Le Poète Dévoile

beauté, « L’Ennemi » vient à poser une nouvelle figure du poète dans son rapport au temps. Éclat, constat, espoir puis abandon, les étapes du deuil s’annoncent dans le sonnet. Reste à entendre « L’Ennemi ». Premier quatrain, l’orage Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage, Traversé çà et là par de brillants soleils ; Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage, Qu’il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils. Le poète évoque son passé, une « jeunesse » qu’il relate sur le mode

métaux précieux, a donné naissance à diverses théories. En poésie, l’alchimie est une métaphore qui insiste sur la capacité du poète à transformer ce qui semble laid, comme la boue, en une chose admirable, comme l’or, et donc à révéler la beauté du monde. Ce thème a été souvent repris, par exemple par Baudelaire ou Tristan Corbière, mais aussi par Victor Hugo, célèbre poète romantique du XIXe siècle. Dans son texte « J’aime l’araignée et j’aime l’ortie » issu des Contemplations publiées en 1856, l’auteur

religion. Enfin, la poésie permet au poète en particulier mais aussi au lecteur de s'évader. Le poète exprime sur papier ce qu'il ressent. Il livre ses sentiments, son regard sur la vie, il soigne ses peines. L'écriture le libère, il se met a nu pour nous et partage tout. Parfois certains poèmes nous reflètent, nous font penser a ce que l'on a vécu ou ce que l'on vit, il nous touche plus particulièrement.Citons Andrée Chedid et son poème « l'autre » où elle se dévoile par son écriture, et montre la place

communique les souvenirs de son incarcération dans le poème « À la Santé ». Annonce du plan : Le texte peut d'abord être lu comme la chronique d'un séjour en prison qui rend compte de l'état d'âme du poète. Mais il va au-delà et, derrière cette expérience douloureuse, dévoile le moi profond du poète et sa conception de la poésie. I. La chronique de la vie carcérale 1. La réalité carcérale L'évocation du décor (« cellule », « les vitres », « la voûte », « murs tout nus », « chaise enchaînée »,

exotique très imprécis. A travers « Le sommeil de Leilah », Leconte de Lisle nous dévoile un   univers ou l'exotisme règne en maître. Le lieu est sous-entendu, le poète décrit un paysage, une faune et une flore   évoquant l'Orient. Cette représentation est reprise par Victor Hugo, dans « Clair de lune », dans   lequel il invente un paysage orientaliste inconnu. Ce texte se révèle être un voyage en Grèce ou d'ailleurs le poète n'est jamais allé. Rimbaud, quant à lui, nous entraîne dans un tout autre univers

Guillaume Apollinaire, Alcools (1913) Zone Apollinaire est un poète du début du XXe siècle, son œuvre poétique majeure est le recueil Alcools paru en 1913. Le poète ouvre le XXe siècle sur la modernité poétique. Il est le fondateur du terme « surréalisme », mais la théorie de ce courant littéraire sera faite par André Breton dans son manifeste sur le surréalisme. Le poème Zone  paru en 1912 sera le premier poème du receuil Alcools et ce poème illustre le thème de la ville, mais nous étudierons

Joachim Du Bellay, Les Regrets, Sonnet 6 (1557)Joachim Du Bellay, Les Regrets, Sonnet 6 (1557) Du Bellay est un poète français du XVIe siècle, qui a appartenu à la Pléiade. Ce groupe s’est attaché à donner à la France une littérature digne de celle des Anciens. Après avoir publié un recueil de sonnets amoureux, à la mode pétrarquiste, Du Bellay publie en 1557 un recueil de poèmes, suite à son exil en Italie. Les Regrets apparaissent comme l’expression d’une nostalgie amère et de la souffrance

de ce fait nous nous demanderons qu'elle vision de la Meuse Jean Dubourg nous livre-t-il. Pour répondre à cette problématique, nous verons dans un premier temps l'aspect détaillé de ce paysage et dans un second temps, nous analyseront l'émotion du poète face à son poème. La nature est omniprésente dans ce poème, comme en témoigne le titre de cette poésie. Dans ce poème l'auatur multiplie les thèmes appartenant aux champs lexical de la nature : "des matins gris encore ouatés de brume" V.1;

souligne ses sentiments antinomiques par un champ lexical, relatif à la nature, qui symbolise des choses qui éprouvent des contradictions : « reste de verdure », « feuillages jaunissants », « soleil pâlissant », « faible lumière ». De surcroît, le poète exprime sa tristesse par le regret. « Terre, soleil, vallons, belle et douce nature, / je vous dois une larme aux bords de mon tombeau » (vers 17-18). Dans cet extrait, la larme aux bords de son tombeau fait figure d’une allégorie qui symbolise abstraitement

un genre qui allie peinture et écriture. L’art poétique se mêle ainsi à l’art du dessin ; c’est d’ailleurs ce que Guillaume Apollinaire illustre clairement avec ses Calligrammes mais aussi lorsqu’il affirme être un peintre en même temps qu’il est poète: « moi aussi je suis peintre » a-t-il dit à Picasso. Rappelant d’ailleurs qu’Horace disait que la poésie est comme la peinture (Ut pictura poesis). En dépassant ses frontières la poésie mais également les poètes se sont libérés de toutes contraintes