Le Roseau Pensant

plus est, responsable de la gestion de son existence puisque, au contraire des autres êtres vivants (de la nature), il est parfaitement conscient de sa mort, et avec elle de la finitude de sa condition. "L'homme n'est qu'un roseau, disait Pascal, mais c'est un roseau pensant… Il sait l'avantage que la nature a sur lui, il sait qu'il meurt." Et il concluait: "travaillons donc à bien penser, voilà le principe de la morale. C'est de-là qu'il faut nous relever." Au fur et à mesure que l'homme devient

heureux, les autres doivent être convaincus par la raison. · Cependant cette pensée imparfaite qui rend l'homme si misérable lui donne aussi toute sa noblesse et dignité dans l'univers car elle lui permet de le comprendre. → 104 fait l'ébauche du roseau pensant (→ 186) · les misères de l'homme sont en même temps la preuve de sa grandeur → il est malheureux car il garde en lui le souvenir de ce dont il a été dépossédé. → 107-108 → comme un roi dépossédé Pascal dit qu'il faut admirer que malgré cette

irréductibles à une conception univoque et admise à l’unanimité. La nature de l’homme corrompu, imparfait et englué dans l’ordre de la concupiscence détermine ce caractère fluctuant et chimérique de la justice. Compte tenu de cette donnée amère, ce « roseau pensant » doit tenter de tirer profit du simulacre de justice en vigueur dans la société puisqu’il parvient occasionnellement à répondre aux normes de la vraie justice. Ceci étant, la quête de cette dernière doit s’inscrire dans la durée mais reste tributaire

renoncer. Le cœur est comparé au moteur de l’avion : « si mon cœur hésite, je lâche », « j’étais fier de ce cœur » => conscience de l’homme sur lui-même + écho au paradoxe pascalien (les Pensées de Blaise Pascal - 17e siècle : « l’homme est un roseau pensant » / « il est grand en ce qu’il se connaît misérable » / « la pensée fait la grandeur de l’homme ».) L’homme se découvre dans des conditions extrêmes : « privé de nourriture », « suspendu au-dessus du vide », prêt de l’essoufflement cardiaque.

Mon Langage exprime-t-il ma Pensée ? « L'homme est un roseau pensant. » affirme Blaise Pascal (1623-1662), faisant de la pensée une activité toute particulièrement humaine. Ironie du sort, le papyrus, roseau des bords du Nil, fut investi -il y’a 5 000 ans- par une autre activité spécifiquement humaine : l’écriture, c’est-à-dire le Langage sous sa forme écrite. L’homme est le vivant qui pense et parle. Et de fait Langage et Pensée sont intimement liés : c’est ainsi -faute de mieux- par des mots

connaissance globale et de vérité de l’homme déchu (haut de p.115). Il faut la misère et la connaissance de la misère dans la misère de la connaissance pour saisir ce paradoxe qu’est l’homme et son possible surpassement…grâce à dieu. 3/voir feuille roseau pensant III/ 1/ Parler de conscience c'est aussi parler de conscience morale. Dire que l'homme se définit par la consience morale c'est dire qu'il est capable de distinguer le bien et le mal et de formuler des jugements

Modernes L'art abstrait pour joindre l'être et le néant La compétitivité, mot savant pour une inclinaison toute naturelle Liste complète Derniers Commentaires 29/05/2013 15:29:05 Extrait des Pensées de Pascal - L'homme est un roseau pensant 28/05/2013 07:15:41 Le point noir - Commentaire du poème de Gérard de Nerval 22/05/2013 20:32:39 Quand Voltaire condamne l'homosexualité...et se trompe deux fois 13/05/2013 04:01:17 La construction foucaldienne du

vérité Nous restons donc dans "une obscurité douteuse". 101 La vérité connue par la raison mais aussi par le crue 102 L'homme n'est pas concevable sans la pensée 103 L'instinct et la raison sont deux natures qui cohabitent en l'homme 104 Le roseau pensant. La dignité de l'homme est liée à sa faculté de penser. 105 La grandeur humaine = le fait de se savoir misérable 106 L'âme immatérielle Le philosophe capable de dompter ses passions prouve que l'homme est supérieur à la matière 107 Les misères

faudrait pour le bonheur des États que les philosophes fussent rois ou que les rois fussent philosophes (La République) Platon évoque ici la théorie des "philosophes-rois". Platon pense qu'il n'est rien de pire que d'être gouverné par des ignorants. Pensant la politique comme un savoir, il en conclut que celui qui sait (le philosophe) doit gouverner. Pour cela, il faut, soit que les philosophes accèdent au gouvernement, soit que ceux qui gouvernent deviennent philosophes. Toute sa vie Platon cherchera

lui, est un être de raison, mais sa raison n’est pas fiable. Pascal critique surtout le pouvoir de l’imagination qui est « maîtresse d’erreur et de fausseté » qui affaiblie la raison de l’homme. « L’Homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant ». C. Les Caractères de La Bruyère : Conformément à la doctrine classique de l’imitation, La Bruyère présente modestement son livre comme la traduction des Caractères de Théophraste, écrivain grec du début du IIIème