Le Lion Le Loup Et Le Renard

Lecture Analytique n°1 « Les animaux malades de la peste » Jean De La Fontaine Introduction La Fable d’ouverture du livre VII présente la figure du Lion, emblématique de la royauté, et des animaux qui parlent comme des hommes tel est le principe du régit la fable. Cependant, ce détour fictif par le monde animal vise à révéler des vérités sur le monde et la société. La fable est une satyre de l’humain quand elle représente la société animale avec sa hiérarchie et ses pouvoirs. Sa portée politique

va succéder un épisode très court, « Le lion tînt conseil et dit » au vers 15, qui met en place la scène et les personnages qui vont intervenir. On retrouve un épisode long du vers 15 au vers 33 dans lequel le lion fait son discours. Il se décompose en deux parties : une entrée en matière assez grave où il dit que la peste est une punition du ciel, « Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune »Au vers 16 et 17, et de la confession du lion où il y a un changement de ton. Son discours

animaux malades de la peste, La Fontaine prête à l’animal les défauts et les qualités de l’homme qui reflètent la société. A la suite d’une malédiction divine, tous les animaux doivent se présenter devant le tribunal constitué d’un loup, d’un renard d’un lion et d’un âne. Le lion est le juge pour faire le bilan de leurs actions. LECTURE Nous verrons en quoi l’apologue permet ici une dénonciation efficace de la justice au XVIIème siècle. En premier lieu, nous nous intéresserons à la mise en scène de la

Introduction : ( chapeau ) Nous avons tous en tête des fables de La Fontaine apprises à l’école primaire : « La Cigale et la Fourmi », « Le Corbeau et le Renard », « La Grenouille qui se veut faire aussi grosse que le bœuf »…Mais, après quelques années d’oubli, en classe de première, les programmes les rappellent à notre souvenir : en effet, quel meilleur exemple de l’apologue que les Fables de La Fontaine ? Et pourtant, si Rousseau revivait de nos jours, il interdirait formellement à son Emile

TITRE MORALE La cigale et la fourmi Il faut prévoir Le lion et le rat On a souvent besoin d’un plus petit que soit La colombe et la fourmi On a souvent besoin d’un plus petit que soit Le loup et la cigogne Les méchants sont incapables de gratitude, que ceux qui les servent méditent la leçon... Le cerf et la vigne Ceux qui méprisent le refuge se font avoir L’âne et le chien Il faut s’entraider Le chêne et le roseau Ce n’est pas le plus costaud qui résiste, mais le plus main Le cochet, le chat

1 * Le titre du livre : Le Roman de Renard Le Roman de Renard est un recueil de récits médiévaux français ayant pour héros des animaux agissant comme des humains. Le personnage principal s’appelle Renard, c'est un animal alors connu sous le nom de « goupil ». Ce n'est pas un roman à proprement parler, mais un ensemble de récits de longueur variable et composés par différents auteurs * L’année d’écriture ou de publication : Le Roman de Renard a été écrit vers le XIIème et le XIIIème

La Peste Plan: I. Les caractéristiques du récit II. Les discours des personnages III. La leçon I. Les caractéristiques du récit a) Temps, lieu, personnages Le temps et le lieu sont toujours imprécis, avec cependant un lieu implicite: la cour du lion (˜Louis XIV). On note cependant des temps du passé: imparfait, passé simple. Au niveau des personnages, les animaux sont humanisés car ils parlent beaucoup et individualisés par leur discours. Nous sommes dans une société hiérarchisée (cour du roi

par la peste, qui est une maladie incurable. Elle crée chez les animaux un sentiment de détresse "Ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés" (v. 7) : le discours du Lion sera d’autant plus convaincant pour la Cour. 2. La réaction du pouvoir a. l’analyse démagogique de la crise Dans son discours, le Lion utilise le "nous" : "Je crois que le Ciel a permis pour nos pêchés cette infortune ; que le plus coupable de nous se sacrifie [...]" (v. 16-19), ce qui renvoie les fautes du premier

pour punir' : Dieu envoi un châtiment aux Hommes) et Ciel. Achéron connotation enfer, damnation, bcp de gens touché) - 'les tourterelles se fuyaient : symbole de l'amour' • Évocation nostalgique (imparfait), d'un tps normal sans peste mais où le loup mange la douce et innocente proie. Le souvenir annonce le présage qu'on sacrifiera encore l'innocent. b. Variété, diversité : • Versification (rimes embrassées et longueurs irrégulières), accélération • Alternance récit / discours : discours direct

Au total,il aura écrit douze livres de ces célèbres Fables, classés en trois recueils. Ce sont donc 240 fables qu’a écrit Jean de la Fontaine. Nombreuses sont les fables connu et reconnu encore aujourd’hui comme Le Corbeau et le Renard, Le Chêne et le Roseau ou Le Loup et l’Agneau. Il remet au goût du jour le genre de la Fable au 17ème siècle, en s’inspirant des Anciens, notamment d’Esope et de Phèdre. La forme de la fable correspond parfaitement l’idéal classique de brièveté, et du «plaire et instruire»