Le Pouvoir Des Fables Recit Morale

Au cours des siècles, de nombreux auteurs écrivent des apologues dans leurs combats et leurs critiques pour convaincre et/ou persuader les lecteurs. Les apologues sont de courts récits en prose ou en vers qui comportent un enseignement ou une morale. Dans sa fable Le Pâtre et le Lion, La Fontaine affirme qu'« une morale nue apporte de l'ennui [et que] le conte fait passer le précepte avec lui ». A partir de cette idée, nous pourrons donc nous demander si le choix d'écriture qu'est l'apologue permet

1 Les animaux dans les fables de la Fontaine Une typologie traditionnelle Les animaux représentent des types humains et sociaux depuis l'antiquité et probablement avant : soit par leur place supposée dans la hiérarchie animale (le lion, et en général les prédateurs, représentent la force et le pouvoir, tandis que les herbivores, proies des premiers, s'identifient souvent au "peuple", aux "petits" : l'âne ou le mouton, ou le cerf ; voir par exemple "Les obsèques de la Lionne", "Les animaux malades

fondent en idées, préceptes et évidences… ». Les deux chiasmes qui structurent cette phrase soulignent bien à quel point enseignement spirituel et nourriture physique étaient alors indissociablement liés et presque équivalents. Cependant, ce bref récit de Rizza est chargé de signification et donne à Taor un « enseignement », c'est « une fable, un apologue », prévient le narrateur. Par une mise en abyme subtile, cette « nourriture qui enseigne », cette « vérité qui se mange » peuvent alors évoquer

place et sans ambigüité sa morale. Contrairement à d’autres fables qui jouent davantage sur l’implicite (comme « La Cigale et la fourmi » ou bien encore « la jeune veuve ») le lecteur n’a ici pas à deviner mais juste à lire, au moment conclusif, la morale de cette histoire : cette morale se présente comme la conséquence de l’histoire précédemment narrée (« C’est ainsi […]) et comme une morale simplement exposée au lecteur par le biais du déictique « c’ ». Cette morale occupe les six derniers vers

 Les fables, par leurs qualités, sont bien destinées aux enfants. En effet, elles ont une apparence simple, amusante, qui permet de faire étudier l’enfant en le captivant. La fable s’inscrit souvent dans un cadre merveilleux. Elle rend vivant des objets inanimés comme « Le Cierge » (Livre IX, fable 12) victime de sa trop vive curiosité, et dote les animaux de la parole. Ces derniers se querellent, se lamentent, et qui ont très souvent des manières proches de celles des hommes. Ainsi dans « Le

indirecte permet une réflexion sur différents sujets par le biais de récits fictifs. Dès l’enfance, elle fait partie intégrante de l’éducation lorsque celle-ci a recourt à la fiction et aux personnages inventés pour faire passer un message éducatif. Considérée comme un genre argumentatif moins sérieux que les autres formes d’argumentation par les adultes, ces derniers, portant plus d’attention aux faits réels, oublient le goût du récit fictif mais le retrouvent cependant au théâtre, au cinéma ou dans

Exposé Les Fables (j’ai eu 20)L’œuvre que j’ai choisi de présenter est « Les Fables » de Jean de La Fontaine. La Fontaine est l’un des poètes français les plus lus du XVIIème siècle et il est l’une des principales figures du classicisme, un mouvement littéraire caractérisé la symétrie, l’ordre et la justesse. Son second recueil de fables allant du livre VII à XI est publié en 1678, soit dix ans après son premier recueil ; et il est dédié à Madame de Montespan. Les fables de ce deuxième recueil se

Objet d’étude 2, lecture analytique 5 : le pouvoir des fables PB : comment montre t-il dans son apologue, le pouvoir des fables Lecture analytique n°5 I). UN SCHÉMA NARRATIF CONVAINCANT a). Un discours où le personnage s’adresse directement à la foule Afin que sa morale soit bien reçue, La fontaine met en place un schéma narratif convaincant. Il commence par une argumentation directe de son personnage. Les paroles de l’orateur, ou plutôt du « harangueur » sont résumées en quelques

Séquence 2 : Les Fables, de La FontaineSéance 1 :  le classicismeContexte historiquePériode d’instabilité à la mort de LOUIS XII et de RICHELIEU (à un an d’intervalle 1643 1642)LOUIS XIV a 5 ans = régence (sa mère Anne d’Autriche et le cardinal MAZARIN)La FRONDE révolte des grands seigneursMort de MAZARIN en 1661, LOUIS XIV a 23 ans. Il décide de gouverner seul.Centralisation de tous les aspects du pays sur le « roi soleil » : administration, économie politique. = monarchie absolutiste. Gloire du

Les grenouilles qui demandent un roi Jean de La Fontaine, Fables Introduction : Les Grenouilles qui demandent un roi est la quatrième fable du livre III. Dans cet apologue, La Fontaine (1621-1695) imite Esope et Phèdre qui avaient écrit une fable ("Ranae Regem petierunt" = " Les Grenouilles qui demandent un Roi ") pour calmer les athéniens lassés de leur tyran.  A son époque, cette forme d’argumentation à morale implicite permet à son auteur d’éviter la censure, chose courante au le XVIIème