Le Metteur En Scene A T Il Tous Les Droits

du spectacle dans le théâtre. Si à l’origine celui-ci doit en effet donner à voir, l’on peut se demander si la seule approche visuelle permet une appréhension suffisante de certains textes. Est-ce une affirmation vraie, ou seulement en partie?(problématique proposé par M.Auzanneau) “Contrairement à un préjugé fort répandu et dont la source est l'école, le théâtre n'est pas un genre littéraire. Il est une pratique scénique” , telle est l'affirmation d'Anne Ubersfeld à propos du théâtre dans son ouvrage

lu mais cet écrit peut également être mis en scène. C’est en lisant et en assistant à une pièce que l’on voit la difficulté du théâtre. En effet, le théâtre est un genre littéraire complexe. Ce terme comprend les œuvres écrites pour être jouées par des comédiens sur scène, mais entre texte et représentation, le terme se trouve partagé. La plupart des pièces sont écrites dans le but d'être jouées, cependant la représentation théâtrale est-elle nécessaire à la compréhension totale d’une pièce ?

D'après vous, le metteur en scène est il un créateur au sens artistique du terme ? Au sens strict du terme, la mise en scène théâtrale repose sur la mise en voix d'un texte dramaturgique destiné à divertir un public. Cependant, «dans le texte, le manque est inscrit. Une place est laissée en creux»(Valère Novarina). Le manque de précision amène alors souvent le metteur en scène à effectuer des choix nécessaires à la mise en voix. C’est ainsi qu'André Antoine, metteur en scène et dramaturge du

Le métier d’un metteur en scène est de faire vivre une pièce de théâtre, de transformer un texte en une pièce avec des acteurs, des décors, des costumes. Il doit monter la pièce, et présenter le texte original comme l’auteur aurait pu l’imaginer. « La part de création et de recréation du metteur en scène est très considérable. Il est lui-même producteur d’un nouveau texte didascalique, complément et précision, voire contradiction du texte littéraire », ceci est une citation d’Anne Ubersfeld d’un

faire passer un message tout en distrayant le spectateur. La mise en scène joue donc un rôle important pour la compréhension et pour l’impression laissé aux spectateurs. Cette forme littéraire qui est souvent écrite pour être joué permet donc beaucoup de possibilités dans la direction du texte. Le statut du metteur en scène a donc pris une place de plus en plus importante dans la réalisation d’une œuvre. Ainsi le metteur en scène d’une pièce de théâtre, peut-il être considéré comme son créateur ?

tiré de L'illusion comique (1660), acte 5, scène 6, de Corneille. Le deuxième est tiré de Hamlet (1601), acte III, scène 2, de Shakespeare.Ensuite, il y a le texte de Beaumarchais, Le Mariage de Figaro (1784), acte I, scène 7 et 8, qui lui fais parti du siècle des Lumières. Le dernier texte est celui de Ionesco, Le Roi se meurt (1962), fin de la pièce. Ici, nous nous demanderons à quoi peuvent servir les didascalies, pour le lecteur, le metteur en scène ainsi que le comédien. Les didascalies sont

grande théorie d'Antonin Artaud tend à affirmer clairement que ce n'est pas le texte qui fait le théâtre mais que c'est la mise en scène qui est le véritable fondement de la création théâtrale. Cette idée qui se heurte à toute une tradition est exprimée dans cette citation sur un mode polémique puisqu'elle commence par "pour moi". D'autre part Artaud utilise des mots très forts, catégoriques qui ne laisse pas d'équivoque quant à leur interprétation : "nul", "n'a le droit". Artaud centre donc sa réflexion

amusantes. De même, dans l'Ecole des Femmes, Molière sait, grâce à son habileté et son écriture, amuser le public. Dans la scène 5 de l'acte II, Arnolphe, obsédé par la crainte d'être cocu, interroge Agnès qui vient de s'ouvrir à l'amour; le dramaturge utilise ici le quiproquo, et l'équivoque entre l'amour et le ruban. De plus, de tous temps, les Hommes voient le théâtre comme un lieu de divertissement. La Comédia Dell'Arte et son théâtre de rure, a développé au XVIème et XVIIème siècles la Comédie; les acteurs

mise en scène » Louise Vigeant Jeu : revue de théâtre, n° 80, 1996, p. 14-19. Pour citer cet article, utiliser l'information suivante : http://id.erudit.org/iderudit/26847ac Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir. Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter à l'URI http://www

critique, texte de type informatif qui vise à l’objectivité doit étayer par des arguments pertinents et nuancés, un jugement sur une production théâtrale imposée. Elle traite successivement de l’auteur, de l’œuvre dramatique, de la mise en scène, des conceptions de la production et de l’interprétation des comédiens. Présentation obligatoire : La critique compte cinq paragraphes et environ 1000 mots (environ quatre pages). Le texte dactylographié à interligne double est imprimé noir sur blanc