Le Premier Ministre Sous Mitterrand

nouvelle Constitution tunisienne : « La Tunisie est un État libre indépendant et souverain, sa religion est l’Islam, sa langue est l’arabe et son régime la République. » => On peut se demander si le « sa » renvoie à la Tunisie ou à l’État ? Dans le premier cas (Tunisie) l’État n’a pas de religion, il est laïc ; dans le second cas l’Islam est la religion d’État. Cet exemple nous montre que l’interprétation des mots compte énormément. L’écrit constitutionnel qui a fondé la Ve République a été profondément

cohabitation désigne la coexistence institutionnelle entre un chef de l'État et un chef du gouvernement, le premier ministre, qui sont opposés politiquement. Il y a eu 3 cohabitation sous la Cinquième république : la première de 1986 a 1988 sous la présidence de François Mitterrand, la deuxième de 1993 a 1995 sous la même présidence ( François Mitterrand ) et la troisième de 1997 a 2002 sous la présidence de Jacques Chirac. Pendant ces nombreuses année de cohabitation politique, le pouvoir exécutif

chef de l' État. – En France : Cohabitation à 3 reprises sous la Vème République : * 1986-1988 : PR : F. Mitterrand et 1M : J. Chirac * 1993-1995 : PR : F. Mitterrand et 1M : E. Balladur * 1997-2002 : PR : J.Chirac et 1M : L. Jospin * => Dans ces situations, le PR a été contraint de nommer un gouvernement bénéficiant de la confiance de la majorité parlementaire, il a du également choisir un 1er ministre issu du camp adverse. Les 2 têtes de l'exécutif doivent donc

EXPOSE de droit constitutionnel Le 1er ministre, qui met en oeuvre la politique de la majorité parlementaire, ne peut être révoquée que par elle. INTRODUCTION C'est ce que répondit Mitterrand dans l'interview de la revue Pouvoirs en 1988, alors qu'il se trouvait en période de cohabitation. Dès la naissance de la Vè République, le texte c°el a consacré la diversité des rôles et des prérogatives du 1er ministre. La fonction première du 1er ministre, issu de la majorité parlementaire, consiste

Ve république Les innovations n’ont pas mis fin au mouvement de l’état. La réforme est perpétuelle. Après le général de Gaulle d’autres présidents vont reprendre les mouvements de réformes. Paragraphe 1 : la présidence de la Ve république Sous la Ve république, il y a eu 6 présidents. Ils ont gouverné différemment. 3 époques : L’avènement de l’autorité présidentielle, l’’époque moderne ou néoclassique, et l’époque postmoderne. A) L’avènement du présidentialisme Cette époque classique

Titre I L'exécutif dominant Chapitre 1 : Un président de la république Louis Napoléon Bonaparte en 1848 qui est le premier président de la république, élu au suffrage universel direct masculin, il va vouloir être empereur, il va falloir attendre la 3ème république avec Mc Mahon (le 1er), LEBRUN est le dernier, sous la 4ème V. ORIOL et R. COTY, sous la 3ème et 4ème suffrage universel indirect qui va se poursuivre de 1958 à 1962 (date de la révision) Section 1 : Missions et statuts du président

« Le premier ministre est là pour durer et endurer » Charles De Gaulle. Anciennement appelé président du conseil avant 1958, la fonction de premier ministre a été instaurée sous la IIIe République, puis constitutionnellement dans la IVe République. C’est un personnage essentiel de la vie politique et institutionnelle de la France. Selon l’article 8 de la Constitution de 1958, le président nomme le premier ministre, qui devient le chef du gouvernement. Ainsi la relation président-Premier ministre

François Mitterrand, l'homme et le politique François Mitterrand a été l'une des personnalités politiques françaises les plus importantes de la seconde moitié du XXe siècle. Plusieurs fois ministre sous la IVe République, président de la République sous la Ve, il a marqué de son empreinte l'histoire de la gauche française depuis les années 1960, et a présidé à ses destinées pendant un quart de siècle. Pourtant à ses débuts, personne n'aurait pu prévoir qu'il deviendrait un jour l'un des chef les

constitution qui réinstaure un régime parlementaire et qui va accorder un pouvoir législatif encore plus fort à l’Assemblée Nationale. Le pouvoir exécutif est détenu par le Gouvernement avec à sa tête le Président du conseil (qui est aujourd’hui le Premier Ministre). Quant au Président il est dépossédé de ses pouvoirs, il a surtout un rôle symbolique et il intervient peu, on dit qu’il  « s’occupe de chrysanthèmes » (c’est-à-dire qu’il participe à des commémorations). A partir de 1954, la IVe République

l'assemblée nationale en cas de crise et, à ce moment là, le vote du peuple pourra être interprété comme un soutien ou comme un désaveu de la politique présidentielle. Exemples : 1962 et 1968 – De Gaulle conforté par le résultat des élections ; 1986 – Mitterrand ; 1997 – Chirac. Ce qui prouve que même si la responsabilité est mise en cause, le président n'est pas tenu de démissionner. Lorsque le président soumet une question au peuple par référendum, sa responsabilité est nécessairement engagée. Exemple