Le Pessimisme De Martin Dans Candide

grande intelligence critique, il comprit que l’on ne pouvait enfermer Zola sous l’étiquette d’« écrivain naturaliste ». 103. Il y a deux éditions de cet ouvrage. Le livre a été commercialisé par Martin and Warburg au Royaume-Uni : Wilson, A., Emile Zola, An Introductory Study of his Novels, Londres, Martin and Warburg, 1952. Aux ÉtatsUnis, l’ouvrage a été publié par la maison d’édition William Morrow : Wilson, A., Emile Zola, An Introductory Study of his Novels, New York (N.Y.), William Morrow and

était l’existentialisme, avec le phénomène de l’absurde. En somme, Faulkner a exercé une influence considérable sur toute la littérature française à partir de la Deuxième Guerre Mondiale. Ses techniques nonconventionnelles, sa métaphysique, son pessimisme de l’époque, et son approche de la fatalité lui valurent une grande estime chez les intellectuels et écrivains de cette période. Des jeunes écrivains comme Boris Vian essayaient de l’imiter (en 6 Ibid., p. 73. 7 Faulkner, William, Sanctuaire

qu’il semble bien que, chez un bourgeois de l’ancienne France, les passions 1 Rappelons qu’il y a encore cent ans à peine, les ouvriers français issus de provinces différentes se livraient entre eux, et fort souvent, à des combats sanglants. (Cf. Martin Nadaud, Mémoires de Léonard, p. 93.) 97 La trahison des clercs politiques — bien qu’elles tinssent beaucoup plus de place qu’on ne croit d’ordinaire – en tenaient pourtant une moindre que la passion du lucre, l’appétit des jouissances, les sentiments

he never slavishly imitated his master's gait, or paused, so to speak, at the same wayside inns. Of the six novels, the first, Une Vie, which appeared in 1883, naturally shows the most direct stamp of Flau- bert's influence, in its gray pessimism and its uni- formity of background. It is the life-history of a girl belonging to the petite noblesse, the only child of kind and rather foolish parents, married early to a worthless vicomte, who turns out to be a stingy profligate. After

suggéré des souvenirs plastiques (H. E. Kendall, Composition architecturale, évoquée dans le Salon de 1859 (Pl. II, p. 609), ou littéraires et plastiques à la fois: la description par Gautier, dans Une nuit de Cléopâtre (1838), d'un tableau de J. Martin, Belshazzar's Feast (Leakey, 1969, p. 170, n. 3). 580. L'oeuvre de C. Guys (1805-1892) fait l'objet de développements célèbres dans Le Peintre de la vie moderne. Une lettre à Poulet-Malassis du 13 mars 1860 indique que le seul point commun entre

d’historien ” Pierre Bourdieu, Choses dites (éditions de Minuit, coll. Le sens commun, Paris, 1985), chapitre sur “ espace social et pouvoir symbolique”, page 150. Martin Heidegger, Essais et conférences (éditions Gallimard, Paris, 1958, pour la première édition en français; 1966 pour l’édition utilisée ici), pages 175, puis page 179. Martin Heidegger, Essais et conférences (éditions Gallimard, Paris, 1958, pour la première édition en français; 1966 pour l’édition utilisée ici), pages 175, puis page

petites caresses. (Le Ventre de Paris.) Marsoullier. — Tenancier de l’hôtel Boncœur, où Gervaise Macquart et Lantier sont descendus [3]. (L’Assommoir.) Martin. — Ancien matelot opéré autrefois par le chirurgien de marine Cazenove et resté ensuite à son service. Un vieil homme à jambe de bois [8]. (La Joie de vivre.) Martine. — Vieille servante de Pascal Rougon, devenue la vraie maîtresse de la maison, depuis près de trente ans qu’elle est au service du docteur. A soixante ans passés

faire découvrir au lecteur la scène telle qu’elle est perçue par le personnage principal, et seulement lui. C’est une vision limitée, partiale mais qui met en valeur un personnage, ici le per- Mobilisation générale p. 44 Ce texte de Roger Martin du Gard présente plus d’un intérêt. – Il se rapporte à un événement majeur du XXe siècle et se trouve de fait en relation directe avec le programme d’histoire de la classe de troisième. – Cet événement est présenté ici non comme une abstraction historique

qu’il ne lira pourtant jamais) qu’« on peut aussi mériter l’injustice ». Il ne se dénonce pas. C’est qu’il s’est fait une raison de sa solitude et qu’il a enfin cessé d’avoir peur. Il ne baisse plus les yeux. Regardez-le, il est le coupable au regard candide. Il a enfoui dans son silence ce plaisir unique : personne ne saura, jamais ! Quand on se sent de nulle part, on a tendance à se faire des serments à soi-même. Mais ce qu’il éprouve, par-dessus tout, c’est la joie sombre d’être devenu incompréhensible

verrous sont le plus souvent aussitôt remplacés par d’autres. C’est absolument décevant, désespérant même, pour tous ceux qui doivent immédiatement reprendre contre eux une lutte sans répit ».325 Pourtant, malgré ces sentiments marqués d’un fort pessimisme, le policier ne veut pas renoncer. Il continue à effectuer du mieux qu’il peut son métier, et il a conscience que d’autres que lui, après lui, le continueront également. C’est un mouvement perpétuel, même si, quelque part, c’est un 321 322