Le Panafricanisme

contrôle de plus en plus grand sur l’Etat néocolonial, quelle relation cela peutil avoir avec les idées du Panafricanisme véritable, c’est-à-dire celles qui, prônent l’Unité Politique de l’Afrique ? Et c’est là que la question de l’Etat et de sa démocratisation réelle, de la décentralisation et de la véritable construction nationale rejoint celle de l’intégration régionale et du Panafricanisme. Alors s’ouvrent des perspectives nouvelles aux problèmes de démocratisation dans nos pays, notamment en RDC

leurs particularités et défendre leurs intérêts vis-à-vis des autres. L’idéologie panafricaine a directement ou indirectement inspiré la pensée de groupes radicaux africains vivant à Londres, à Paris et dans les universités américaines. Le panafricanisme est devenu un mouvement d’avant-garde de la lutte anti-colonialiste et de combat pour l’indépendance et l’unité africaine. Le nationalisme africain a originairement un caractère revanchard, revendicatif. Il se présente comme la revanche de

indépendances par deux courants idéologiques : le panafricanisme et la négritude. Les théoriciens les plus éminentes du panafricanisme tel que Marcus Garvey, William Dubois et George Padwore avaient leur philosophie politique l’érection en Afrique d’un seul et même Etat fédéral englobant tous les Etats issus du découpage colonial. Porteurs de ce projet ambitieux, ils avaient comme objectif l’autodétermination et l’unité du continent africain. Panafricanisme convaincu, le Docteur KWamé Nkrumah dans son

Egypte). 1. L’échec de l’unité africaine La multitude des organisations intergouvernementales (160), n’a pas réussi à pallier l’absence de solidarité économique et sociale entre les différents Etats d’Afrique. Le panafricanisme ne survit pas à la décolonisation : Le panafricanisme qui réclame le « self government » et l’améliratoin des conditions de vie des Noirs commence au début du XX (Léopold Sédar Senghor) et est très largement suivi au tournant des années 1960. Mais le mouvement s’essouffle

marxistes(le marxisme léninisme) 3- La force des idées religieuses B- Fondements politiques 1- L’impact des deux guerres 2- Le rôle de l’ONU 3- L’anticolonialisme de deux super puissances : USA et URSS 4- Les mouvements nationalistes a- Le panafricanisme b- L’Afro-asiatisme 5- La conférence de Bandung C- Fondements économiques sociaux et culturels 1- Les fondements économiques 2- Les fondements sociaux 3- Les fondements culturels III- Formes de décolonisation 1- La décolonisation par

l’intégration et l’unité africaine : le panafricanisme et la négritude A / Le panafricanisme : Le dogme de l’unification politique de l’Afrique noire à partir de la théorie de l’unité culturelle. L’auto détermination est au cœur de l’ambitieux projet politique mise en œuvre par les partisans du panafricanisme pour l’effectivité de l’intégration africain. Dans son livre intitulé « Africa mœurs unit », le leader politique indépendantiste Ghanéen et artisan du panafricanisme Kwamé Nkrumah, préconisé la réalisation

→Comment penser le nationalisme, l’indépendance, la décolonisation ? -Le communisme et le Panafricanisme : George Padmore (de son vrai nom Malcom Nurse), importe en Afrique le marxisme et devient en 1930 le président du bureau nègre du Comintern, il est responsable d’exporté le marxisme dans tous le continent africain. Il rompt avec Staline en 1934 et développe alors les Panafricanisme, c'està-dire une idéologie d’émancipation de l’Afrique noire, à la fois socialisante mais anticommuniste

Ce mouvement est né de la rencontre entre Aimé CESAIRE et SENGHOR, aidé du poète guyanais Léon-Gontran DAMAS. Les pensées de ces trois hommes se trouvent au carrefour de trois influences : La philosophie des lumières ; Le panafricanisme ; Le marxisme. Ils affirment haut et fort la grandeur de l'histoire et de la civilisation noire face au monde occidental qui les avait jusque là dévalorisées. Ils se refusent l'existence d'une essence noire mais veulent faire de leur identité

est celle qui se prolonge et qui s’amplifie un siècle plus tard dans le panafricanisme. Une certaine élite noire va se mobiliser à la fois pour l’élaboration théorique des principes doctrinaux et pour la reconstitution osirienne de l’Afrique déchiquetée. On peut citer Edward Wilmot Blyden, Booker Taliane Washington, Marcus Aurelius Garvey, Dr William Burghart Dubois, et. Si l’auteur a placé la négritude si près du panafricanisme, c’est parce que, quoique d’apparition tardive, dans les années trente

dira sous la forme du pamphlet toute son hostilité au colonialisme européen. La politique, la poésie mais aussi le théâtre. Césaire est, également, dramaturge. Sa pensée se trouve au carrefour de trois influences: la philosophie des Lumières, le panafricanisme et le marxisme. Moi, Laminaire publié en 1982 et La poésie (Seuil ) en 1994 sont les derniers livres en date. En 1993, il met un terme à une longue carrière parlementaire. Il a été maire de Fort-de-France plus de cinquante ans. Aux dernières