Le Personnage Stendhalien

disqualifié au temps de ma formation : dans Critique et vérité, par exemple, Roland Barthes s’élevait contre la morale défendue par l’ancienne critique, ses normes implicites, ses interdits bourgeois. La nouvelle critique ignorait la psychologie des personnages au même titre que la biographie des auteurs, et elle réprouvait l’identification et l’empathie : un même discrédit frappait biographie et psychologie, histoire littéraire et morale littéraire, comme les deux faces, le recto et le verso, de l’ancienne

à la fin du XVIIème siècle le mot « romantic » qui évoluera et qui sera employée pour qualifier un paysage spécifique : « romantique ». La différence entre « romanesque » et « romantique » ; la deuxième mot est plus pour les paysages et les personnages et « romanesque » s´applique à l´action. En anglais, « romantic » désigne un paysage du moyen âge. C´est, sur le mot anglais, qu´on a eu en allemand « romantisch ». « Romantique » va s´opposer au classicisme. En France, on va utiliser l´adjectif

de l’Astrée (1607), s’adresse à l’héroïne du roman, la bergère Astrée elle-même. Il établit entre lui et son œuvre un lien très étroit : Astrée est l’enfant qu’il a créée, la chair de sa chair. L’exorde de la deuxième partie (1610) s’adressera au personnage masculin principal, Céladon, et celui de la troisième partie (1619) à la rivière qui est au centre géographique de l’action, le Lignon personnifié. «  Il n’y a donc rien, ma Bergère, qui te puisse plus longuement arrêter près de moi ? ». «  Le

Lupin. Pourquoi ? Arsène Lupin, en qui Sartre voyait un « Cyrano de la pègre », c’est très amusant. Maurice Leblanc, que l’assimilation permanente à son héros immensément populaire avait rendu presque fou vers la fin de sa vie, s’était inspiré d’un personnage étonnant, anarchiste et voleur, qui s’appelait Alexandre-Marius Jacob. Jacob, bizarrement, aimait la littérature. Un jour, en cambriolant une demeure en CharenteMaritime, il se rend compte qu’il s’agit de la maison de Pierre Loti. Alors, il griffonne

feuilletons littéraires pour fidéliser le public : chaque jour, un nouveau chapitre est proposé ; il en résulte une structure très rythmée avec multiplication des suspenses, des péripéties, des retours en arrière et parfois des incohérences (un personnage meurt puis ressuscite parce que le public le réclame, etc.). Le fond de l’intrigue reste le mélodrame : cf. Eugène Sue (1804-1857), Les Mystères de Paris (1842-1843) ; le roman-feuilleton met en scène un surhomme-justicier et joue sur une dramatisation

Philippe Hamon Pour un statut sémiologique du personnage In: Littérature, N°6, 1972. Littérature. Mai 1972. pp. 86-110. Citer ce document / Cite this document : Hamon Philippe. Pour un statut sémiologique du personnage. In: Littérature, N°6, 1972. Littérature. Mai 1972. pp. 86-110. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/litt_0047-4800_1972_num_6_2_1957 Philippe Hamon, Rennes. POUR UN STATUT SÉMIOLOGIQUE DU PERSONNAGE t Superstitions littéraires — j'appelle ainsi

permet d'étudier la technique du portrait et la présentation du héros. Opposant le discours direct d'un personnage au silence et au monologue intérieur de l'autre, il permet aussi de faire le point sur la situation d'énonciation et de revoir les modalités du discours ainsi que les modes verbaux (indicatifs dans la narration, impératifs dans le discours). REPÈRES 1. Relevé des personnages. Les personnages de cette scène sont le père Sorel, ses fils aînés et son dernier fils Julien. 2. Présentation de Julien

Charlot, sublime vagabond, mendiant grand seigneur, génie de l'embrouille et de la débrouille. Il y transposa littérairement le rythme sautillant des premiers films de Charlie Chaplin, donnant la parole à un film muet. En effet, on reconnaît bien son personnage fantasque et, derrière la légèreté, ses thèmes : l'autorité brutale du dictateur, l'absurdité des temps modernes, l'amour évidemment, toujours recherché, rarement atteint, le besoin d'utopie, la démagogie, etc.. _______________________________

Charlot, sublime vagabond, mendiant grand seigneur, génie de l'embrouille et de la débrouille. Il y transposa littérairement le rythme sautillant des premiers films de Charlie Chaplin, donnant la parole à un film muet. En effet, on reconnaît bien son personnage fantasque et, derrière la légèreté, ses thèmes : l'autorité brutale du dictateur, l'absurdité des temps modernes, l'amour évidemment, toujours recherché, rarement atteint, le besoin d'utopie, la démagogie, etc.. _______________________________

| | | |2 |Les fleurs aux mille couleurs de Charles |Identifier les personnages et leur(s) rôle(s) |Maîtriser le style direct et indirect, |Maîtriser l’emploi des verbes |Réécrire un récit sous la forme d’un dialogue | |P. 19 |Perrault |