Le Plaisir Selon Aristote

LE PLAISIR : INTRODUCTION Lorsqu'on pose la question du plaisir, la question de la vertu n'est jamais loin. « Qu'est-ce qu'une vie bonne ? », Philèbe. La question de la nature du plaisir apparaît comme condition de sa valeur morale. I / La nature du plaisir La définition commune du plaisir est simple mais peu profonde. Le TLF le définit comme : « un état affectif agréable, durable, que procure la satisfaction d'un besoin, d'un désir ou l'accomplissement d'une activité gratifiante ». L'état

Intro : "Aristote est un philosophe grec de l'antiquité, disciple de Platon pendant plus de 20 ans ,il pris peu a peu de la distance vis a vis des thèses de son maître et fonda sa propre école (le lycée). Dans ce texte extrait du livre de son œuvre, Métaphysique, publié par Vrin, il s’emploie à répondre à cette question « Pourquoi philosophe-t-on ? ». Il s’agit à travers cette question de résoudre la double problématique de l’origine psychologique et de la finalité de la philosophie. Pour Aristote, l’origine

La Politique est un livre du philosophe grec Aristote. Il y analyse les affaires humaines en tant qu'elles se déroulent dans la Cité. Dans l’extrait étudié, Aristote affirme sa thèse en disant que c’est dans la nature de l’homme de vivre politiquement « l’homme est par nature un animal politique ». Par nature, Aristote sous-entend que l’être humain est prédestiné à être un animal politique, qui vit en société et l’organise. Cela renvoie a plusieurs interrogations qui toutes mettent en cause

Conclusion 8 2. Un Stoïcien original : Spinoza 8 C. Le pessimisme 10 1. Schopenhauer 10 2. Bouddhisme 11 3. Christianisme 11 D. La sublimation 11 1. Platon 11 2. Nietzsche 12 3. Freud 13 II. Bonheur et temps 14 A. Le bonheur se distingue du plaisir par sa durée 14 B. Il faut chercher le bonheur dans l’instant présent 14 1. L’espoir nous empêche d’être heureux (Pascal) 14 2. Le désespoir est la clef du bonheur (Comte-Sponville) 14 3. Carpe diem (Horace, Ronsard) 15 C. Le bonheur est au passé :

d’une réalité que n’améliore aucun progrès. I/Art et réalité. A/Théorie de la Mimésis. La mimésis signifie l’imitation, elle a permis de définir dans l’Antiquité, une démarche qui n’est ni production naturelle ni production technique. ARISTOTE dans La Physique ou La Poétique a établi une théorie de la Mimésis : désigne une représentation que l’on fait par la danse, associé à la musique, qui imite des sentiments et qui peut imiter plus largement un modèle. L’imitation expressive veut

bien, si ce n’est pour autrui, au moins pour lui-même. Par ailleurs "tous les hommes cherchent le bonheur", dit Aristote, justement parce que le bonheur représente en général l'ensemble des biens souhaitables… Le Bonheur pourrait se définir comme la satisfaction complète et durable de tous nos désirs, ou à défaut des plus importants. C'est en quoi il faut le distinguer des simples plaisirs passagers, et même de la joie. On le considère en général comme le but de la vie, voire comme l’équivalent d’une

la nature qui les anime. Ainsi l’œuvre d’art sera-t-elle tenue pour belle si elle imite la nature (la « Forme » selon Aristote) qui œuvre en celle-ci : non pas en recopiant les apparences dans leurs imperfections (réalisme plat) mais en rendant plus parfaitement visible l’ordre qui opère au sein de l’individu naturel. C’est en quoi, sur le plan de la beauté apparente, soutient Aristote, l’art peut surpasser la nature. Ainsi, la statuaire grecque représente toujours le corps humain mais en exprimant

les penseurs libéraux (comme Tocqueville ou Beccaria) sont des « alibis » . Ces derniers masquent la « réalité » du droit dont l’objectif est, en fait, d’assurer un « quadrillage » de plus en plus conséquent des sociétés modernes. Le droit positif, selon Foucault, sert à « dresser » les citoyens, à les transformer peu à peu en sujets soumis et apeurés . Tocqueville et Foucault peuvent tout autant être réconciliés que remis en question . D’autres facteurs expliquent, en effet, « la montée en puissance

pensent qu'une succession de plaisirs suffira à leur bonheur. Mais est ce vrai ? Certains plaisirs ne s'avèrent-ils pas néfastes ou superficiels car ils font perdre des choses essentielles comme ici la liberté ? Certains ne sont que temporaires, alors que le bonheur serait plutôt un état général, un statut qui ne change presque pas. Il faut donc voir si le plaisir permet d'être vraiment heureux. Nous verrons d'abord le rapport plaisir-bonheur, pour voir ensuite si les plaisirs sont vraiment la source

Selon Aristote : “L’homme est par nature un animal politique”, qui vient du terme "zoon politikon” qui signifie que l’homme invente des lois, il est par nature un être culturel. Dans le livre La Politique , livre I, chapitres 2 et 8, Aristote nous exprime l’idée qu’un homme est fait pour vivre dans une cité, une société donnée “celui qui vit hors cité [...] est soit un être dégradé, soit un être surhumain”. Un être humain vivant hors d’une cité est un être qui