Le Parlement Et La Maîtrise De La Procédure Législative

deux hommes politiques ont fait l’expérience des républiques précédentes. Ils ont connu la 3ème et 4ème république, notamment l’instabilité ministérielle : changement de gouvernement tous les six mois. Il y avait une instabilité chronique. C’est le Parlement qui dominait. De gaulle fut président du conseil sous la 4ème république. Face aux défauts qu’ils ont pu constater, ils ont voulu tirer les conséquences, en prenant ce qui était bon dans les institutions précédentes et en corrigeant ce qui était

Elle prévoyait le maintien d’un régime parlementaire, caractérisé par la responsabilité du Gouvernement devant le ParlementParlementOrgane collégial qui exerce le pouvoir législatif (adoption des lois et contrôle du pouvoir exécutif). En France, le Parlement est composé de deux chambres : l’Assemblée nationale et le Sénat., qui pouvait le renverser. Le ministre de la Justice, Michel Debré, lors de la présentation du projet de constitution devant le Conseil d’État le 27 août 1958, a insisté sur le respect

la place conséquente qu’occupent effectivement le Chef de l’Etat et le Gouvernement. Ne faut-il pas attendre le Titre IV pour voir mentionné le rôle du Parlement Français, alors que celui du Président de la République et du Gouvernement sont cités respectivement Titres II et III ? Sans crier à l’ostracisme, force est de constater que le Parlement, et surtout son pouvoir législatif (pouvoir d’initier, de façonner et de voter les lois), semble tout de même légèrement « relégué » en seconde zone. De

fondamentaux doivent être respectés ; le suffrage universel est conservé ainsi que la séparation des pouvoirs. De même l’indépendance de la justice et de la responsabilité du Gouvernement devant le Parlement sont exigées. l’élaboration du nouveau texte constitutionnel. Le processus a été maitrisé par le Gouvernement sous la responsabilité du ministre de la justice (le Garde des Sceaux) ; Michel Debré. Le calendrier fixé s’avère très serré, le processus va être très rapide. En juin 1958, Debré

............................... Intervention de M. Gustave Hofman, Député (Communauté française de Belgique) ..... Synthèse des travaux en ateliers........................................................................................ La procédure législative et budgétaire .......................................................................... Intervention de M. Seydou Nourou Keïta, Député (Mali) ................................................ Intervention de M. Paul Bongue Boma, Député (Gabon)

Au XVIIIème siècle, le siècle des Lumières, on relève deux projets intéressants. Tout d’abord, au début du XVIIIème siècle, l’abbé de Saint Pierre publie en 1712 son projet de paix perpétuelle qui comportait un Sénat européen doté de compétences législatives et judiciaires. A la fin du XVIIIème siècle, le philosophe Kant publie en 1795 un autre projet de paix perpétuelle qui préconisait l’établissement d’une société des Nations, fondée sur le droit international. La théorie pacifiste et internationaliste

frontières terrestres, maritimes ou aériennes, marquent la création du territoire d’un Etat. Le territoire permet de délimiter l’espace dans lequel va s’exercer l’autorité d’un Etat. Le territoire constitue le support de la puissance d’un Etat. La maîtrise du territoire va permettra d’assurer la cohésion et la protection de la population qui y réside. Le territoire n’est pas une notion figée. Ce territoire peut évoluer en fonction de divers bouleversements historiques comme les guerres. (ex le territoire

militaire posant la question du fonctionnement des institutions en temps de guerre. B/ La question du fonctionnement du régime en temps de guerre Le droit constitutionnel ne prévoit rien en l’occasion, l’état de siège a été proclamé par voie législative par la loi du 2 aout 1914, cependant cette loi ne fait que l’instaurer, car la loi du 9 aout 1849 le prévoit mais seulement en cas de guerre civile, il faut donc innover. Au niveau de la représentation nationale, en aout 1914, le sénat ne se considérant

revient à insister sur les modalités de forme et de procédure applicables en matière de réforme du texte constitutionnel. A ce propos, la Constitution camerounaise prévoit principalement dans son article 63 une procédure de révision qui laisse place à une initiative partagée du Président de la République et des membres du Parlement. Cette initiative peut être menée à son terme par le truchement soit d’un vote à la majorité absolue des membres du Parlement réuni en Congrès (voie normale) soit d’une adoption

ses pouvoirs et souvent aussi lui imposant des limitations. On trouve dans cette définition les différents objets du droit constitutionnel. L'étude du système institutionnel, des institutions politiques nationales (Président, gouvernement, Parlement, etc.), locales (qui dépendent de l'état : conseil municipal, régional, maires, etc.). Le système normatif : articulation interne, articulation des normes internationales. L. Favoreu (doyen de l'université Aix-Marseille) : « Le droit constitutionnel