Le Mythe Gaullien

renouvelée pour se mettre au service de la mémoire. Cette "vague mémorielle" s'est traduite par de nouveaux champs ouverts aux recherches menées par les historiens. II – L'historien et les mémoires de la 2nd GM en France A – La persistance du mythe "résistancialiste" (1944-1970) ×Une vision faussée de l'histoire : Entre la fin de la 2nd GM et le début des années 1970, l'opinion publique française est persuadée d'avoir majoritairement résisté pendant la 2nd GM. La collaboration, imposée par

financières Quelques citations * « Contrairement à une idée volontiers reçue, le désir d’imposer les couleurs françaises dans les compétitions sportives internationales s’exprime au sommet de l’Etat beaucoup plus nettement en 1973 que dans la période gaullienne de la Vème république ». MARTIN * BERGE, SNEP en 1973 expriment : « le mécontentement de toute la corporation devant cette continuité » * « Priorité donc au sport à l’école. Mais entendons-nous bien, le sport à l’école n’est pas obligatoirement

soit alliée contre de gaulle, c’est encore une victoire pour de gaulle. Contrairement à la crise du 16 mai 77, en 62 on à la consécration du pouvoir du président. C’est le pouvoir gaullien qui est consacré en 1962. II- monarchie républicaine face à la société française A-la politique gaullienne La politique gaullienne c’est une réaffirmation de l’exécutif avec affaiblissement du parlement. On fait de plus en plus appel dans l’exécutif à des ministres techniciens et non pas à des politiciens. Dorénavant

difficiles de la résistance a) les facteurs défavorables à l’organisation de la résistance ? La confiance aveugle dans le maréchal Pétain, la majorité des français acceptant la révolution nationale même si elle refuse, passivement, l’occupation ? Le mythe du « double jeu » : Pétain accepterait en façade les conditions allemandes mais préparerait dans l’ombre la libération … ? La rigueur de l’occupation et l’ampleur des préoccupations du quotidien ? L’absence de syndicats et de partis c) de rares

et il reprend la terminologie des régimes totalitaires : führer, Duce,…. Provocation oratoire d’un adversaire résolu de la constitution de 1958 et du général de Gaulle. Il faut relevez le termes ou arguments qui concourent à l’élaboration d mythe gaullien. Complétez avec le cour sur le général De Gaulle. Question obligatoire 2: Comprendre les territoires de proximité Sujet d’étude 1: Les transports, enjeux d’aménagement et d’équité La plupart des flux sont internes à la commune de Besançon

« Tout est libre en Amérique, mais à condition de payer ». Les pauvres perdent donc une partie de leurs droits. Or, 40 M de personnes en 1960 aux EU vivent sous le seuil de pauvreté. Le modèle américain valorise l’individu qui réussit, il entretient le mythe du « self made man » qui parti de rien, construit une fortune, mais il est impitoyable pour les autres. La société américaine est donc individualiste, égoïste et repose sur l’exclusion des plus faibles auxquels l’Etat ne vient guère en aide puisqu’il

DU COURS Introduction Problématique : Quels ont joué les historiens dans l'évolution des mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France depuis 1945 ? I- « Tous résistants ? » : le mythe du résistancialisme (1945- années 1960) A- Une société traumatisée B- La domination du résistancialisme C- Les limites du mythe : mémoires concurrentes et mémoires occultées II- D'une à des mémoires : l'émergence d'une mémoire plurielle (années 1970-1980) A- Un nouveau contexte B- La remise en cause du résistancialisme

mémoire officielle (de Gaulle est à la tête du Gouvernement Provisoire) et le sera surtout après 1958(avènement de la VeRépublique). Ses traits marquants : –  une mémoire personnalisée qui se résume dans les actes et la parole de De Gaulle avec le mythe de De Gaulle sauveur, l’homme du 18 juin, l’homme providentiel. Elle a sa référence littéraire, les « Mémoires de guerre » du général publiées entre 1954 et 1957. –  Un jour anniversaire que ses fidèles commémorent : le 18 juin 1940, jour de l’appel

chef de majorité a) une équation personnelle différente (Pompidou dans le nœud gordien) ¤ pas la légitimité historique de De Gaulle : pas la personnalisation, pas l'appel au peuple d'où l'abandon du référendum plébiscitaire, effacement du mythe résistancialiste, le style décrispé (surtout avec Giscard). ¤ seulement la légitimité de l'élection présidentielle avec l'impérieuse nécessité d'être confirmée. b) un contexte nouveau ¤ politique : la "binarisation" de la vie politique

plus, il était désireux de redonner à la France son statut de grande puissance qu’elle avait avant la guerre auprès des autres nations, et surtout auprès des alliés (les Etats-Unis, l’Angleterre, et l’URSS). Il a alors entrepris la création du mythe Gaullien. Il s’exprime comme si la France entière avait été Résistante, et minimise l’importance du Régime de Vichy. La France n’est alors pas décrite comme un pays ordinaire, mais comme un pays de « prestige singulier » (page 216), c’est-à-dire unique