Le Horla

et des angoisses dont ses dernières nouvelles comme La Peur, Lui ? et surtout Le Horla, témoignent douloureusement et spectaculairement. Dans Le Horla précisément, qui est le journal d'un homme obsédé par son double maléfique, la névrose de Maupassant devient la matière même d'un récit brûlant qui s'enfonce progressivement dans la folie. Incapable d'exorciser ce dédoublement, de tuer "l'autre" qui l'habite, "le horla", le narrateur se résigne à son propre suicide : "Il n'est pas mort... Alors...

* Miss Harriet (1884) * Un fou ? (1884) * Adieu ! (1884) * L’Héritage (1884) * Monsieur Parent (1885) * Lettre d'un fou (1885) * Bel-Ami (1885) * Contes du jour et de la nuit (1885) * Le Horla 1ère version (1885) (livre électronique) * Le Horla deuxième version (1887) * Mont-Oriol (1887) * Sur l’eau (1888) (livre électronique) * Pierre et Jean (1887/1888) (livre électronique) * Le Rosier de Madame Husson (1888) * Le Port (1889) * Fort comme

littérature française par ses six romans, dont Une Vie en 1883, Bel-Ami en 1885, Pierre et Jean en 1887-1888, mais surtout par ses nouvelles (plus de 300), parfois intitulées contes, comme Boule de Suif en 1880, les Contes de la bécasse en 1883 ou le Horla en 1887. Ces œuvres retiennent l’attention par leur force réaliste, la présence importante du fantastique et par le pessimisme qui s’en dégage le plus souvent mais aussi par la maîtrise stylistique. La carrière littéraire de Guy de Maupassant se limite

littérature française par ses six romans, dont Une Vie en 1883, Bel-Ami en 1885, Pierre et Jean en 1887-88, mais surtout par ses nouvelles (plus de 300), parfois intitulées contes, comme Boule de Suif en 1880, les Contes de la bécasse en 1883 ou le Horla en 1887. Ces œuvres retiennent l’attention par leur force réaliste, la présence importante du fantastique et par le pessimisme qui s’en dégage le plus souvent mais aussi par la maîtrise stylistique. La carrière littéraire de Guy de Maupassant se limite

figures de Style 1. figures fondées sur une ressemblance :  Métaphore et comparaison : Rapprochement de deux éléments entre lesquels est décelée une ressemblance. - Comparaison : avec un outil de comparaison « C’était comme la fin d’une éclipse » (le Horla , Maupassant) « Il lâcha lui-même un coup de feu en gambadant comme un poulain ». (Farce Normande, Maupassant.) - Métaphore : sans outil de comparaison « Il pleure dans mon cœur » (Verlaine, il pleure dans mon cœur) « Une niche de sons devenus inutiles

littérature française par ses six romans, dont Une vie en 1883, Bel-Ami en 1885, Pierre et Jean en 1887-88, mais surtout par ses nouvelles (plus de 300), (parfois intitulées contes), comme Boule de suif en 1880, les Contes de la bécasse en 1883 ou le Horla en 1887. Ces œuvres retiennent l’attention par leur force réaliste, la présence importante du fantastique et par le pessimisme qui s’en dégage le plus souvent mais aussi par la maîtrise stylistique. La carrière littéraire de Guy de Maupassant se limite

comportement des personnages, mais le registre fantastique marque fortement certaines œuvres lorsque l’irréel est présenté comme un réel possible en exploitant souvent le thème de la folie (Le Horla…). Parallèlement le registre dramatique l’emporte souvent avec la présence de la menace (la folie dans Le Horla, les angoisses devant la mort de Bel-Ami…) Ce regard pessimiste et angoissé sur les hommes et sur la vie, comme une vision souvent noire des rapports sociaux et personnels, permet même de parler

|temps de lui avouer la vérité. Celle-ci lui répond alors, désolée : | |journal : il sent autour de lui la présence d’un être invisible qu’il nomme |« Oh ! ma pauvre Mathilde ! Mais la mienne était fausse. Elle valait au plus | |le « Horla ». Au début lucide, il sombre peu à peu dans la folie en |cinq cents francs !... » | |cherchant à se délivrer de cette emprise. Dans les dernières lignes de la |L'ironie de l'histoire

Maupassant a marqué la littérature française par ses six romans, dont Une vie en 1883, Bel-Ami en 1885, Pierre et Jean en 1887-1888, et surtout par ses nouvelles (parfois intituléescontes) comme Boule de suif en 1880, les Contes de la bécasse (1883) ou Le Horla (1887). Ces œuvres retiennent l’attention par leur force réaliste, la présence importante du fantastique et par le pessimisme qui s’en dégage le plus souvent, mais aussi par la maîtrise stylistique. La carrière littéraire de Maupassant se limite à

comme niant le caractère fantastique – mais il est incapable de s’en soustraire. La peur le contrôle, l’a capté. Si on compare Sur l’eau au Horla, un autre récit de Maupassant publié en 1887, ce qui frappe – à côté de la forme du récit, bien évidemment, Le Horla a été rédigé sous forme de journal intime - est l’accès du lecteur au récit : Tandis que Le Horla est entièrement sillonné par l’apparente présence d’un être invisible, qui peut effectivement agir et qui suscite dès fois non seulement des