Le Registre Didactique

Le registre polémique : controverser vivement ou agressivement la thèse adverse. Les procédés privilégiés sont : la dévalorisation des opinions de l’autre (par un lexique péjoratif, le recours aux pronoms personnels « on » ou « ils »), les exclamations, les exagérations, les apostrophes (qui permettent une agressivité verbale), l’ironie, les concessions à la thèse adverse pour mieux relancer sa propre thèse, les moqueries et les satires. Le registre pathétique : émouvoir fortement, provoquer la

la dimension symbolique du passage apparait.II/ Deuxième étape : Dépassement de la blague scatologique: souligner la dimension sérieuse de la démonstrationA/ Première caractéristique : le fruit des expériencesCe deuxième mouvement relève du registre didactique et nous assistons au début de la péroraison du discours de Gargantua. Cela est d’ailleurs souligné par l’expression “en conclusion”. Le verbe dire conjugué à la première personne de l’indicatif souligne l’assurance du personnage. Associé au

sentiments du récepteur) La délibération. (ex : jeter la bombe dans les Justes) qui aboutit a une décision. Ainsi le registre est en permanence en variation sauf dans des teste très didactique (= registre qui fiat appel qu’a l’intelligence et jamais sentiment) On parlera toujours de registre dominant puisque dans un même texte, l’auteur utilise obligatoirement plusieurs registre. L’étude des nuances constituent un axe porteur du commentaire. Les Justes de Albert Camus LA thèse que soutient Camus

(fin du XVIIIe siècle), l’élégie est un poème qui exprime la mélancolie (Lire « Le Lac » de Lamartine). L’adjectif élégiaque s’emploie pour qualifier un ton, un thème, un poème plaintifs ou mélancoliques. La poésie lyrique exploite bien souvent le registre pathétique afin d’émouvoir le lecteur, et le vocabulaire employé est fréquemment expressif, de même que la ponctuation. La poésie épique La poésie épique évoque des événements historiques (mêlés généralement à des légendes) ou des héros magnifiés

Fontaine : Introduction : La Fontaine, fabuliste du 17ème siècle, s’est inspiré des fabulistes de l’Antiquité Phèdre et Esope mais aussi de certains récits orientaux. Le but des fables est de fournir des éléments de réflexion. Le récepteur des visées didactiques est le dauphin du roi, c’est donc à un enfant appelé à gouverner plus tard que La Fontaine entend, grâce au monde animal, fournir une vision sur la morale, la justice. Cette dimension morale est marquée dans les premiers livres, qui comme « Caractère »

sert de courir » écrits à des époques différentes présentent des visées et des registres différents. Dans le poème de Nicolas Boileau écrit en 1666, le lecteur est face à la gène qu'éprouve le poète face à la capitale, Paris. Tout au long du texte, grâce à des descriptions et l'utilisation de figures de styles le narrateur fait par de ses désagréments. Dans cet extrait le poète mobilise essentiellement le registre satirique souligné notamment par l'emploi de termes péjoratifs et à la fois réalistes

(expressions inattendues, réflexions insolites), plus particulièrement par le recours plaisant au registre héroï-comique dans des situations triviales. Il existe aussi le procédé burlesque inverse qui emploie un style "bas" pour des sujets nobles (ainsi pour les évocations de la guerre de Troie à propos de poulaillers dans Les deux Coqs et dans Le Fermier, le Chien et le Renard). Le registre didactique est présent aussi, bien sûr, notamment dans les discours et pour tout ce qui concerne l'expression

de l’écrit. De ce fait, le Traité sur la tolérance a une visée didactique, mais aussi un style délibératif. En effet, Voltaire pèse le pour et le contre, et démontre l’innocence de Jean Calas en donnant une multitude de preuves qui rendent l’infanticide impossible. Dans son Traité sur la tolérance, Voltaire prend à la fois la défense de Jean Calas et fait le réquisitoire de la justice de son époque. On retrouve donc le registre polémique. Voltaire attaque les juges qui ont condamné Jean Calas

humaines (l.10 à 13) III. Appel à la tolérance Réquisitoire contre l’intolérance, il revendique l’égalité Périphrase « ceux qui allument des cierges en plein midi » désignant les prêtres, il prône la tolérance religieuse entre les différents rites. Registre satirique dévalorisant les prêtres car ils sont réduits à la couleur de leurs vêtements. « Jargon » : terme péjoratif désignant aussi bien le latin que la langue moderne. « qu’il soit égal de t’adorer dans un jargon formé d’une ancienne langue,

relever de nombreux automatismes, voir rituels théâtraux réalisés par les spectateurs. Ils applaudissent au début et à la fin de chaque scènes. Ils ne parlent pas et se permettent juste de rire à certains moments mais cela dépend des genres et registres des pièces. Aspect magique Une certaine magie s’opère sur le public lorsqu’une pièce commence : ils sont subjugués, presque « hypnotisés ». Les mots sont comme une formule magique et les spectateurs sont entrainés dans une histoire insolite