Le Mercantilisme Et La Monnaie

LE MERCANTILISME La société européenne au début du XVIe siècle est encore à caractère féodale ; l’agriculture y joue un rôle primordial et l’église y règne avec ces idées strictes sur la morale et même sur les questions économiques. Cependant l’essor des activités marchandes va perturber cet état des choses et transformer les mentalités. Ainsi apparait le Mercantilisme qui du XVIe au XVIIIe siècle guidera les activités économiques dans beaucoup de pays de l’Europe. Cette appellation « Mercantilisme

sous l’égide de monarchies absolues, protectionnistes et interventionnistes. Les fondateurs de l'Economie Politique étaient au service de ces souverains. Ils tentaient de répondre à des questions pratiques, et partielles, concernant le commerce, la monnaie, les prix, l'emploi, la fiscalité et autres, sans jamais tenter de construire un système d'analyse global. A. Smith inventa la notion de doctrine mercantiliste pour déconsidérer ses prédécesseurs en Economie Politique. Une telle doctrine n'a jamais

sociales comme dans les rapports de puissance. Tout naturellement les marchands, les gouvernants et les penseurs de l’époque admettent sans discussion que le principal objectif de la politique nationale doit être l’accumulation des métaux précieux. La monnaie est-elle la forme la plus commode de la richesse ? Grace à elle, il est possible d’acheter des biens, se procurer des services car elle a cours dans le monde entier. Elle n’est pas périssable et peut être stockée indéfiniment jusqu’en cas de besoin

armées permanentes, une administration permanente développée au niveau de la justice ou les impôts. Ces nouvelles institutions vont devoir avoir besoins de ressources, le souverain aura besoin de financements, il devra utiliser l'économie, le mercantilisme, hommes chargé du financement. Contexte économique et social, ce 16eme est développé par le développement de l'activité commercial grâce aux grandes découvertes, nouveau monde, Christophe Colomb, découverte de l'Amérique, le développement du

mercantiliste ? Aujourd’hui l’Afrique fait face à de nombreuses difficultés en matière de croissance et de développement économique, plus précisément en matière de recherche de modèles, de politiques de croissance et de développement économique. Le mercantilisme, lui, est une doctrine économique, développée entre le 16eme et le 17eme siècle, qui préconise le développement des marchés, de l’industrie et du commerce et qui prône une certaine intervention de l’Etat dans le cadre d’une économie mixte en vue

Mercantilisme Dès l’Antiquité, on observe premières analyses économiques (Platon, sophistes et Aristote). D’après Braudel (La Dynamique du capitalisme), dès le MA, on assiste aux premières formes de capitalisme. Ici, on verra les différentes théories économiques au cours du temps. Les mercantilistes Généralités Ce nom est apparu pour la première fois sous la plume de Mirabeau (le père du révolutionnaire) puis chez Smith dans l’expression « système mercantiliste ». Il regroupe

CHAPITRE 4 : Le mercantilisme 34 SECTION PREMIÈRE : Les caractères généraux du mercantilisme 34 1.La nature du mercantilisme 34 2.Les origines du mercantilisme 36 SECTION DEUX : Le mercantilisme monétaire 36 1.Le mercantilisme espagnol 36 2.Les mercantilistes italiens 37 3.Le mercantilisme monétaire français 38 SECTION TROIS : L'apogée du mercantilisme français 40 1.Le mercantilisme commercial français 40 2.Le mercantilisme industriel français 40 SECTION QUATRE : Le mercantilisme anglais 41

en s’appuyant sur une synthèse chronologique qui décrit les débats autour des écoles de la pensée. On commencera par les préclassiques à savoir les mercantilistes et les physiocrates. PARTIE 2 : PRESENTATION DU COURANT MERCANTILISTE : Le mercantilisme : Du latin « Mercari», qui signifie faire du commerce, et « Merx », marchandise .Est une doctrine des économistes du 16ème et 17ème siècle qui s’est intéressée à la relation entre la croissance économique (richesse des nations), et le commerce

d’échange. Il va aussi distinguer deux usages de la monnaie, pour échanger (bien) et la monnaie pour s’enrichir (la chrématistique). Pour lui, s’enrichir ne doit pas être valorisé dans la Grèce antique. L’enrichissement personnel menace, selon lui, l’intégrité du groupe et développe l’individualisme. Le collectif est donc remis en question. Selon lui, le commerce va à l’encontre du collectif (toujours valable aujourd’hui) II – le mercantilisme Le mercantilisme recouvre un ensemble de doctrines et de pratiques

paradoxes. Un point est clair cependant : le mercantilisme colbertien, comme son nom l’indique, ne peut que favoriser les entreprises de la bourgeoisie artisanale et marchande[3] – et c’est de cette branche de la bourgeoisie qu’est issu Molière[4]. L’Avare n’est donc pas une critique de la politique économique de Louis XIV. En tournant en dérision les adorateurs de l’argent dormant, la comédie de Molière irait plutôt dans le sens du mercantilisme colbertien. Mieux, en étendant sa satire de la