Le Personnage De Matamore

D’un côté, une ligne qui rassemble les personnages par un jeu complexe de lignes courbes. De l’autre, la tension entre Minerve qui repousse de son bras le guerrier et Mars qui résiste en se tournant vers le groupe qui lui échappe. 3. Les coloris les plus clairs, blancheurs soyeuses des chairs, assombries pour le satyre, font du camp de la paix le camp de la lumière. Ces blancheurs sont rehaussées par les couleurs lumineuses des étoffes qui drapent trois personnages féminins : le bleu, le rouge et le

feuillages festonnés de pampres laissant apercevoir un ciel passé de couleur et géographié d'îles inconnues par l'infiltration des eaux de la pluie. Entre les Hercules, dans des niches peintes, se pavanaient des bustes d'empereurs romains et autres personnages illustres de l'histoire ; mais tout cela si vague, si fané, si détruit, si disparu que c'était plutôt le spectre d'une peinture qu'une peinture réelle, et qu'il en faudrait parler avec des ombres de mots, les vocables ordinaires étant trop substantiels

n’ai pu vous reconnaître. J’essaie de répondre posément et sagement à un inconnu déguisé en Matamore qui, en se rendant un samedi à l’Opéra, a rencontré un groupe de littérateurs, et qui a voulu les effrayer en faisant la grosse voix. Vous avez émis, monsieur, une étrange théorie qui inaugure une esthétique toute nouvelle. Vous prétendez que si un personnage de roman ne peut être mis au théâtre, ce personnage est monstrueux, impossible, en dehors du vrai. Je prends note de cette incroyable façon de

théâtre. D’après Jean Louis Barrault, metteur en scène contemporain, « le théâtre, comme la vie, est un songe ». Par définition, il se situe dans le domaine de l’extraordinaire, de l’éphémère. Rien n’est réel au théâtre : ni l’histoire, ni les personnages incarnés par les comédiens, ni le décor. Tout est joué, tout est feint : le théâtre crée un autre monde le temps de la pièce, afin d’emporter le spectateur hors de la réalité, dans la fiction. L’art théâtral se distingue des autres arts qui ont

carnavalesque, plus domestiquée que la sotie. Elle a souvent la forme d’un monologue comique, soutenu par un type social caricaturant un défaut. La farce la plus connue est la Farce de Maître Pathelin (1464) La sotie (de l’adjectif sot) est centrée sur le personnage du sot, venu tout droit de l’esprit de la fête des fous, ce rôle de sot sert à faire une critique des classes dominantes. 2) Invention de formes savantes. A. La tragédie2 1524 : premières tragédies ont été écrites et jouées en latin Les tragiques

son désir de métamorphose à deux mythes : o au mythe de Protée : Protée est un dieu marin, de l'Antiquité grecque, qui avait reçu de Poséidon, son père, le don de changer de forme à volonté. o au mythe de Circé : Circé est un personnage de l'Odyssée, une magicienne qui métamorphosa les compagnons d'Ulysse en pourceaux. o Voici ce qu'en dit Jean Rousset : (La littérature de l'âge baroque, p22) : Protée ne pouvait manquer d'accompagner Circé ; elle trouve

voir ce qu’il désire cela est tellement bien réalisé qu’il ne pourra en être distingué uniquement par ce qu’ils laissent paraître. Par exemple, dans la comédie, l’illusion comique de Pierre Corneille, on peut voir une prédominance des apparences. Matamore n’est qu’une apparence du héros, il essaie de paraître comme cela, alors qu’en son véritable fond il n’en est nullement un. Pour cela, il alimente un mythe le concernant et à besoin de gens qui le croient pour pouvoir exister, d’ailleurs dans le

Comique, Acte V, scène III La scène 3 du dernière acte de l’Illusion Comique de Pierre Corneille est située après une longue tragicomédie, mettant en scène Clindor et sa femme Isabelle, qui a fuit son rang et son père pour épouser Clindor, le valet de Matamore, alors que les autres prétendants de meilleure condition ne manquaient pas, et juste avant le dénouement final. La scène étant une joute argumentative entre Clindor qui fait l’éloge de l’adultère et Isabelle qui se plaint de l’infidélité de son mari

par une bûche mais avec «  Panache ». Le personnage de Cyrano est inspiré d'un personnage réel : Hercule Savinien Cyrano de Bergerac qui vécut au XVII° siècle. Cette pièce fut un succès considérable en France et à l'étranger ; ce personnage est devenu dans la littérature un archétype humain comme Hamlet ou Don Quichotte . Depuis 1897 il y a eu une multitude de mises en scènes de cette œuvre, un grand nombre de comédiens ont enfilé le nez du personnage et bataillé avec les vers du rôle. On en découvre

su brazo, por lo menos, del imperio de Trapisonda ; y así, con estos tan agradables pensamientos, llevado del estraño gusto que en ellos sentía, se dio priesa a poner en efeto lo que deseaba. - Plaute, Miles Gloriosus. LE MILITAIRE FANFARON PERSONNAGES PYRGOPOLINICE, militaire. ARTOTROGUS, parasite de Pyrgopolinice. ACTE I, 1 PYRGOPOLINICE, ARTOTROGUS, suite du militaire. PYRGOPOLINICE Soignez mon bouclier; que son éclat soit plus resplendissant que les rayons du soleil dans un ciel pur. Il faut