Le Libraire Antithese

raisonnements - le raisonnement linéaire : le texte comporte une seule thèse et se caractérise par une énumération d’arguments (d’abord, ensuite, enfin...). - le raisonnement dialectique : le texte présente au contraire deux thèses opposées (thèse / antithèse) ; c’est ce qui se produit par exemple dans le dialogue argumentatif. - le raisonnement déductif : il prend pour point de départ une loi pour en déduire une conclusion qui en découle logiquement et s’applique à un cas particulier (cf. syllogisme)

la censure). 2. Un statut social bien fragile : du danger de vivre de sa plume (emprisonnements arbitraires, rivalités même entre hommes de plume). 3. Une ironie mordante au service des propos de Figaro (hypocrisie de la censure ; antiphrase, antithèses et énumération ironique). ᕢ La revendication d’une société plus juste 1. Une prise de conscience menant à une révolte personnelle : révolte (indignation, émotion dans l’énonciation, ponctuation et didascalies). 2. Injustice de l’organisation

livre [...] livre [...] un livre [...] un livre ! C’était bien un livre ! [...] lire, lire, lire enfin, lire de nouveau» (pages 60-61). Ce livre est même personnifié, étant rapporté «sain et sauf» dans la chambre (page 62) où, par une significative antithèse, M. B.... se trouva «enfin seul, et cependant en cette précieuse compagnie» (page 63). La hardiesse du vol furtif est marquée par l’onomatopée «Hop !» (page 62), par les exclamations : «plus vite, plus vite, allons, allons !» (page 75). Soulignant

véhicules fonctionnent bien et donc de connaître tous les mécanismes de ces moteurs, etc... Donc, on fait confiance sur beaucoup de choses dans la vie; c'est comme cela que fonctionne la vie sociale. Non seulement sur la confiance, mais aussi sur son antithèse en quelque sorte : le mensonge (la possibilité du mensonge). La possibilité du mensonge est donc fondamentale (attention on ne dit pas que la vie sociale repose sur le mensonge). Imaginez une société dans laquelle le mensonge n’existe pas.

« L’œuvre poétique, romanesque et picturale de Victor Hugo se présente, quant à elle, comme une vaste antithèse formée par une ombre compacte (l’obscurité est ce fond de toutes choses qui n’autorise que la contemplation, puisqu’elle rend l’observation impossible) et par le rayon de lumière – antithèse où tiennent le mystère et l’espoir du monde[352]. » « L’inspiratrice par excellence, la Vénus noire, symbole de la nuit, du mal, de l’enfer, participe

lui avait jamais vu. CHAPITRE VII - LES AFFINITES ELECTIVES  Le Rouge et le Noir Elle osa aller jusque chez le libraire de Verrières, malgré son affreuse réputation de libéralisme. Là, elle choisit pour dix louis de livres qu'elle donna à ses fils. Mais ces livres étaient ceux qu'elle savait que Julien désirait. Elle exigea que là, dans la boutique du libraire, chacun des enfants écrivît son nom sur les livres qui lui étaient échus en partage. Pendant que Mme de Rênal était heureuse

Donnez-moi le bras, dit-elle enfin avec un accent de courage que Julien ne lui avait jamais vu. Elle osa aller jusque chez le libraire de Verrières, malgré son affreuse réputation de libéralisme. Là, elle choisit pour dix louis de livres qu’elle donna à ses fils. Mais ces livres étaient ceux qu’elle savait que Julien désirait. Elle exigea que là, dans la boutique du libraire, chacun des enfants écrivît son nom sur les livres qui lui étaient échus en partage. Pendant que Mme de Rênal était heureuse

ne lui avait jamais vu. CHAPITRE VII - LES AFFINITES ELECTIVES 39 Le Rouge et le Noir Elle osa aller jusque chez le libraire de Verrières, malgré son affreuse réputation de libéralisme. Là, elle choisit pour dix louis de livres qu'elle donna à ses fils. Mais ces livres étaient ceux qu'elle savait que Julien désirait. Elle exigea que là, dans la boutique du libraire, chacun des enfants écrivît son nom sur les livres qui lui étaient échus en partage. Pendant que Mme de Rênal était heureuse

Donnez-moi le bras, dit-elle enfin avec un accent de courage que Julien ne lui avait jamais vu. Elle osa aller jusque chez le libraire de Verrières, malgré son affreuse réputation de libéralisme. Là, elle choisit pour dix louis de livres qu’elle donna à ses fils. Mais ces livres étaient ceux qu’elle savait que Julien désirait. Elle exigea que là, dans la boutique du libraire, chacun des enfants écrivît son nom sur les livres qui lui étaient échus en partage. Pendant que Mme de Rênal était heureuse

seins débordent du nylon jaune fluo et sous la graisse, suinte l’humeur âcre. (…) Évitez-moi les chairs tièdes et tristes, les cris-blessures et les voix inutiles. » (M, 157-158) Difficile pour le lecteur de ne pas voir ici s’esquisser une antithèse femme blanche/femme noire, en dépit de l’absence concrète, dans le décor, de la seconde. Ici, dans l’hôtel-bunker des Occidentaux nantis, dans cette « forteresse » où « les blancs vont se régaler d’un peu d’Afrique en conserve » (M, 158) : des « maillots