Le Procès De Meursault

de anti-héros au sujet de Meursault dans L'Etranger de Camus, et de Jérôme et Sylvie dans Les choses de Perrec. C'est pourquoi il conviendra tout d'abord de s'intéresser à la question de héros ou anti-héros pour le personnage de Meursault, puis d'étudier le même cas au sujet de Jérôme et Sylvie. L'Etranger est rédigé à la première personne du singulier, sous la forme d'un journal intime, on peut en déduire que dans une certaine mesure, Camus s'identifie à Meursault, ce personnage à la fois "étrange"

insensible et détaché du monde qui fuit la société . Il est amené à commettre un meurtre sans raison particulière et le reste du roman relate son procès qui semble plus être le procès de l’homme qu’il est que celui d’un simple meurtrier. Etranger à la société dans laquelle il vit, car il ne joue pas le jeu, il refuse de mentir et assiste à son procès comme à celui d’un autre. Il est condamné à mort, pour avoir dit la vérité. En littérature, l’absurde est ce qui produit un effet de non-sens.

met en scène un personnage-narrateur, Meursault, vivant en Algérie française. Il reçoit un télégramme lui annonçant que sa mère vient de mourir. Il se rend à l’asile de vieillards de Marengo près d’Alger et assiste à la veillée funèbre, puis à la mise en bière et aux funérailles sans prendre l’attitude de circonstance que l’on attend d’un fils endeuillé. Le héros ne pleure pas, ne veut pas simuler un chagrin qu'il ne ressent pas.Après l'enterrement, Meursault décide d'aller nager, et rencontre Marie

Meursault, un étranger à lui-même et à la société. Dès les premières lignes: " Aujourd'hui maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. ", on est plongé dans l'esprit de cet homme, Meursault, qui " passe son existence " comme s'il était un voyageur dans son propre corps. Toute sa vie, ou bien la vie que les autres lui font vivre, sera mise dans les mains de quelqu'un d'autre. Est-il vraiment le maître de sa vie? Seulement quand il sera condamné en verra-t-il la valeur ?

aussi écrit L’Homme révolté, La Peste, La Chute, des nouvelles et des pièces théâtrales. Résumé Meursault, le personnage principal et narrateur de l'histoire est un petit employé de bureau à Alger. Il mène une vie très simple marquée par son indifférence à l'égard de la la mort, de l'amour et de sa vie sociale. Camus le définit comme un homme qui refuse de jouer le jeu de la société. Meursault apprend dès le début du récit que sa mère est morte. Il va l'enterrer sans pleurer, sans même la voir

du personnage plus conforme en tout cas aux insertions de son auteur si l’on se demande pourquoi Meursault ne joue pas le jeu. La réponse est simple, il refuse de mentir. Mentir ce n’est pas seulement dire ce qui n’est pas. C’est aussi surtout dire plus que ce qui est. Et en ce qui concerne le cœur humain, dire plus qu’on le sent. C’est ce que nous faisons tous les jours pour simplement la vie. Meursault contrairement aux apparences ne veut pas simplifier la vie, il dit ce qu’il est, il refuse de masquer

met en scène un personnage-narrateur, Meursault, vivant en Algérie française. Le protagoniste reçoit un télégramme lui annonçant que sa mère vient de mourir. Il se rend à l’asile de Marengo, près d’Alger, et assiste à la veillée funèbre, puis à la mise en bière et aux funérailles sans prendre l’attitude de circonstance que l’on attend d’un fils endeuillé. Le héros ne pleure pas, ne veut pas simuler un chagrin qu'il ne ressent pas. Après l'enterrement, Meursault décide d'aller nager, et rencontre Marie

Camus a intitulé son roman L’Etranger. Dans quelle mesure Meursault (le personnage principal du roman) vérifie-t-il ce titre ? Introduction Le roman L’Etranger d’Albert Camus paraît en 1942. Dans ce livre diptyque, un homme, Meursault, nous raconte sa vie avant et après le meurtre qu’il a commis contre un Arabe. Dans la première partie de l’œuvre, il est un homme libre ; tandis que dans la seconde, il est en prison en attendant son procès (au terme duquel il sera condamné à mort). Ce livre nous

Albert Camus, L'étranger (1942) La mort de la mère Meursault, le narrateur, apprend la mort de sa mère avec une apparente indifférence. Il prend congé de son travail, à Alger, pour se rendre à « l’asile de vieillards » (p. 9) où elle vivait. Là, il veille sur sa dépouille toute une nuit, en compagnie des autres pensionnaires de l’asile, trompant l’ennui en fumant des cigarettes et en buvant du café au lait. Le lendemain, il accompagne le cortège funèbre qui serpente dans la campagne algérienne

Alger, dans les années trente. Meursault, le narrateur, vient d’apprendre le décès de sa mère par télégramme. Il quitte la société d’import-export algéroise où il est employé pour se rendre à l’hospice de vieillards de Marengo, à quatre-vingts kilomètres d’Alger. Il repart de la morgue sans avoir souhaité voir le corps de sa mère. Il se conforme avec docilité aux rites de la veillée funèbre. Les vieillards qui l’entourent lui font l’effet d’un tribunal. Meursault suivra le cortège funèbre le lendemain