Le Merle De Theophile Gautier

loin sur quelque toit. Mon âme est l’arbre où tous les soirs, comme elles, De blancs essaims de folles visions Tombent des cieux en palpitant des ailes, Pour s’envoler dès les premiers rayons. Théophile Gautier Les figures de styles de ce poème, ses rimes … sont bien trouvés par Théophile Gautier, on immerge très rapidement dans celui-ci ce qui permet une bonne lecture. Sonnet pour un Cheval Quelques pas, un saut et il s’élève au Firmament Merveilleux être de lumière divine Fils élu

cette idée d'endormissement progressif, Samain utilise le champs lexical de la lenteur : « S'achemine » v.1, « s'endort » v.4 ou encore « monotone » v.6. Le merle Un oiseau siffle dans les branches Et sautille gai, plein d’espoir, Sur les herbes, de givre blanches, En bottes jaunes, en frac noir. C’est un merle, chanteur crédule, Ignorant du calendrier, Qui rêve soleil, et module L’hymne d’avril en février. Pourtant il vente, il pleut à verse ; L’Arve jaunit le Rhône bleu, Et le

ÉMAUX ET CAMÉES (1852) I. Présentation de l'auteur, du contexte historique et littéraire dans lequel il a vécu. Théophile Gautier est né à Tarbes en 1811 et mort à Neuilly-Sur-Seine le 23 octobre 1872. C'est un poète, romancier et critique d'art français. Venant de Tarbes, il gardera longtemps « le souvenir des silhouettes des montagnes bleues ». Il a trois ans lorsque sa famille s'installe à Paris. Malgré son jeune âge, il éprouve de la nostalgie et s'habitue mal à son nouvel environnement

! ! ! ! ! ! ! Sommaire: ! ! 1. Paul Verlaine - « Initium » 2. Victor Hugo - « Aimons toujours ! Aimons encore » 3. Arthur Rimbaud - « Sensations » 4. Théophile Gautier - « Cher ange, vous êtes belle » Élégie VII. 5. Victor Hugo - « Demain dès l’aube » 6. Alfred De Musset - « À mon ami Alfred T. » ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! Page 1 Préface: ! Ce florilège s’adresse aux personnes sensibles au beau langage qu’exprime la poésie. La poésie est, selon moi

bien encorComme, dans un jardin céleste,Un fruit vert sur un arbre d’or. Et là, sur sa tête qui penche,Je serais, fût-ce peu d’instants,Plus fière que l’aigrette blanche Le merle Un oiseau siffle dans les branchesEt sautille gai, plein d’espoir,Sur les herbes, de givre blanches,En bottes jaunes, en frac noir. C’est un merle, chanteur crédule,Ignorant du calendrier,Qui rêve soleil, et moduleL’hymne d’avril en février. Pourtant il vente, il pleut à verse ;L’Arve jaunit le Rhône bleu,Et le salon

Théodore de Banville : (1823-1891) Poète, dramaturge et critique français, il était ami de V. Hugo, C. Baudelaire et T. Gautier. Banville unit dans ses œuvres le romantisme et le parnasse et il a publié une vingtaine d’œuvres de poésie entre 1843 et 1891. En 1872 il a publié le célèbre “Petit Traité de poésie française”. « Le printemps » appartient aux Cariatides, recueil de poème salué par Charles Baudelaire. Il décrit le réveil de la vie après la léthargie de l’hiver. On assiste au

encore « Tristesse d’été » de Mallarmé qui est d'une inspiration incontestablement pessimiste. L’auteur en appelle au Néant et au sommeil éternel. Et enfin, le parnasse où nous trouverons « Le printemps » de Théodore de Banville, « Le merle » de Théophile Gautier et « Le sommeil du condor » de Leconte de Lisle où ce noble oiseau, qui est décrit dans sa beauté parnassienne, nous transporte dans un décor exotique. En conclusion, je peux vous assurer que ce travail m’a permis d’en apprendre beaucoup

! Ce beau temps me pèse et m'ennuie. Ce n'est qu'après des jours de pluie Que doit surgir, en un tableau, Le printemps verdissant et rose, Comme une nymphe fraîche éclose Qui, souriante, sort de l'eau. Gérard de Nerval, Odelettes Le Merle La grande plaine est blanche, immobile et sans voix. Pas un bruit, pas un son ; toute vie est éteinte. Mais on entend parfois, comme une morne plainte, Quelque chien sans abri qui hurle au coin d’un bois. Plus de chansons dans l’air, sous nos

sont la passion et l'amour. En poésie, on assiste au développement du sonnet, avec des poètes extrêmement originaux qui s’illustrent grâce à leur esprit libertin. Les grands auteurs sont Tristan L'Hermite, Marc-Antoine Girard de Saint-Amant et Théophile de Viau. Avec de grandes œuvres comme Les œuvres clés sont Satire de Régnier, Les Tragiques d'Aubigné, Œuvres de Viau, L'Autre Monde ou Les Etats et Empire de la Lune de Cyrano de Bergerac. L'égalité de charmes de Tristan l’Hermite : « Deux Merveilles

qui s’abat sur un donjon gothique. — Voilà tout ; et puis pour animer la scène, une grenouille qui saute dans les joncs, une demoiselle jouant dans un rayon de soleil, quelque lézard qui se chauffe au midi, un alouette qui s’élève d’un sillon, un merle qui siffle sous une haie, une abeille qui picore et bourdonne. — Les souvenirs de six mois passé dans une belle campagne. — Çà et là comme une aube de l’adolescence qui va lui, un désir, une larme, quelques mots d’amour, un profil de jeune fille chastement