Le Proces De Meursault L Etranger De

nous allons étudier se situe dans la deuxième partie du roman, pendant le procès au cours duquel Meursault est jugé pour le meurtre de l’Arabe, qu’il a commis à la fin de la première partie. Nous allons montrer que cet extrait dresse la satire du procès, et de la justice, qui enferme Meursault dans des représentations auxquelles il ne correspond pas, et le définissent comme un étranger au monde. L’étrangeté de Meursault, liée à sa soif d’authenticité et son refus du mensonge, s’accompagnent ici

illustre le désarroi de l’homme qui devient étranger à la société qui l’entoure et à une existence dont il ne saisit plus le sens. C’est ce que démontre Camus dans L’Etranger, un des romans les plus connus traitant de l’absurde. C’est pourquoi Faulkner résume la philosophie de Camus en cette phrase : « le seul rôle véritable de l’homme, né dans un monde absurde, est de vivre, d’être conscient de sa vie, de sa révolte et de sa liberté. ». Dès lors, Meursault, le personnage principal de L’Etranger,

le personnage de Meursault comme une âme perdue, un homme vide et dénué d’empathie au point que le lecteur fini par lui-même ressentir de l’empathie pour ce personnage qui jette sur le monde un regard sans pitié voir inhumain, même sur sa défunte mère. Mais d’une certaine manière Meursault est un personnage intéressant par sa vision sans artifice de notre monde, son honnêteté, sa modestie et son courage. On comprend dès le début du roman que Meursault est un personnage étrange ce qui peut amener

des anecdotes et des passages entièrement rédigés de L'étranger. Il commence à travailler de façon suivie à partir de 1939. Camus a longtemps hésité sur le nom de son roman avant de choisir « L'étranger », il l'avait tout d'abord intitulé «  Meursault », puis avait songé à « La Pudeur », « Un homme libre », « Un Homme heureux » ou encore « Un homme comme les autres ». 3) Camus est le premier auteur qui aborde le thème de l'absurde notamment dans L'étranger. L'absurde est un sentiment selon

 Plaidoyer sur « L’Etranger »  d’Albert Camus Mesdames et Messieurs les jurés, si nous sommes réunis aujourd’hui, c’est afin de mettre à jour la vérité sur la personne de Monsieur Meursault, cet homme qui a été condamné à mort pour meurtre car il a été considéré comme un étranger à notre société. Mais a-t-il réellement été jugé en âme et en conscience. C’est vrai que lors de l’enterrement de sa mère, il n’a ni pleuré, ni respecté aucun usage, c’est vrai qu’il a tué un homme sans éprouver

scène un personnage-narrateur, Meursault, vivant en Algérie française. Le protagoniste reçoit un télégramme lui annonçant que sa mère vient de mourir. Il se rend à l’asile de vieillards de Marengo près d’Alger et assiste à la veillée funèbre, puis à la mise en bière et aux funérailles sans prendre l’attitude de circonstance que l’on attend d’un fils endeuillé. Le héros ne pleure pas, ne veut pas simuler un chagrin qu'il ne ressent pas. Après l'enterrement, Meursault décide d'aller nager, et rencontre

une satire sociale qui nous fait réfélchir sur la condition humaine. Meursault, le narrateur est un modeste employé de bureau, à Alger. Il retrace son existence médiocre, limitée au train-train quotidien et vit dans une étrange indifférence : au moment d'agir, il note d'ordinaire qu'on peut faire l'un ou l'autre et que « ça lui est égal ». Il se comporte comme si la vie n'avait pas de sens. Le personnage de Meursault provoque l'écoeurement chez le lecteur ce qui plait à Camus car cet écoeurement

personnalité " étrange" du héros, le choix de l'écriture du romancier et l'illustration de sa philosophie qu'il développe notamment dans le mythe de Sisyphe. En premier lieu, je vous parlerai du personnage principal de ce roman, Meursault. C'est un "héros" qui reflète bien le titre de ce livre, en effet celui-ci semble étranger à sa vie tout au long du roman. Étranger à la mort de sa mère dont il ignore la date exacte du décès, étranger au meurtre qu'il commet, étranger à son procès

Vous montrerez que Meursault est un personnage indifférent. Le personnage de Meursault apparaît tout au long de l'intrigue comme une figure d'indifférence. En effet, quels que soient les évènements qu'il vit ou qu'il provoque, il ne manifeste aucun sentiment ; il demeure insensible au monde qui l'entoure. Le titre du roman est à ce titre assez révélateur : Meursault est comme un "étranger au monde", ce qui va être confirmé par le récit. La première phrase de l'incipit révèle qu'il est incapable

pas de sens à priori et que le monde nous est vraiment étranger. L’étranger est un roman publié en 1942. C’est un roman dont le sens est très ouvert mais qui incontestablement suggère une vision du monde marquée par la philosophie de l’absurde Dans le chapitre V de la deuxième partie, Meursault reçoit la visite de l’aumônier, qui tente de le convertir à la foi en Dieu en invoquant la peur qu’inspire la proximité de la mort. Mais Meursault affirme qu’il ne croit pas en Dieu, qu’il n’a aucun espoir