Le Héros Passif

CONDITION HUMAINE › ANDRÉ MALRAUX, LA CONDITION HUMAINE Annales corrigéesFrançais1re ES1re L1re SHors Académie2011 Mots-clés :sujet d'oral Document Dans le cadre de l'objet d'étude : « Le personnage de roman ». Quelle image du héros Malraux propose-t-il dans cet extrait ? Document Tchen, un communiste, très troublé par le meurtre qu'il a commis au nom de la révolution chinoise, vient chercher une aide morale auprès de Gisors, vénérable professeur marxiste. Une fois

connu jusque là. La lecture offre donc de nombreuses nouvelles horizons qui plaisent énormément. Mais toute cette soif d’aventure, de voyage, de découverte n’est rien si le lecteur ne peut pas s’identifier correctement au personnage principal ou héros de son roman. L’identification est une des bases du succès car elle est très demandée par les lecteurs. C’est pourquoi les auteurs travaillent en profondeur celui ou celle qui sera certainement l’une des clés de leur réussite. Il ne faut pas oublier

divers éléments, notamment le thème de l’œuvre, l’espace ou le temps dans lequel elle se situe mais aussi son réalisme. Néanmoins, on peut remarquer dans la proposition « un monde clos se construit devant moi » que le lecteur n’agit pas, il se retrouve passif face à une œuvre qui semble de dérouler de son propre gré. Ce changement d’univers peut alors provenir de ce gouffre entre la passivité du lecteur et l’activité de l’écrivain qui déploie un monde. Le lecteur ne ferait que recevoir, contrairement au

Lecture analytique Hernani de Victor Hugo I. UNE VOLONTÉ DE SE DÉFINIR ET DE VOIR CLAIR EN SOI La démarche introspective, à la première personne, passe par différents types de formulations qui permettent au héros de mieux cerner ce qu'il est. On pourra étudier les alternances de monologue et d'apparence de dialogue, l'alternance de récit et d'analyse que révèlent les modifications des temps. a) Monologue ou dialogue ? La longue tirade d'Hernani n'est interrompue par aucune réponse. Il

ensuite s’intéresser, dans un deuxième temps, à l’attente de la mort à laquelle se livre le personnage lorsque Cousine K, sa raison de vivre, est absente. Le personnage du roman de Cousine K de Yasmina Khadra est marginal, à la fois solitaire et passif. Dans l’extrait étudié, le caractère solitaire du personnage est mis en avant par son exil ou éloignement des autres, et par sa peur des autres qu’il associe à des créatures diaboliques venues de l’enfer. D’abord, le narrateur personnage est

catastrophe. Le personnage dessine la figure du migrant et ensuite celui du survivant d'une catastrophe inconnue. Le personnage est immobile, il regarde vers le bateau. C'est une figure de poupée tournée vers le passé , il reste stoïque. Il est inactif est passif. Il voit sont pays s'éloigner , celui de ses ancêtres et de ses morts, tandis que l'enfant dort : contraste entre les anciens ( les morts) et le nouveau né (nouveau). Cela lui crée son identité . On construit la figure de l'exile, l'emploi du possessif

Des héros mis en valeur. A. Les nombreux parallélismes. Ils se préparent, sont beaux, même rang social, exceptionnels -> Le jeu de regards concourt à ce parallélisme => ESTHÉTIQUE CLASSIQUE. B. L’isolation. Personnages forts (principaux) isolés pendant le bal. Ils ont la parole (murmure de louanges) C. L’entrée fracassante. Entrée sportive (saute par-dessus les chaises, il se fit assez grand bruit) {figure de Don Juan}. 2. Le poids de la fatalité. A. Héros passifs. À cause

  Evolution du héros à l’antihéros de l’Antiquité à nos jours PERIODE ANTIQUITE XVIIème XVIIIème XIXème XXème HEROS Personnage mi-homme, mi- dieu qui présente un idéal physique (beauté, force), moral (bravoure, courage) et social (roi, prince) Personnage humain qui présente des qualités physiques (élégance, beauté), morales (honnête homme) et sociales (noble) Personnage humain appartenant à la bourgeoisie (roman bourgeois). Personnage humain appartenant à la noblesse (roman libertin) Personnage

physiquement il est très imposant. Aussi, v.15 : « quadrupède », « échine », « museau »… Le lion est très décrit par les parties du corps qui lui permettent de vaincre, mais aussi par les parties fragiles, vulnérables. Au début de la fable le lion est passif, la petitesse du moucheron ne l’intimide pas : « excrément de la Terre » = mépris du lion qui se croit presque imbattable. Champs lexical de l’agressivité, la rage v.16, 22, 24, 28 «Irrité» vient du mot ire = colère des dieux chez les grecs

qu'il n'éprouve pas de sentiment de plusieurs façons. En premier lieu, par son absence de réaction face à la mort de sa mère. Mais aussi par sa façon de s'exprimer : il n'y a que des phrases déclaratives. Cela montre son manque de réaction. Il semble passif, monotone. Toutes les phrases se suivent, presque toujours sans connecteurs logiques, à part "ainsi" (l. 7), "en somme" (l. 12) ou "parce qu'" (l. 23). Ces courtes phares déclaratives et l'emploi du mot "Maman" pourraient lui donner l'air d'un enfant