Le Panafricanisme

comme Sartre. L’URSS  le grand frère des pays du tiers-monde, de nombreux pays du tiers monde vont se définir au travers de l’Union Soviétique comme Cuba. En parallèle à cette montée du tiers-mondisme va se mettre en place le Panarabisme et Panafricanisme pour essayer de prendre en compte ces pays. Ces mouvements ne prennent pas car entre eux ces pays sont en guerre (guerre de six jours, guerre Irak-Iran de 1980 à 1988 guerre de pétrole), il n’y a pas de légitimité pour les défendre intellectuellement

l’œuvre même en rétrospective, surtout en rétrospective. Aux yeux des militants politiques africains, ce livre serait mal tombé en 1961 [16], où il fallait parler du monde en d’autres termes (pragmatisme, politique, anticolonialisme virulent, panafricanisme prononcé, socialisme, négritude) pour être « bien reçu ». Comment décider, de ce point de vue, si L’Aventure ambiguë est venue trop tard, ou trop tôt ? Quoi qu’il en soit, après les désenchantements postindépendance, les contestations de la négritude

liens avec les autres Africains ont-ils influé sur les Arabes africains, sur leur culture, leur religion, etc., et les rendent-ils différents ou distincts des Arabes d'ailleurs ? Quel rapport y a-t-il entre le panarabisme, le panislamisme et le panafricanisme ? Quelles sont les relations entre l ' O U A et la Ligue arabe ? » Pour essayer de répondre à ces interrogations, les participants à la réunion devaient se pencher sur les questions suivantes : la contribution positive des Arabes à la libération

politiques sont des armes. Un des grands écrivains africains : Beti (camerounais qui critique l’oppression coloniale). Le réveil de Dakar : exemple de revue (aussi en Egypte…). Utilise le lexique journalistique pour dénoncer le colonialisme. Idée du panafricanisme a joué ds la création de l’OUA. * Essor de mvt sociaux et syndicaux ds les villes, peu de salariés mais patrons admettent les droits syndicaux -> extension de l’idée à celle de l’autonomie (Nigéria : planteur de cacao, Côte d’Ivoire,

pacifier l’Amérique du sud. Les puissances de ce continent apparaissent souvent en concurrence. Volonté manifeste des Etats-Unis d’organiser un leadership sur les Etats américains. En 1963, l’Organisation de l’Unité Africaine souhaite promouvoir le panafricanisme. Elle s’est transformée en 2002 en Union Africaine afin de réaliser des opérations de maintien de la paix distinctes de celles de l’ONU. En 1967, l’Association des Nations de l’Asie du Sud Est (ASEAN) est créée officiellement pour promouvoir le

les slaves, et un facteur religieux. Le panaméricanisme, qui lui doit être abordé de façon plus souple, et qui se rapporte d’avantage à un sentiment de solidarité entre des populations issues du même continent américain. Le panasiatisme et le panafricanisme, se limitent encore aujourd’hui à un sentiment d’appartenance commune, c’est une communauté de destin. Portent l’idée entre le lien culturel issue d’une histoire commune. Toutes ces formes de panisme se sont développées au 19ème siècle. C’est

difficultés, à l'intérieur de l'Union, comme dans les rapports avec les Etats membres. 2. Quelques obstacles à surmonter Le premier obstacle demeure la question non résolue du principe de la souveraineté des Etats dans la construction du panafricanisme. A cet égard, l'UA se dit résolue à « prendre toutes les meures nécessaires pour renforcer les institutions communes et à les doter des pouvoirs et ressources nécessaires afin de leur permettre de remplir efficacement leurs missions ». Cette

au Tchad. Elle a connu quelque succès en s’imposant comme force politique. Elle se pose en tant que médiatrice dans le conflit Maroc/Algérie. Mais dans la volonté de ne pas toucher aux frontières héritées de la colonisation, elle se heurte au panafricanisme. En Amérique latine, l’OEA est alignée sur les USA et en opposition totale avec l’Organisation Latino Américaine de Solidarité ( dirigée contre USA). La plupart des pays ont connu des destins divergents. Certain pays comme l’Inde, le Sénégal

Négritude devient un instrument de lutte pour la libération culturelle mais aussi politique. Elle n’est plus subie, elle est assumée, revendiquée et organisée. C’est ainsi que, dans un second temps, elle va s’imposer sur le plan politique à côté du « Panafricanisme » : Senghor affirme alors la double postulation de la Négritude à la fois enracinement dans les valeurs du passé et contribution au monde de l’universel. Cette nouvelle idéologie s’efforce non seulement de tracer un profil de la civilisation et

d’Afrique Noire) Senghor a toujours revendiqué pour son œuvre poétique l’héritage de l’oralité africaine, en premier lieu celui du patrimoine oral du Sénégal, mais plus largement celui de l’Afrique noire tout entière (à une époque qui était au panafricanisme culturel) comme fondement de sa poétique. Il l’affirme à maintes reprises dans des interviews, dans sa correspondance, dans ses essais, notamment « L’apport des Nègres à la poésie francophone », une communication qu’il avait donnée à l’occasion