Le Meilleur Des Mondes

nous parait le plus adapté à nos besoins. Mais il est possible que ce ne soit pas le cas. Pour faire réfléchir le lecteur, les auteurs utilisent généralement des histoires à visée morale évoquant un monde éloigné, car ceux-ci sont généralement des mondes lointain et exotique ayant un certain attrait pour le lecteur. Ils permettent aussi à l’auteur de lui présenter un autre mode de vie, que ce soit sur le plan idéologique ou social. Au final, ce procéder permet au lecteur de réfléchir sur la réalité

leur est voué, car leur présence constituait une maladie « infectant le meilleur des mondes » (« la mousqueterie ôta du meilleur des mondes environ neuf à dix mille coquins qui en infectaient la surface » l.4-5). Cette appellation de « meilleur des mondes » est récurrente dans ce conte philosophique puisqu’il s’organise autour d’une déclaration faite par le personnage éponyme : « Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ». Dans ce paragraphe, la guerre est perçue comme un jeu puisque les estimations

Candide est un jeune garçon vivant au château du baron de Thunder-ten-tronckh. Il a pour maître Pangloss qui professe, à l'instar de Leibniz, que l'on vit dans le meilleur des mondes possibles. Cependant Candide est chassé de ce meilleur des mondes possibles. Candide découvre alors le monde et passe de déconvenues en déconvenues. Enrôlé de force dans les troupes bulgares, il assiste à la boucherie de la guerre. Il s'enfuit, est recueilli par Jacques l'anabaptiste. Il retrouve Pangloss, atteint de

béat.Le Baron, en apprenant les sentiments que Candide nourrit pour sa fille, le chasse de ses terres. Ainsi va commencer une suite interminable de malheurs qui infirmeront définitivement la devise de Pangloss (« tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles »), menant Candide de Westphalie en Hollande, puis à Lisbonne où il survivra au tremblement de terre de 1755, et de là aux Amériques, au merveilleux pays d’Eldorado, au Surinam, à Venise et enfin à Constantinople. Candide retrouvera

Candide: Chapitre 3 Présentation: Comme beaucoup de philosophe du XVIIIe siècle, Voltaire est un écrivain engagé. Candide = conte philosophique dont la principale critique est "tout est bien dans le meilleur des mondes". Ici il prend l'exemple de la guerre. Problématique: Comment Voltaire en présentant le spectacle de la guerre de façon positive arrive-t-il à faire une critique virulente? I- L'éloge de la guerre 1) Vu de loin selon un point de vue omniscient, l'armé et la guerre sont

mieux qu’il a pus, donc ce qu’il y avait de mieux à faire. Parmi tous ces mondes possibles qu’il pouvait imaginer, et avec son choix souverain : il a crée le meilleur de mondes possibles. Car si de plus l’homme et le monde seraient parfait il n’y aurait pas eu se détachement, cette sortie du sein de dieu mais une fusion. Dieu frappe donc toute les créations d’un signe négatifs pour pouvoir s’en détacher. Le meilleur des mondes possibles n’est pas imparfait mais c’est le moins imparfait possible. Théorie

mal. 3) Des personnages types Le conte Candide est un apologue où les personnages sont souvent des représentations allégoriques qui caractérisent chacun une psychologie type. Commençons d’abord par Pangloss, pour qui tout est bien dans le meilleur des mondes et pour qui le lien de cause à effet régit la planète. Pangloss serait la représentation du philosophe et scientifique Leibniz. L’antithèse de Pangloss est présente dans le personnage de Martin qui ne voit dans le monde que le mal. Ce savant

mais vaniteux, le baron de Thunder-ten-Tronckh avec son fils et sa fille. Le docteur Pangloss, le précepteur des enfants, philosophe-métaphysicien, «enseignait la métaphysico-théologo-cosmolonigologie », leur explique qu’ils vivent dans le "meilleur des mondes possibles" . Candide mène une existence heureuse dans cet univers idyllique, dans le « le château de monseigneur le baron,... le plus beau des châteaux », dans un vrai Eden. Les aventures de Candide commencent quand il tombe amoureux de la

tout un conte philosophique sur la satire des optimistes impénitents, attaquant de manière virulente la thèse du meilleur des mondes énoncée par Leibniz dans sa Théodicée (1710). Partant du postulat qu'à un dieu parfait s'opposent des créatures nécessairement imparfaites, Leibniz démontre que Dieu, dans sa perfection, a créé le moins imparfait des mondes, soit le meilleur des mondes possibles. Il ne nie pas pour autant l'existence du mal mais l'insère dans un contexte vaste, invitant l'homme à le

peu recommandable qui « infectaient la surface », Candide suit la théorie de Leibniz, tous ces morts sont nécessaires dans la mesure où elle permet de rendre le monde meilleur. Candide évoque tous ces morts avec des euphémismes « les canons renversèrent », il n’emploie par le verbe « tuer », « la mousqueterie ôta du meilleur des mondes », le lecteur perçoit clairement la naïveté du héros. Nous avons donc une vision « héroïque » de la guerre. Après l’aspect valorisant et « héroïque » de la guerre