Le Personnage De Matamore

dimension écrite, le fait que cela peut être joué y apporte une dimension vivante, celle de la représentation). Le théâtre met en scène le monde, la vie. Le théâtre utilise le dialogue. Les personnages se parlent entre eux. Oui, mais de quoi parlent-ils ? Les sujets évoqués, les discours concernent les personnages, mais ils s’adressent aussi aux spectateurs. Le théâtre est un moyen d’expression ; c’est une double énonciation. Ainsi, par son moyen d’expression propre, le théâtre a la possibilité d’aborder

Alessandro Baricco, qui s’est réapproprié une traduction de L’Iliade d’Homère pour en faire un texte adapté à des lectures publiques, plus oral, plus théâtral donc, « allégeant » par petites touches le texte original, en particulier l’énonciation (les personnages disent Je) et en supprimant autant pour une question de rythme que de vraisemblance, l’intervention des Dieux. Au fond, toute réécriture est une adaptation à un lectorat dont le « traducteur » doit parfaitement connaître les attentes, unemodernisation du

roman-feuilleton — dans une débauche inouïe de cruauté, de magnamité, de prouesses, d’astuce, de politique et de miracles. Le kabouki utilise la machinerie moderne, mais sans renoncer aux plus charmantes tradition de son style : l’Ombre voilée suit les personnages en les éclairant d’un falot balancé au bout d’un bambou; et le ki, accent musical, résonne à l’approche d’un moment fatidique — pour annoncer, par exemple, que la Lune va Paraître. LE THEATRE ROMAIN La forme en hémicycle du théâtre grec

au milieu des spectateurs. Le plateau tout entier peut être conçu comme un labyrinthe, celui de Clindor ; les rencontres qu’il fait, les personnages qu’il rencontre font parti de ce lieu et le théâtre du cinquième acte en est le centre, le lieu de l’aboutissement de sa quête de vérité… dans l’illusion. On pourrait accentuer l’idée en faisant des personnages des voyageurs intemporels. Le père en manteau sombre et chapeau, chargé de lourdes valises qui symbolisent le poids de ses a- priori, de ses

Alessandro Baricco, qui s’est réapproprié une traduction de L’Iliade d’Homère pour en faire un texte adapté à des lectures publiques, plus oral, plus théâtral donc, « allégeant » par petites touches le texte original, en particulier l’énonciation (les personnages disent Je) et en supprimant autant pour une question de rythme que de vraisemblance, l’intervention des Dieux. Au fond, toute réécriture est une adaptation à un lectorat dont le « traducteur » doit parfaitement connaître les attentes, une modernisation

Séquence 1Un personnage spectaculaire et comique : le fanfaronProblématique : En quoi le spectacle peut-il être considéré comme un ressort essentiel du comique ?Séance 1 : Théâtre, spectacle, comédieObj : découvrir le thème A) « Spectacle » et « Théâtre » Distinguer « spectacle » et « comédie »Le spectacleLe mot spectacle englobe plusieurs titres de représentations, cela peut être du théâtre, de la danse, de la musique, la magie, le cirque, …Dans le spectacle il y a forcément un rapport entre le

Alessandro Baricco, qui s’est réapproprié une traduction de L’Iliade d’Homère pour en faire un texte adapté à des lectures publiques, plus oral, plus théâtral donc, « allégeant » par petites touches le texte original, en particulier l’énonciation (les personnages disent Je) et en supprimant autant pour une question de rythme que de vraisemblance, l’intervention des Dieux. Au fond, toute réécriture est une adaptation à un lectorat dont le « traducteur » doit parfaitement connaître les attentes, une modernisation

parler que de ses conséquences, et parle plus du vaincu que du vainqueur. De plus, l'enjeu du combat, l'Hélène unique, est devenue plus d'une Hélène. Fable en alexandrins, octosyllabes ; V20 = seul décasyllabe du texte, manière de signifier que le personnage en fait trop ? Noter la mise en valeur par le rythme du lier hémistiche V20 : 6 syllabes (enjambement), s'allapercher ( 4 syllabes encadrées), ôsyllabes (fin du décasyllabe) La chute n'en est que pus cruelle ! Le renversement de la situation

représentation. On sait tous que les comédiens jouaient masqués, arborant des masque de cuir qui leur cachaient le haut du visage mais laissaient la bouche dégagée, leur autorisant ainsi des expressions particulières avec le bas du visage. Seuls les personnages d'amoureux n'avaient pas le visage caché. Autre point important, ces troupes sont les premières à faire jouer des femmes, à une époque où celles-ci sont interdites de scène. La caractéristique essentielle de ce théâtre est évidemment son caractère

comme vraie. Cela ne veut pas dire que les faits sont véridiques, mais qu'ils sont crédibles. Dans Bérénice de Jean Racine, la vraisemblance veut que Titus n'épouse pas Bérénice, comme cela s'est produit dans l'histoire romaine. Toutefois tous les personnages n'ont pas pour autant existé. [La vraisemblance est] l'essence du poème dramatique, et sans laquelle on ne peut rien faire ni rien dire de raisonnable sur la scène. Abbé d'Aubignac Pratique du Théâtre 1657 Cette citation montre à quel point la vraisemblance