Le Monde Est Infame Et Méchant

version remaniée de 1669, où les changements sont surtout sur la fin de la pièce. Dans la version original il n’y a que trois actes et Tartuffe triomphe, alors que dans celle de 1669 il y a 5 actes, Tartuffe perd, et Tartuffe est devenu un homme du monde. Molière essayera tout de même de rejouer sa pièce en 1667 sous un autre nom, L’imposteur, et légèrement remanié, mais malgré tout l’interdiction est immédiate. En 1665 c’est la pièce Dom Juan qui rencontre certain problème. La 1ère à lieu le

idéal », le poème qui en est devenu une sorte d’emblème, c’est «une charogne" Rappelez-vous l’objet que nous vîmes, mon âme, Ce beau matin d’été si doux : Au détour d’un sentier une charogne infâme Sur un lit semé de cailloux, Les jambes en l’air, comme une femme lubrique, Brûlante et suant les poisons, Ouvrait d’une façon nonchalante et cynique

lumières : Le rayonnement de la France est fait des Lumières. Au 18ème siècle, les philosophes sont le prolongement des « libertins » du 17ème siècle. On dit Lumière par opposition à l’obscurantisme. On cherche à éclairer, guider, comprendre le monde. Tout va intéresser ces philosophes : les mathématiques, l’astronomie, l’économie, la politique, la religion, … Un modèle : Voltaire. C’est un personnage entier. Il a correspondu avec Fréderic II de Prusse car il est intéressé par le despotisme éclairé

embrassements ; Et quand je vous demande après quel est cet homme, A peine pouvez−vous dire comme il se nomme ; Votre chaleur pour lui tombe en vous séparant, Et vous me le traitez, à moi, d'indifférent. Morbleu ! c'est une chose indigne ; lâche, infâme, De s'abaisser ainsi jusqu'à trahir son âme ; Et si, par un malheur, j'en avois fait autant, Je m'irois, de regret, pendre tout à l'instant. Philinte Je ne vois pas, pour moi, que le cas soit pendable, Et je vous supplierai d'avoir pour agréable Que

« la Débauche et la Mort ». - dans « spleen et idéal », le poème qui en est devenu une sorte d’emblème, c’est "une charogne" Rappelez-vous l’objet que nous vîmes, mon âme, Ce beau matin d’été si doux : Au détour d’un sentier une charogne infâme Sur un lit semé de cailloux, Les jambes en l’air, comme une femme lubrique, Brûlante et suant les poisons, Ouvrait d’une façon nonchalante et cynique Son ventre plein d’exhalaisons. Et le ciel regardait la carcasse superbe Comme une fleur

le pauvre diable avait des surnoms à choisir. 3 - Gare les femmes grosses ! criaient les écoliers. - Ou qui ont envie de l’être, reprenait Joannes. Les femmes en effet se cachaient le visage. - Oh ! le vilain singe, disait l’une. - Aussi méchant que laid, reprenait une autre. - C’est le diable, ajoutait une troisième. - J’ai le malheur de demeurer auprès de Notre-Dame ; toute la nuit je l’entends rôder dans la gouttière. - Avec les chats. - Il est toujours sur nos toits. - Il nous

cordes de vos cous ! Sur vos nuques d'enfants baissant ses mains croisées Le Poète vous dit : ô lâches, soyez fous !   Parce que vous fouillez le ventre de la Femme, Vous craignez d'elle encore une convulsion Qui crie, asphyxiant votre nichée infâme Sur sa poitrine, en une horrible pression.   Syphilitiques, fous, rois, pantins, ventriloques, Qu'est-ce que ça peut faire à la putain Paris, Vos âmes et vos corps, vos poisons et vos loques ? Elle se secouera de vous, hargneux pourris !

panthères, les lices, Les singes, les scorpions, les vautours, les serpents, Les monstres glapissants, hurlants, grognants, rampants, Dans la ménagerie infâme de nos vices, 5Il en est un plus laid, plus méchant, plus immonde ! Quoiqu’il ne pousse ni grands gestes ni grands cris, Il ferait volontiers de la terre un débris Et dans un bâillement avalerait le monde ; C’est l’Ennui ! – l’œil chargé d’un pleur involontaire, Il rêve d’échafauds en fumant son houka. Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat, –

dramatisation d’une époque décadente. Entre le monde individuel et universel, il n’y a qu’un pas. ANNONCE DU PLAN : Tel un peintre, Baudelaire nous dessine son tableau au fil des vers. Il commence par la strate vaporeuse et fantomatique d’une toile déformée au « cœur du vieux faubourg ». Une situation initiale qui nous emmène au fil des strophes dans une infernale vision de l’enfer polaire : un théâtre mouvant et furibond. Le déchainement d’un monde est métaphorisée à travers la sublime aliénation

intelligent et il sentit ma bonne humeur. Je pris alors le chemin derrière ma maison et partis, accompagné de mon chien, vers les bois. Mon seul but dans la vie est de trouver le bonheur. Ce désir est cependant la plus dure des résolution dans ce monde. Le chemin pour y arriver est semé d’embûches et nombre de personnes feront le nécessaire pour vous empêcher de l’atteindre. Cependant depuis trois années maintenant, je me suis approché du but plus que jamais. Pour trouver ce bonheur, que chacun