Le Lac Lamartine Melancolie

laquelle le choix du comparant (phore) est soumis à la notion, exprimée ou sous-entendue, que l’on veut développer à propos du comparé (thème). Ex. : La parole est comme une rivière qui porte la vérité d’une âme vers l’autre, le silence est comme un lac qui la reflète et dans lequel tous les regards viennent se croiser (Lavelle). La comparaison est une image dans laquelle thème et phore sont exprimés (ce dernier par un syntagme) et syntaxiquement reliés par une marque de l’analogie : comme, tel,

second plan, qui se répètent ou sont habituelles, ainsi que pour les descriptions et les portraits. “ La succession des verbes d’action dans le récit peut jouer sur des raccourcis, des ellipses, des juxtapositions. Ex. : « Il voyagea. Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente […] Il revint. » (Flaubert, L’Éducation sentimentale, 1869) 3 Projet de vie 1 5 10 15 - Au 11 rue Simon-Crubellier, à Paris, s’élève un immeuble de trois étages. Là vit Percival Bartlebooth, un

temporels. Par moments, son passé l'irrite : «difficile de croire que j'aie jamais été con à ce point-là», dit-il. Puis, soudainement, on l’entend parler, d’une voix solide et assurée : il est tombé sur la description d'une idylle, dans une barque sur un lac un après-midi plein de soleil, avec une femme qu'il a cavalièrement laissée, le jour de ce dernier rendez-vous : «Nous dérivions parmi les roseaux et la barque s'est coincée. Comme ils se pliaient, avec un soupir, devant la proue (pause) je me suis

temporels. Par moments, son passé l'irrite : «difficile de croire que j'aie jamais été con à ce point-là», dit-il. Puis, soudainement, on l’entend parler, d’une voix solide et assurée : il est tombé sur la description d'une idylle, dans une barque sur un lac un après-midi plein de soleil, avec une femme qu'il a cavalièrement laissée, le jour de ce dernier rendez-vous : «Nous dérivions parmi les roseaux et la barque s'est coincée. Comme ils se pliaient, avec un soupir, devant la proue (pause) je me suis

du moi -l’évocation des éléments de la nature -l’expression de la souffrance du peuple. � Les principaux poètes romantiques Victor HUGO, Alphonse DE LAMARTINE, Alfred DE MUSSET, Alfred DE VIGNY, …. Fascicule de français première Page21 b- Le lyrisme personnel : étude de textes JE LIS ET JE M’EXERCE TEXTE 1 : Le vallon Lamartine est plein de souvenirs de Julie Charles (Elvire dans ses poèmes) qu’il a perdue. Le poète cherche la consolation auprès de la nature. Mon cœur, lassé de

électriques de Baudelaire. Un oiseau enveloppé de brumes, comme s'il rapportait des morceaux d'un nuage déchiré à coups de bec. Vous avez vos nerfs, madame. Moi, je n'en ai qu'un, mais il est de boeuf. Variété de femmes : il faut voir avec quelle mélancolie elle avale un pot de confitures. J'ai en horreur les histoires qui se passent quelque part. C'est sans doute pour cette raison que j'aime beaucoup les livres de voyages, étant si peu « calé » en géographie que les lieux qu'on me décrit sont pour

 sous le cerisier, joue aux dameschinoises en prenant le thé avec sa grand-mère. Elle prend une route auhasard, la suit pendant une heure, puis fait demi-tour. Elle mâchonne des brinsd’herbe, le vent balaie les mèches sur son front. Elle s’arrête au bord d’un lac,sous les peupliers. Cinq jours très calmes comme ça. Elle ne pense pas àl’avenir. Que faire, où s’inscrire ? Paul lui dit qu’elle a l’embarras du choix,maintenant qu’elle a son bac. Elle répond qu’elle a surtout le choix del’embarras. Tu vas bien faire quelque chose de ta vie

Pierrefitte. Promenade à pied d’Assat aux Eaux-Chaudes, le long du gave. Visite de l’église de Saint-Savin et contemplation du panorama depuis la terrasse du prieuré. Le soir, lecture de Candide. Cauterets. Promenade à cheval jusqu’au pont d’Espagne et le lac de Gaube. Flaubert regrette de ne pouvoir y rester la nuit, plutôt que de se contenter de manger des truites en se moquant des inscriptions figurant sur le Livre d’Or de l’auberge, dans lequel il n’écrira rien. Excursion de Luz-Saint-Sauveur à Gavarnie

n. 60 Catherine Dormal, op. cit.. 57 37 artistes et aux écrivains dont Jean-Baptiste Marino (1569-1625) qui est le premier à faire allusion à la tristesse de Satan. Le Diable est perçu comme une beauté déchue, un ange révolté empreint de mélancolie. Nous assistons à un phénomène de dédramatisation du personnage diabolique, se poursuivant tout au long du XVIIIe siècle, et qui va de pair avec une religion qui perd peu à peu de son importance et devient une institution parmi d’autres. Au XIXe

jusqu’alors à des recherches obstinées adroitement faites par des hommes qui disposaient et d’un grand pouvoir et d’une intelligence supérieure. Le soupçon réveillé dans le cœur du général fut presque justifié par le vague rappel d’un air délicieux de mélancolie, l’air de Fleuve du Tage, romance française dont souvent il avait entendu jouer le prélude dans un boudoir de Paris à la personne qu’il aimait, et dont cette religieuse venait alors de se servir pour exprimer, au milieu de la joie des triomphateurs