Le Patrimoine Commun De L Humanité

Celui-ci permet de nommer les choses, de les désigner par des noms communs et des concepts. Il est également faculté de représentation, de symbolisation ou de signification et se révèle intimement lié à la pensée. Mais la langue est particulière, constituée par l’histoire contingente d’un peuple et d’une société donnée. Ainsi, si la langue est l’intermédiaire par lequel se manifeste la pensée, mais que celle-ci n’est pas commune à toutes les sociétés, cela peut mener à des tensions qui trouvent leur

suis venue chercher là parmi les Sœurs et les Frères Francs- Maçons :•HUMANITE ET FRATERNITE. L’humanité comme un ensemble de carrés noirs et blancs d’individus si différents qu’ils peuvent paraître opposés et qui, pourtant, au delà de leurs différences de couleurs, de religions, d’opinions politiques sont reliés dans une même construction. Ce lien est bien sûr biologique créé par la possession d’un patrimoine génétique commun, mais il est aussi et surtout culturel créé par la possible intervention

CULTURE ET HUMANITE Grandes Notions Abordées: - Culture - Liberté - Autrui Intro: *Cultures - Savoir/Connaissance (ex: art, histoire) - Moeurs= cuisine/repas, manière de vivre, langues, savoir-vivre (croyances, valeurs) *Culture ≠ Nature En se cultivant, on dépasse notre nature (phénomène propre à l'homme) --> langage, notion d'interdit et d'éducation, donc acquis, transmission de savoir I- Les sens du mot Culture: Universalité et Particularité 1) Sens 1 La culture

Lex Electronica, vol. 12 n°2 (Automne / Fall 2007) 1 L’eau, l’ultime enjeu de notre humanité commune ? André Beauchamp 1 Lex Electronica, vol. 12 n°2 (Automne / Fall 2007) http://www.lex-electronica.org/articles/v12-2/beauchamp.htm http://www.lex-electronica.org/articles/v12-2/beauchamp.pdf Le présent texte fait suite à une présentation faite dans le cadre du colloque L’eau, source de conflits tenu lors des Journées Maximilien-Caron organisées à l’Université de Montréal le 30 mars 2007

en vertu duquel une violation du droit en un endroit quelconque de la Terre est ressentie dans tous les autres endroits. Mais il y a une ambiguïté à travers ce concept kantien avec cette dénomination pénale car on parle parfois d’une humanité-valeur ou d’une humanité-victime. Comme valeur l’humanité est fondée dans l’interdit de l’inhumain ; il s’agit à l’opposé de la guerre contre le crime, de limiter et si possible d’interdire l’inhumain en incriminant les actes contraires à la dignité ou à

société avec Ulysse et avec Achille, société aussi avec la foule de ceux qui ont lu ces poèmes, avec la foule encore de ceux qui ont seulement entendu le nom du poète. En eux tous et en moi je fais sonner l’humain, j’entends le pas de l’homme. Le commun langage désigne par le beau nom d’Humanités cette quête de l’homme, cette recherche et cette contemplation des signes de l’homme. Devant ces signes, poèmes, musiques, peintures, monuments, la réconciliation n’est pas à faire, elle est faite. Cependant

  eu   dans   ce   cas   des   répercussions   sur   les   Hommes.   La   ques:on   fondamentale   à   se   poser   ici   serait   de   savoir  si  des  cultures  différentes  font-­‐elles  des  humanités  différentes  également?  N'y-­‐ a-­‐t-­‐il   rien   qui   unis   les   Hommes   au-­‐delà   de   ceGe   diversité?   L'enjeu   ici   est   d'étudier   l'éventuel  lien  qui  unirait  les  Hommes  malgré

anatomiques, et des ses facultés intellectuelles. En effet, si l’Homme n’a cessé d’accumuler des connaissances, d’améliorer ses techniques, peut-on dire pour autant que son « intelligence pure » s’est développée ? On considèrera plutôt que son « patrimoine de connaissances » augmente de générations en générations, toutefois sans influencer sur l’intelligence nette, quantifiable grâce à des outils utilisés par des psychologues, tels que le Quotient Intellectuel. Le problème est de savoir si l’homme

la philosophie, la démocratie, le droit, la liberté, l’écriture alphabétique, le théâtre, etc. Les lettres anciennes étant le patrimoine de l’Europe, elle se devait de les conserver et transmettre, en gage de continuité et d’identité ; la culture humaniste servait à former l’homme occidental et les citations classiques fournissaient, fournissent encore, les lieux communs de la morale et de la politique. C’est pourquoi, en contre-point, toute révolution intellectuelle, toute pensée moderne imposait

nouvelle culture qui ne cesse de débuter chaque année "il faut le reprogrammer en permanence" (Doc2.). Etienne GRUILLOT dit qu'il faut préserver une culture commune entre toutes ces générations pour qu'elle survive aux nouvelles, pour que ce soit un point de départ, une référence aux nouveaux jeunes mêmes si certains souhaitent s'y opposer, "notre humanité est reliée à cette grande collectivité humaine, seule à être immortelle, alors que les générations ne font que passer et meurent" (Doc3.). Cette transmission