Le Mythe De L Inspiration Chez L Artiste

elle compliqua les choses avec sa fameuse distinction entre les littératures du Nord et celle du Midi. Sismondi réserva l'épithète de romantique pour la littérature du Midi. Peu après, en France surtout, le mot de romantisme (et par moments, surtout chez Stendhal, celui de romanticisme, importé de l'italien) deviendra la bannière d'une école nouvelle, sans que la clarté y gagne beaucoup. À dix-huit ans, Hugo, dans Le Conservateur littéraire, loue Chénier d'être romantique parmi les classiques. Les

davantage qu’elles ne renseignent. I) Revue des définitions de poètes et philosophes. Aristote présente la poésie comme une Mimésis, cad une tentative pour reproduire l’essence même de la réalité. Sa théorie est dominante dans l’Antiquité, comme chez Horace ( “ut pictura poesis” ). Platon dénonce la poésie comme activité vaine et dangereuse qu’il veut chasser de la cité idéale (République). Il lui reproche de créer des fantômes et non des réalités, de “ne voir les choses que d’après les mots”

Hitler est démobilisé en Bavière, où il devient formateur pour l’Armée : il doit réapprendre la politique aux soldats revenus du Front tourmentés et susceptibles de se tourner vers les extrêmes. Hitler captive avec son sens du discours. D’ailleurs chez Schmitt, une scène rappelle très largement cette facilité à manipuler la masse, Hitler est entouré de plusieurs de ses camarades et il lance sa diatribe antisémite et antibolchévique : « L’homme montrait un don étrange, celui de forcer l’auditoire

poésies) La rêverie est ainsi un état privilégié douloureux et inspirateur, comme le rêve, tantôt doux et enchanteur, tantôt glaçant et terrifiant. Cette dualité, chez Nodier, permet de tenter une esthétique du fantastique en puisant aux sources « d'un fantastique vraisemblable ou vrai. » Le rêve fantastique se rencontre également chez Gautier, par exemple dans « Le Pied de la momie » (1840), où la réalité et le rêve se distinguent difficilement dans l'esprit du héros romantique. C'est un état psychologique

et évanescent est toujours musique de la langue, maniement du son et du sens. Il faut savoir qu'Orphée, selon la légende, fut le premier poète capable de charmer la nature et les bêtes sauvages par la magie de ses chants et de sa poésie. Grâce au mythe célèbre qui lui est associé, Orphée incarne le poète par excellence, mage, prophète et magicien. La poésie est en quelque sorte la base thématique autour de laquelle vient se dresser l'intrigue du roman faisant l'objet de notre étude : Le Cercle

rupture sans précédent avec la philosophie classique. Les lieux de rencontres et de cultures au XVIIIe siècle étaient dans les salons. Lieux de sociabilité par excellence des lumières, c'est une sorte d'exposition mondaine. Ils réunissaient artistes, écrivains et savants. Ils se rencontraient aussi dans les académies ou les cafés. 3e Étape : Qui est qui ? Personnes célèbres du XVIIIe siècle. BEAUMARCHAIS (Pierre Augustin Caron de) : Écrivain et auteur dramatique français (1732 -

fait un métier : la littérature devient un art quand les artisans deviennent des artistes; mais c'est l'origine de l'(oeuvre d')art qui est l'origine des artistes. Martin Heidegger : «L'origine de l'oeuvre d'art» dans Chemins qui ne mènent nulle part. Gallimard nrf (Classiques de la philosophie). Paris; 1962 [1950] (320 - 2 p.) [p. 11-68]. Sans admettre qu'il faille parler d'art chez les Grecs ou chez les Égyptiens et surtout avant (aux temps préhistoriques), il faut mentionner que

deviennent de plus en plus travaillées. La première Renaissance offre de nombreuses abstractions et des généralisations. La peinture civique toscane reste plus vivace que la florentine. -Gentile da fabriano : des apports sans postérités : C'est un artiste itinérant, à son arrivée à Florence il est déjà connu pour avoir fait la fresque du conseil du palais des doges. L'homme le plus riche de florence demande une pala pour sa chapelle principale en 1418. Il y privilégie les effets d'abondance, de variété

part de liberté qu’il revendique. L’histoire de la vie littéraire doit être pratiquée pour elle-même en conservant cependant à l’esprit les visions politiques, religieuses, philosophiques et scientifiques qui influent sur la « vision du monde » des artistes. De plus, on note les facteurs propres de son évolution ; de façon externe, les réseaux concrets de la vie littéraire (amitiés, protections, maîtres et influences), l’histoire du livre, la connaissance des publics (les salons, la Cour et la Ville)

Table des matières 0- Introduction……………………………………………7 I- La première partie: les fausses muses…………………………………….15 1. De l'esthétisme à la doctrine du roman……………………………………16 2. La typologie des artistes………………………………………………….. 21 3. Le mouvement triptyque du triptyque artiste……………………………. 30 4. Les artistes: des formes vides……………………………………………...36 II- La deuxième partie: de l'artiste à l'œuvre………………………………….44 1. Le premier chapitre: L'œuvre, cet apprentissage…………………………. 45 2. Le deuxième chapitre: