Le Puits De Mine Du Voreux

premier temps nous verrons le travail dans cette mine puis le travail des patronats. Dans Germinal, Zola nous décrit les conditions de travail qui sont détestables et difficiles. Les accidents et maladies professionnelles sont fréquents, les salaires sont dérisoires. Les ouvriers sont payés à la semaine, à la journée ainsi qu’à la tâche effectuée. Bonnemort explique les différentes étapes de son travail. Il est descendu dans la mine alors qu'il n'avait pas encore huit ans. Il a d'abord

COMMENTAIRE LITTERAIRE Germinal est un roman naturaliste qui décrit avec beaucoup de minutie le monde de la mine. C’est aussi un roman engagé qui défend une cause, il prend parti pour les conditions de vie des mineurs que Zola va décrire tout au long de l’histoire. Dans cet extrait, nous attardons tout d’abord sur le point culminant du roman, l’explosion de la mine du Voreux, puis par la suite, nous parlerons de la machine infernale, qui à d’ailleurs engendrer cette situation dramatique. Le dernier

GERMINAL Zola, 1885 – Progression du roman PARTE I : ARRIVEE d’ETIENNE : une INITIATION au MONDE DE LA MINE Lieu(x) Temps Personnages Description Thèmes I,1 Entre Machiennes et Montsou Fosse du Voreux, extérieur Nuit, 4 heures du matin mars (entre 1862 et 1866 : guerre du Mexique) - Etienne Lantier, 25 ans, machineur renvoyé de Lille, en quête d’emploi - vieux Bonnemort : mineur de 58 ans, désormais charretier à cause de son état physique - paysage nocturne - ampleur des mines

et analyse Première partie Étienne Lantier, fils de Gervaise Macquart (voir l'Assommoir), arrive une nuit de mars à la fosse du Voreux, où l'accueille le vieux Bonnemort. Il prend pension chez une famille de mineurs, les Maheu. Les parents et les sept enfants, dont Catherine, Jeanlin et Zacharie, vivent entassés dans la promiscuité. Étienne trouve du travail à la mine, qu'il découvre. Intégré à l'équipe de Chaval, il comprend enfin que Catherine, qu'il avait d'abord prise pour un garçon, est une

à la recherche d’un travail, rencontre et discute avec Bonnemort qui travaille de nuit pour la Compagnie de mines de Montsou, au Voreux. Présentation de la famille Maheu, au petit matin, au coron des Deux-Cent-quarante. Maheu embauche Etienne pour remplacer une herscheuse décédée puis, accompagnés de Catherine, Zacharie et Levaque, ils descendent au fond de la mine (-554m) et se rendent dans la veine Guillaume rejoindre Chaval. Tous commencent à travailler, Catherine explique à Etienne comment

l’intense froidure de l’hiver, qui a froid et faim, s’oppose à celle de la mine, métamorphosé en une sorte de monstre gigantesque aux yeux rouges et à la voix menaçante, et qui porte un nom lourd de sens, Le Voreux. Cet incipit montre aux lecteurs que Zola comprend la mine comme un monstre colossal avalant les hommes sans les rendre à leurs familles. Lorsqu'on lit les descriptions saisissantes du Voreux, le plus grand puits de l'exploitation houillère, on est toujours ramené au même mythe : celui

tirer sur les manifestants : Maheu, l'ouvrier chez qui Étienne avait pris pension, est tué. Les mineurs se résignent à reprendre le travail. C'est alors que Souvarine, un ouvrier anarchiste, sabote la mine. Quelques mineurs meurent. Étienne, Catherine et Chaval son amant, sont bloqués dans la mine. Chaval provoque Étienne qui le tue. Il devient enfin l'amant de Catherine qui meurt dans ses bras avant l'arrivé des sauveteurs. Étienne sort vivant de cet enfer et repart pour vivre plus paisiblement

Germinal, partie 1, chapitre 3, datant de 1885. Ces deux extraits de romans décrivent tous deux une scène de la vie quotidienne : Gervaise Macquart va « prendre une prune » avec un ouvrier (texte 1), Etienne Lantier découvre le « Voreux », le plus grand puits d’une mine de charbon. Il s’agit donc ici de deux univers réalistes dans lesquels les personnages vont évoluer. Toutefois, nous nous demanderons si ces deux extraits sont bien plus que réalistes. Pour répondre à cette question, nous étudierons

Zola s’est documenté dans les mines.Pour qu’il y ait un contrepoint à la mort, une lueur d’espoir, Emile Zola, choisie ce titre pour décrire la germination d’une société nouvelle. I – Le travail A – Dans les mines Le travail dans cette mine (le voreux) n’était guère assimilé à un jeu.Bien au contraire, il était dur et pénible, mais bien structuré car chacun connaissait sa place.Ainsi nous avions le machineur qui s’occupait de la descente des mineurs (27-28), les moulineurs qui se chargeait

qu’un homme fauché par un boulet » (l. 15-16) ; - l’agonie d’un monstre mangeur d’hommes : « convulsion du sol » (l. 10), animation de la machine luttant contre la mort (l. 17-19), « la bête mauvaise, accroupie … » (l. 24-25). Le nom même du puits, « le Voreux », suggère un monstre qui dévore. b. L’ampleur, la démesure de la vision sont accentuées par la mise en scène du spectacle : - après l’immobilité et l’attente du 1er paragraphe, le cataclysme se déclenche « brusquement » (l. 9) ; les étapes