchie, mais des réforme importantes, rationalisation du régime monarchique et fin de l’arbitraire. -tendance radicale, fondamentalement révolutionnaire, représenté par Rousseau. Idée du contrat social, selon laquelle pour former une société politique, les individus se mettent d’accord entre eux par un contrat où ils renoncent à leurs droit naturel pour se soumettre à ce que Rousseau appelle « la

la DDHC) et à la suite de nombreux événements constitutifs de la révolution française un climat de méfiance à l’égard du roi s’installe. C’est dans ce contexte que s’inscrit cet extrait de la déclaration du 15 juillet 1791 d’Antoine Barnave (1761-1793), homme politique ayant brièvement été à la présidence de l’Assemblée nationale constituante et y ayant joué un rôle central. Il fit aussi parti des hommes chargés de ramener la famille royale après sa fuite, moment durant lequel il a eu l’occasion

Montagnards obtiennent la condamnation de Louis XVI qui est guillotiné le 21 janvier 1793. Sur le plan extérieur, cette exécution provoque une coalition des monarchies européennes contre la France. Sur le plan intérieur, les rébellions (royalistes et fédéralistes) se multiplient. B) Le gouvernement révolutionnaire et la Terreur Pour sauver la République, la Convention instaure un gouvernement révolutionnaire. Elle remet le pouvoir au Comité de Salut public, dirigé par Robespierre et les Montagnards

prérévolutionnaire aux 1750’s, à la suite de la publication en 1748 par Montesquieu de De l’esprit des lois. La Révolution ne s’arrête pas en 1789, Déjà Louis XVI reste au pouvoir jusqu’en 1792 et ne sera guillotiné que le 21 janvier 1793. Pour les historiens, la période révolutionnaire court jusqu’en 1799 et le coup d’Etat de Napoléon Bonaparte. Ce dernier proclame que la Révolution est finie, sachant qu’en 1799, il se présente comme le sauveur de la Révolution, il déclare qu’il va consolider les acquis de

séparer avant de donner une constitution à la France. C'est le serment du Jeu de Paume. Le 27 juin, Le Roi demande aux représentants de la noblesse et du clergé de rejoindre ceux du Tiers Etat. Et le 9 juillet 1789 l'Assemblée fait son premier acte révolutionnaire en se proclamant Assemblée constituante. Cela veut dire que la monarchie absolue n'existe plus et le Roi commence à rassembler ses troupes autour de Paris.   5. Juillet 1789 : La Révolution populaire.   La Révolution populaire se