Le Roseau Pensant

-La conscience PASCAL, « Quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu’il sait qu’il meurt et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien » « L’homme est un roseau pensant » DESCARTES, « Je pense donc je suis » KANT, « Le je pense doit pouvoir accompagner toutes mes représentations » « Nous ne connaissons des choses que ce que nous y mettons nous-mêmes » ROUSSEAU, « Conscience 

L’inconscient ne serait qu’une invention de l’homme qui dans sa lâcheté pour fuir ses responsabilités, et sa liberté de pensée déplacée, en fait sa porte de sortie. Enfin, Descartes dont Alain est un adepte, considère l’homme comme une « substance pensante ». On constate qu’en identifiant conscience et pensée, il ne reconnait pas l’existence d’un inconscient. Mieux qu’Alain, il la considère complètement inexistante. Ainsi, ses expressions de désirs refoulés comme le rêve sont relégués au rang simple

une dignité propre, mais parce qu’elle l’arrache à l’innocence du monde naturel, l’homme prend du même coup la mesure de sa misère. Blaise Pascal a symbolisé cette conscience métaphysique et malheureuse dans ses Pensées en comparant l’homme à un roseau pensant : « il ne faut pas que l’Univers entier s’arme pour l’écraser : une vapeur, une goutte d’eau, suffit pour le tuer. Mais si l’Univers l’écrasait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu’il sait qu’il meurt, et l’avantage que

nous sommes séparés, chacun dans une direction avec mission de ne pas sortir des fourrés avant la nuit qui devait tomber deux heures après, environ. Seul alors, j’entendais au loin les voix allemandes et je tremblais à l’idée d’être capturé, en pensant au sort terrible qui m’attendrait alors. Pour me donner du courage alors que chaque minute me semblait une heure, j’ai pensé à un poème de Robert Desnos qui circule dans les réseaux et qui parle de la voix de l’espoir, celle qui dit que la fin

comme expression du bonheur : expression de la joie et du plaisir * Le rire, signe de concorde, de bienveillance et de satisfaction Si l’homme peut rire de sa condition et prendre du recul par rapport à sa situation c’est parce qu’il est un « roseau pensant »d’après Pascal. Il peut toujours triompher par la pensée et le rire. C’est pour cela qu’il peut rire de tout. C’est le témoin d’un esprit. * Le rire est la preuve d’un génie inventif et artistiques (création de comédies, de séries… qui demandent

efficacité pragmatique ou si elle a permis de surmonter des erreurs, des illusions qui faisaient jusque là obstacle à l’extension de la connaissance. Pascal dans Les Pensées met en lumière notre condition humaine d’homme moderne. L’homme est un roseau pensant. La raison, sa grandeur, lui découvre sa condition misérable d’être perdu entre l’infiniment grand et l’infiniment petit sans pourtant être au centre de quoi que ce soit. Le sens de la condition humaine moderne montre une impossibilité « de prouver

sensation qui n'est pas conscience n'existe pas. Ce qui donne existence à la sensation c'est la pensée. Exemple : Dentiste, Coupage de carotte. | Entendement chez Descartes: synonyme de raison 3.La substance pensante. Descartes définit l'homme comme une chose pensante substance [Res Cogitans] Je suis une pensée qui se qualifie par 8 attributs. Substance : ce qui existe par soi même. Ce qui est par soi et en soi. Ce qui est par soi c'est que possède un fondement interne à soi. Exemple

récuse pour sa part l’idée de conscience « substance » (« une chose » pensante) et lui préfère la métaphore du roseau qui évoque non seulement la grandeur de l’homme mais aussi sa fragilité : « La grandeur de l’homme est grande en ce qu’il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable. Pensée fait la grandeur de l’homme […] L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature. Mais c’est un roseau pensant » Toute conscience est une conscience morale La conscience serait

Pascal récuse pour sa part l’idée de conscience « substance » (« une chose » pensante) et lui préfère la métaphore du roseau qui évoque non seulement la grandeur de l’homme mais aussi sa fragilité : « La grandeur de l’homme est grande en ce qu’il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable. Pensée fait la grandeur de l’homme […] L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature. Mais c’est un roseau pensant » Toute conscience est une conscience morale La conscience serait donc

pour le salut de l’humanité. La figure de Jesus Christ premier née d’une humanité réconcilié avec Dieu et de son sacrifice sur la croix qui rachète définitivement les hommes qui le souhaite POINT COMMUN : ( la pensée) Dans la métaphore du roseau pensant c’est l’homme d’apres Descartes qui est décrit. Il réprend également le « cogito » cartésien dans le fragement 125 « le moi consiste dans ma pensée » . Il partage la these des animaux machines ( fragement 98 « le bec du perroquet qu’il essuie