Le Pouvoir à Sparte

constituent une même nation à défaut d'un même état ; un même peuple qui se reconnaît aux travers de traditions et de valeurs communes. Cette appartenance se voit dans la participation aux jeux panhelléniques.    Ce sentiment identitaire a été bien exprimé par l'historien Hérodote. " Nous appartenons à la même race, nous parlons la même langue nous honorons les mêmes dieux, avec les mêmes autels et les mêmes rituels et nos coutumes se ressemblent ". Elle ne fait aucune référence à un quelconque régime

premiers citoyens morts dans la guerre contre Sparte. Lors de son discours, il a prononcé ces mots : « Je commencerai par nos ancêtres. Car il est juste et équitable, dans de telles circonstances, de leur rendre hommage par un souvenir. Cette terre, continuellement habitée par des gens de la même race, est passée de main en main jusqu'à ce jour, sauvegardant sa liberté grâce à leur valeur. Ils méritent des éloges ; mais nos pères méritent mieux. A l'héritage qu'ils avaient reçu, ils ajoutèrent

Cimon « Cette expédition procura à Cimon de grandes ressources, et l’argent qu’on l’avait vu gagner honorablement sur les ennemis, il le dépensait plus honorablement encore au profit de ses concitoyens(…) » cf. Vies parallèles. Cette citation de Plutarque nous présente Cimon comme un homme de guerre mais aussi honorable, qui partage la richesse de ses victoires avec ses concitoyens. Ce qui lui procure un respect au sein de sa cité. Cimon né vers 510 a.n.e à Athènes, fils de Miltiade (540-489

du pourtour de la mer Egée qui, par crainte d’un retour des Perses, cherchent à se grouper. Au milieu du Ve siècle avant J.-C., le nouveau port du Pirée est le centre d’un trafic commercial et d’une activité militaire intense. Athènes dispose d’une puissance navale sans équivalent. La cité de Sparte, inquiète de cette puissance, entre en guerre contre Athènes en 431 avant J.-C. Le conflit s’achève par la victoire de Sparte et de leurs alliés en 404 avant J.-C. La guerre du Péloponnèse est « la plus

Leuctres. Elle oppose Thèbes à Sparte et révèle l’essoufflement de la puissance Lacédémonienne. Le texte ici présenté est tiré du chapitre 6 des Helléniques, ouvrage majeur de Xénophon. Il traite des événements qui se déroulent après la victoire des Thébains sur le champ de bataille. Les Helléniques est un ouvrage qui continue l’Histoire de la guerre du Péloponnèse écrit par Thucydide. Il s’étend de 411 à la Bataille de Mantinée, en 362 av. JC. Xénophon écrit l’ouvrage à un âge très avancé d’où

provenant de sparte car la cité privilégie l'oral a l'écrit. La plupart des sources d'origine sont Athénienne avec l'historien de Xénophon (athénien, l'"aconophile"), les autres sources sont plus tardive vec "Plutarque" (époque romain 1-2eme S AP JC). On considère sparte comme une cité apart, de part sa taille (8 000 km²), elle a connu une extension territorial importante, c'est un etat caserne, qui fait l'objet de facination ou de peur par les modernes. Son histoire a été réécrite au 4eme et a l époque

Plutarque dans Vie de Lycurgue, chapitre 8 L’étude de l’organisation sociale spartiate renvoie à deux époques et deux penseurs différents. Avec beaucoup de recul, Plutarque, moraliste et biographe grec né vers 46 avant J.-C. et mort vers 125, qui consacre une Vie à Lycurgue dans son œuvre phare intitulée Vies parallèles. Sa rédaction s’étendrait de 100 à 120 après J.-C. Plutarque s’attache à y confronter les institutions de deux civilisations différentes par la compilation d’une série de

grecque Le temps des Epigones L’appellation de « temps des Epigones » renvoi à la période du IIIème siècle où s’assemblent les trois royaumes dominant du monde grec et grec oriental : l’empire Lagide, l’empire Séleucide et l’empire Antigonide. Cette première partie de l’époque hellénistique s’étale, en terme chronologique, de 281 à 221. Elle est caractérisée par un équilibre fragile et une prépondérance du pouvoir Lagide, ces deux points seront développés dans notre étude. Mais avant cela rappelons

commentaire culture antique Sélène KKb Dans la littérature homérique, le mot « πόλεμος » ( polémos) signifie « guerre » et est synonyme de combat / bataille, il renvoie directement à la pratique militaire. Cependant chez les auteurs grecs classique, ce terme à un sens plus large car il désigne une lutte armée entre des groupes politiques distincts engagés collectivement. La guerre « πόλεμος » occupe une place centrale dans la vie des grecs et leur histoire, elle constitue

CIVILISATION GRECQUE La Grèce géographique Point de passage vers l'Asie. Grèce à côté de la Mésopotamie, ce qui lui permet de profiter des influences des civilisations qui y naissent. Non loin de l'Afrique > influence égyptienne. Pays montagneux, circulation difficile, contact entre les vallées difficile > développement des différences entre les villages/cités/régions (zones de dialectes), économie différentes. Aujourd'hui cinq ou six dialectes différents (attique = dialecte d'Athènes). Difficultés