Le Matin Victor Hugo

« Ma vertu, c’est de t’aimer, mon corps, mon sang, mon cœur, ma vie, mon âme, sont employés à t’aimer. » Victor Hugo à Adèle Foucher : « Vendredi, 21 décembre 1821 Adèle, sais-tu quelle est l’insupportable idée que je veux fuir et qui revient sans cesse m’obséder depuis le dernier jour que je t’ai vue, depuis quatre jours ? Grand Dieu ! si notre mariage faisait jamais ton malheur !... Adèle, sais-tu quelle est ma jalousie ? En as-tu bien pesé, avant de songer à lier ta vie à la mienne, toutes les

Introduction La nature est utilisée comme source d'inspiration chez différents auteurs tel que Ronsard et Du Bellay au XVIème siècle, Jean Albany, Senghor au XXème siècle mais plus particulièrement avec des auteurs comme Victor Hugo et Lamartine. Chaque poète a différentes façons d'utiliser la nature et peut ainsi nous transmettre son émotion et ses opinions, car la Nature est un thème qui touche tout le monde mais de manière bien différente et unique en fonction du vécu de

Victor HUGO, Le dernier jour d’un condamné, Pocket, 1829, 88 pages L’Auteur : Victor HUGO est né en 1802 à Besançon. Poète précoce, il s’intéresse tout d’abord aux mathématiques et suit des études dans cette matière au lycée Louis le Grand à Paris mais s’en détourne rapidement pour épouser une carrière littéraire. Après avoir créé un journal à 17 ans avec ses frères, il publie ses premiers poèmes à 19 ans. Il éclot en 1827 avec la pièce de théâtreCromwell et crée la polémique avecHernani en s’émancipant

 Lise : J'avais douze ans ; elle en avait bien seize. Jeunes amours, si vite épanouies, Elle était grande, et, moi, j'étais petit. Vous êtes l'aube et le matin du coeur. Pour lui parler le soir plus à mon aise, Charmez l'enfant, extases inouïes ! Moi, j'attendais que sa mère sortît ; Et quand le soir vient avec la douleur, Puis je venais m'asseoir près de sa chaise

Cassandre, Pierre de Ronsard (XVIème Siècle) Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avait déclose Sa robe de pourpre au soleil, A point perdu cette vesprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vôtre pareil. Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place, Las, las ses beautés laissé choir ! Ô vraiment marâtre Nature, Puisqu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que votre âge fleuronne

personnages. Il y a également plusieurs poèmes de Victor Hugo, qui lui aussi, décrit les situations et les événements de façons remarquables. J'ai choisis d'ajouter le poème de Boris Vian, Le Déserteur, car cet acte était présent pendant la guerre, mais il était durement punis, souvent le déserteur était fusillé. Les fusillés, titre d'un poème de Victor Hugo, est présent dans cette anthologie, il suit le poème de Boris Vian. Pour finir, on retrouve un poème de Hugo, Bêtises de la guerre, qui résume parfaitement

Notre corpus se compose de deux textes appartenant au genre poétique et au mouvement littéraire du romantisme. Dans les deux poèmes, celui d'Alphonse de Lamartine intitulé « Le Lac »et celui de Victor Hugo, « A une jeune fille », l'expression personnelle des sentiments est liée à la nature. Nous nous interrogerons donc sur ce qui rapproche ces deux poèmes romantiques et sur les aspects qui, au contraire, les différencient. Dans un premier temps, nous relèverons les points communs de ces deux

http://membres.multimania.fr/marcmorand/les_Textes/premiere_technologique_2003.pdf Le destin peut frapper n'importe qui, n'importe quand, vous peut-être, dans un an, dans dix, demain. Ni Eluard, ni Ronsard, ni Hugo n'auraient pu prévoir que l'être le plus cher qu'ils possédaient leur serait ravi par la mort ! Face au deuil qui les a saisis, ils ont tous les trois fait le choix de se tourner vers l'écriture poétique comme remèdes aux maux de la vie. L'anthologie que je vous propose de lire maintenant

fort sales », « veineux », « poilus », «effrayamment écartés». Ici, nous avons une description d'un physique banale, commun et loin d'être héroïque. Ce qui caractérise parfaitement le portrait d'un antihéros. Ensuite, nous avons dans le texte de Victor Hugo, un personnage, Quasimodo, qui nous est présenté déformé. D'une part avec son visage: (lignes 1 et 2) «ce nez tétraèdre », «cette bouche en fer de cheval », « cette espèce de cyclope » (l.18) et « une énorme verrue ». Mais aussi au niveau de son

de très loin : elle est éternelle et ne vieillit jamais, contrairement à l’homme qui est éphémère. Ainsi, dans le Lac de Lamartine, l’éternité des éléments naturels souligne le pouvoir de permanence de cette même nature. Dans Le Soleil s'est couché, Hugo anticipe sa vieillesse et sa mort. Il est face à cette nature, représentée par le couché du soleil, qui contrairement à lui se renouvelle perpétuellement et échappe à sa mort. En un mot, la nature fournit un cadre privilégié à l’expérience et à l’expression