Le Mort Joyeux Charles Baudelaire

poètes médiévaux était « qui chante son mal enchante », les poètes modernes continuent-ils donc d’illustrer cette phrase ? On peut voir chez un poète comme Charles Cros, dans Balade du dernier amour, une réelle présence du mal. « Le présent est sanglant et noir », « Amours heureux ou malheureux, Lourds regrets, satiété pire ». Dans ce poème, Charles Cros montre toute sa douleur face à un amour perdu. Or malgré cette douleur très présente , on peut remarquer que l’auteur utilise des rimes « nombreux »

morts hors des villes ! Grand-papa se penchait, Là, le doigt sur la tempe, Sœur faisait du crochet, Mère montait la lampe. Les morts C'est discretÇa dort Trop au frais. Vous avez bien dîné, Comment va cette affaire ? Ah ! les petits mort-nés Ne se dorlotent guère ! Notez, d'un trait égal, Au livre de la caisse, Entre deux frais de bal : Entretien tombe et messe. C'est gai, Cette vie ; Hein, ma mie, Ô gué ? Mesdames et Messieurs, Vous dont la sœur est morte, Ouvrez

............................29 Séquence 5 Objet d’étude : La poésie. Texte 1 : Spleen IV, Les fleurs du mal de Charles Baudelaire………………….…32 Texte 2 : La vie antérieure, Les fleurs du mal de Charles Baudelaire………..33 Texte 3 : Chant d’automne, Les fleurs du mal de Charles Baudelaire ……...34 Texte 4 : La mort des amants, Les fleurs du mal de Charles Baudelaire ...35 | |

fraise ! Ils me disent de toi, châtaine : Elle est fade, et rousse trop rose. J'encague cette turlutaine, Et de toi j'aime toute chose De la chevelure, fontaine D'ébène ou d'or (et dis, ô pose- Les sur mon coeur), aux pieds de reine A Charle Baudelaire Je ne t'ai pas connu, je ne t'ai pas aimé, Je ne te connais point et je t'aime encor moins : Je me chargerais mal de ton nom diffamé, Et si j'ai quelque droit d'être entre tes témoins, C'est que, d'abord, et c'est qu'ailleurs, vers les

 Table des matières Préface 2 Œuvres 3 Le lac d’Alphonse Lamartine …………………………………………………………………………………………….3 L’ennemi de Charles Baudelaire………………………………………………………………………………………..5 Chanson d’automne de Paul Verlaine………………………………………………………………………………..6 Assieds-toi sur le bord d’une ondante rivière de Jean-Baptiste Chassignet..........................…..6 Le pont Mirabeau de Guillaume Apollinaire ……………………………………………………………………….7 Soleil couchant de Victor Hugo………………………………………………………

pour être l’œuvre principale de Baudelaire. En Juillet 1857, le ministre de l’intérieur poursuit l’auteur et de l’éditeur de ce recueil. Le 20 août, Baudelaire et son éditeur sont condamnés et six poèmes des Fleurs du Mal doivent être supprimés. Grâce à cela, Baudelaire devient célèbre. Ces poèmes sont répartis en 5 sections comportant respectivement 77, 12, 3, 5 et 3 poèmes. Les 5 sections initiales sont : Spleen et Idéal, Le Vin, Fleurs du Mal, Révolte et La Mort. Une seconde édition est publiée

permet de nous remémorer notre passé comme celui de notre enfance avec ses moments joyeux ou tristes. Ce thème est aussi très utilisé chez les poètes engagés, qui écrivent, par exemple, pour se souvenir des atrocités de la guerre et de tous ceux qui y sont morts. En écrivant leur souvenir dans leurs poèmes, les poètes effacent cet oubli, pour qu’ils puissent traverser les années et même les siècles après leur mort. La poésie assure donc aux souvenirs une part d’immortalité. J’ai donc classé mes

Page 4-5 : La mort des amants - illustration : Roméo et juliette. Page 6-7 : Elle aimait la vie, il aimait la mort - illustration : la jeune fille et la mort Page 8-9 : La Mort et le Bûcheron - illustration : La Mort et le Bûcheron Page 10-11 : Ce que c'est que la mort - illustration : La mort de Sardanapale Page 12-13 : la tombe dit a la rose - illustration : La mort du toréro Page 14-15 : Dom juan aux enfers - illustration : Le naufrage de Dom Juan Page 16-17 : Mort !- illustration :

bois ! Comme l'eau caressait doucement le rivage ! Je vis venir à moi, dans les grands roseaux verts, La belle fille heureuse, effarée et sauvage, Ses cheveux dans ses yeux, et riant au travers. NON L’AMOUR N’EST PAS MORT (Robert Desnos, Corps et Bien, 1930) Non, l’amour n’est pas mort en ce cœ ur et ces yeux et cette bouche qui proclamait ses funérailles commencées. Écoutez, j’en ai assez du pittoresque et des couleurs et du charme. J’aime l’amour, sa tendresse et sa cruauté. Mon amour n’a qu’un seul

fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis ! Les peupliers, au bord des fleuves endormis, Se courbent mollement comme de grandes palmes ; L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ; Il semble que tout rit, et que les arbres verts Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers. Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ; Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre, A travers l’ombre immense et sous le ciel béni, Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini.