Le Mécanisme Cartésien Le Corps Machine

Un être vivant peut-il être assimilé à une machine ? La distinction du naturel et de l'artificiel semble évidente. Un homme qui veut séduire une femme aurait-il l'audace de lui offrir un bouquet de fleurs artificielles ? Offrir ainsi à celle qu'on courtise une fleur artificielle, c'est comme lui promettre un amour de seconde main. L’artifice ici ne vaut pas. La vraie fleur est vivante. D’un autre côté, l’étude du vivant semble s’orienter vers une « démystification » de la vie : nous savons

pensée car douter, c’est nécessairement penser. Il retrouve ensuite la certitude de l’existence des corps, qui, pour lui, relèvent uniquement des lois mécaniques(2). Mais, s’il peut avoir l’évidence qu’il est parce qu’il pense dès lors qu’il doute, qu’est-ce qui permet à d’autres esprits de s’assurer qu’il est un esprit puisque l’on pourrait considérer que ce qui apparaît de lui, son corps et donc aussi sa voix, sont mus mécaniquement ? Or, seul l’usage du langage par l’homme permet, selon

respecter les apparences Bouleversement : théorie scientifique vraie même si contraire à ce qu’on observe Ex : principe d’inertie : un corps reste en mouvement indéfiniment et uniformément (attention anachronisme : théorie plus tardive) Galilée : « l’univers est écrit en langage mathématique » g. Physique mécaniste : Nature = grande machine : mécanisme cartésien Admiration des automates (horloges, fontaines du XVII) Appliquent le schéma des horloges à la nature qui n’est plus occulte h. Différenciation

Je ne connais aucune différence entre les machines que font les artisans et les divers corps que la nature seule compose, sinon que les effets des machines ne dépendent que de l’agencement de certains tuyaux, ou ressorts, ou autres instruments, qui, devant avoir quelque proportion avec les mains de ceux qui les font, sont toujours si grands que leurs figures et mouvements se peuvent voir, au lieu que les tuyaux ou ressorts qui causent les effets des corps naturels sont ordinairement trop petits pour

signification de la technique dans le Discours de la Méthode, ce n'est pas voir dans la technique la signification de la philosophie cartésienne au moment du Discours, ce serait plutôt se demander comment cette philosophie peut conduire à une pensée de la technique sans pour autant s'y réduire. Au niveau qui est le nôtre, la philosophie et la science cartésienne sont indissociables en ce qu'elles apportent conjointement une conception et une connaissance nouvelles de la Nature. Le problème est

connaissance exacte, universelle et véritable exprimée par des lois. Elle permet à l’homme d’évoluer, de s’affirmer. Alors à la question « Le corps vivant peut-il être un objet de science ? », il semblerait évident de pouvoir répondre « oui ». Comment affirmer quoi que ce soit sur le vivant si nous ne pouvons faire aucune expréimentation ? En effet, la science a besoin du corps vivant pour faire progresser toute recherche. Pour cela, elle doit faire abstraction de ce qui fait la particularité du vivant . Le

Qu’est ce que l’homme ? •          OPINION (réponse la plus commune) : corps et esprit    --> d’où la multiplication des questions : avoir un corps/ être un corps •          DICTIONNAIRE : l’homme est un être appartenant à l’espèce animale la plus évoluée de la Terre D’où vient l’homme, qui est il et où va-t-il ?                                                                                                                                                                                   

I. La théorie cartésienne du psychisme 1) Le dualisme cartésien o Déterminisme = les mêmes causes produisent les mêmes effets La réalité est composée de deux substances : la substance pensante (âme) et la substance étendue qu’est le corps. Ce qu’il appelle substance étendue correspond à l’ensemble de la réalité matérielle, à tout ce qui existe en tant que réalité corporelle occupant une localisation spatiale. Relève de la substance étendue, tous les corps et donc l’ensemble

place de l’être humain dans cette nature et son rapport aux animaux : y a-t-il un principe régissant l’unité et la formation du vivant ? Comment définir les vivants, les uns par rapport aux autres ? Peut-on ou doit- on distinguer l’organisme d’une machine ? Ou de manière plus contemporaine : quelle différence y- a-t-il entre un animal, une plante, et un virus ? Ces questions de définition peuvent avoir des réponses bien précises du point de vue de la biologie par exemple - qui va dresser par exemple

aussi bien que le fait que nous vivons ? » (Saint Augustin) Cette évidence pourtant s’obscurcit dès qu’il s’agit de cerner distinctement la nature du corps vivant. Descartes se demande dans les Méditations métaphysiques comment il est possible de savoir si on a affaire à des êtres vivants et non à des automates. Les corps vivants et les corps inanimés étant constitués par la même matière on peut se demander si la science du vivant exige une méthode spécifique. Claude Bernard propose une définition