Le Rire Agressif

Selon vous, le rire ne peut-il être qu’agressif ? Le rire est un moyen d’expression et de communication aux multiples facettes et fonctions communément utilisés dans la vie privés et publique notamment par les comiques. Ces derniers en faisant un outil politique ou social selon les usages qu’ils en font pour peindre de faisant plus ou moins satiriques et comiques, nos défauts, nos réflexions et nos croyances. Néanmoins, le rire est-il nécessairement agressif et n’est-il pas pourvu d’autre

Selon vous, le rire ne peut-il être qu'agressif ? Pour commencer, rappelons rapidement que le rire est par définition un comportement exprimant un sentiment de gaieté et qui se manifeste par un enchainement de petites expirations saccadées accompagné d’une vocalisation plus ou moins forte. Le rire est très étroitement lié à l’humour qui parfois peut-être moqueur. En effet, l’humour ne provient pas forcément de quelque chose de positif comme le quotidien qui est souvent utilisé par les humoristes

dommage à un autre. C’est donc un comportement social intentionnel. Le rire qui est également un comportement inné chez l’homme peut-il donc s’exprimer seulement au travers de l’agression ? Nous définirons dans un premier temps le rire agressif, ces fonctions. Puis nous verrons s’il existe d’autres formes de rire. Régis Tomas reprend l’idée de Bergson, qui expliquait que le rire à une fonction de correction, en disant que le rire est un instrument inconscient de coercition ; comme la définition de

Le rire est naturel et inévitable. C'est un automatisme difficile à contrôler. Regis Tomas dans « Le plaisir de rire » présente un aspect collectif et familial au rire. Olivier Mongin dans « De quoi rire » ainsi que Gustave Flaubert dans Madame Bovary en 1857, montrent un aspect agressif au rire, cependant Dely Denaud dans « Contrairement a Dieudonné, Coluche n'enferme pas » nuance leur propos en présentant la spécificité du rire de Coluche. Que provoque le rire ? Dans un premier temps nous allons

d'abord, il faut constater que le rire a toujours été source de critiques dans le sens ou il permet à l'homme d'exprimer une opinion négative sur quelqu'un ou quelque chose. En effet, celui-ci peut être une arme redoutable permettant de rabaisser certaines catégories sociales (blondes, juifs, arabes...). Certains humoristes utilisent cette méthode pour faire rire : Dieudonné s'en sert pour amuser son public. Ses propos racistes provoquent le rire, qui n'est autre qu'un rire moqueur et cruel. Déjà au XVIIe

Rire des hommes politiques semble être un des loisirs préférés des Français [thème cerné], ce que soulignent plusieurs auteurs. Dans « Quelle politique du rire ? », article tiré du quotidien Le Monde en mai 2010, Jean-Marc Moura analyse les raisons qui poussent les Français à se moquer des responsables politiques, tandis que, la même année, B. Icher et G. Renault dans un autre article du journal Libération, intitulé « Quand les politiques bouffent du bouffon », réfl échissent à la façon dont

carnaval était le moment du rire de fête, du rire général et sans entraves se manifestant par des bouffonneries et des insultes gratuites, des moqueries et plaisanteries, des parodies et travestissements de la vie ordinaire. Ce rire populaire et collectif est épuisé: fini, comme tendance dominante, le rire agressif, le rire grivois, le rire scatologique. Le rire, irrémédiablement, se «civilise» dans la foulée de l'individualisation réflexive des mœurs. Rire à gorge déployée, le rire épais, non contenu, celui

|FONCTIONS |LIMITES | |Rire-réflexe spontané, inné (bébé, singe) |Comique de mots |Individuelle: |« Peut-on rire de tout ? Oui, mais pas avec n'importe | | |

ECRITURE PERSONNELLE SUJET: Le rire ne peut-il être qu'agressif ? Selon Olivier Mongin, "Quand le rire corporel se déchire, il n'est pas spontanément gentil, il peut devenir méchant, guerrier, raciste..." (De quoi rire ?). Le rire aurait donc pour but de blesser, provoquer et humilier les autres de manière violente. Néanmoins, le rire peut être défini comme une manifestation du plaisir et de la gaieté. Le rire semble donc présenter un double caractère, à savoir une fonction sociale, de partage

Le rire à la particularité d’être un phénomène sociale et morale d’une grande ampleur, le rire exprime un sentiment de gaieté, c’est un sentiment considéré plus ou moins propre à l’homme. Bien que le rire soit manifestement joyeux et positif, pour le ou les rieurs, il est excluant, agressif, moqueur, pour la plus part des cas. Ainsi Gustave Flaubert dans sont roman «  Madame de Bovary » traite de l’exclusion du rire, rejoins par Olivier Mongin dans sont article « De quoi rire ? » Qui avance sur la