Le Guépard De Lampedusa

dame de pique } de A. Pouchkine Le nez de N. Gogol Anna Karenine de L. Tolstoï Premier amour d’I. Tourgueniev La mère } Enfance } de M. Gorki 4° LITTERATURE ITALIENNE Le chevalier inexistant } Le vicomte pourfendu }de I. Calvino Le guépard de G.T.di Lampedusa Le K de D. Buzzati Si c'est un homme de P. Levi La solitude des nombres premiers de Paulo Giordano D'acier de Silvia Avallone 5° LITTERATURE ESPAGNOLE ET SUD-AMERICAINE Le Siècle des Lumières d'A. Carpentier Don Quichotte de M. de Cervantes

écrit par Aymard du Chatenet et Caroline Guillot est un témoignage qui a pour titre « Goscinny:faire rire quel métier! » l idée principale de cet extrait est que le rire unit dans la complicité; le roman de Giueseppe Tomasi Di Lampedusa qui s'intitule « Le Guépard » a pour idée principale que le rire peut séduire; l'essai de Luc Brabandère « Petites philosophies des histoires drôles » a pour idée que le rire peut être reconnu par la collectivité ; enfin l'affiche « Le Corniaud » qui a quand a

de s'inspirer du livre tout en revendiquant le droit de le modifier. C'est ce que fait par exemple, René Clément avec "L'assommoir" d'Emile Zola, quand il filme l'un des personnages principaux, Gervaise (1955) ou Luchino Visconti adaptant Le Guépard de Lampedusa. Le résultat de l'adaptation libre est incertain. Elle est capable du meilleur comme du pire, car en revendiquant le droit de ne pas être fidèle, le cinéaste retrouve son univers : la liberté de créer des images originales. Il renouvelle le

éclipsé l’autre choix d’œuvre, tout aussi surprenant. Après les duos Kafka/Welles (Le Procès, programme 2005-2006) et Laclos/Frears (Les Liaisons dangereuses, programme 2008-2009), et alors que Le Guépard de Visconti n’avait pas eu les honneurs du programme 2007-2008 (parallèlement à celui de Lampedusa), les élèves de Terminale L seront invités lors des deux prochaines années à plancher sur Tous les matins du monde, un roman de Pascal Quignard, et un film d’Alain Corneau (1991). 
On imagine aisément

Egalement dans les scènes classiques, la rencontre est souvent « appuyée » par le regard des témoins de la scène. Le « couple » est admiré de tous, la jeune femme est idéalisée, on la voit comme la femme parfaite. On retrouve cela dans Le Guépard de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, où lorsque Angélique apparaît c’est comme si le temps s’arrêtait, les yeux ne sont tournés que vers elle. Mais est-ce que cela est vraiment nécessaire ? A-t-on réellement besoin que des témoins « confirment » que la femme est belle 

Pantagruel – Rabelais 88. Retour à Brideshead – Waugh 89. La fin d’une liaison – Greene 90. Howard End – Forster 91. La conspiration des ténèbres – Roszak 92. L’appel de la forêt – London 93. La promesse de l’aube – Gary 94. Germinal – Zola 95. Le guépard – Lampedusa 96. L’île au trésor – Stevenson 97. Bonjour tristesse – Sagan 98. Le comte de Monte Cristo – Dumas 99. Le nom de la rose – Eco 100. La condition humaine – Malraux 1er : Citizen Kane, Orson Welles. 2e ex aequo : La Nuit du chasseur, Charles

conséquences plus ou moins graves. Les témoignages, souvenirs, œuvres qui traversent les temps ne témoignent pas de l’histoire ni de leur véracité, ce sont simplement des documents intéressants pour l’historien. C’est ainsi notamment que Tomasi di Lampedusa, auteur du Guépard également inspiré par Walter Benjamin ne pourra écrire l’histoire du déclin de l’aristocratie en Sicile, après le débarquement de Garibaldi en mai 1860, qu’après avoir pris connaissance de l’histoire point par point, jusqu’à sa fin exacte

il est tout d’abord impossible à obtenir. Puis, nous devons nous forger des souvenirs et ne pas rester dans une stabilité des choses. Le monde est fait pour tourner, nous devons juste suivre son mouvement et vivre notre destinée. Dans « Le Guépard » de Lampedusa, Don Fabrizio, sur son lit de mort, s’aperçoit qu’il a gâché sa vie car il est resté passif comme tous les aristocrates de son époque face à la Révolution.

A la fin du Guépard de Luchino Visconti, au cours de la séquence du bal, le Prince Salina s’isole dans la bibliothèque. Ce passage est extrêmement important : il est celui où le Prince prend conscience de son vieillissement. Et puisque Visconti a choisi d’arrêter son film avec l’épisode du bal, il faut que ce vieillissement s’accélère jusqu’au moment où le Prince s’agenouillera devant la camarde. C’est donc un moment d’une grande densité émotionnelle puisque c’est lui qui met en mouvement ce processus

importante dans une relation amoureuse, quand on réussit à faire rire on se sent sur une même longueur d’onde et on se sent unit par un lien unique et fort. Un lien de complicité et de séduction. Giuseppe Tomasi Di Lampedusa montre le rôle de séduction qu’exerce le rire dans son roman Le Guépard, ainsi en assistant avec humour sur son histoire le personnage Tancredi essaye de courtisé la belle Angelica lors d’un repas auquel il a été convié. Il brise toutes les règles pour essayer de gagner le cœur de